6.5.2. La sous-utilisation de formes éducatives plus informelles

Le compagnonnage ou tutorat175 1, que les personnels sollicitent sous la forme de « stages en doublon », présente des effets d’insertion ou d’intégration tout à fait intéressants. Il permet une mise en confiance progressive, et favorise les apprentissages relationnels et sociaux. Sans volonté éducative organisée, le compagnonnage constitue, néanmoins, un levier d’acquisition des compétences transversales à posséder, dans le cadre de la polyvalence.

Il nécessite, toutefois, une gestion organisée et anticipée des effectifs au regard de la charge de travail pressentie.

Le compagnonnage ne se limite pas au travail prescrit et aux structures formelles, mais il prend en compte le réel et l’informel. Or il n’est pas suffisamment utilisé pour amener les personnels vers plus de polyvalence, bien que régulièrement demandé.

Notes
175.

Cf (J.J) BORN, (C) LEBORGNE « Rendre l’entreprise tutrice », Ed Entente, 1992, 150 pages

Cf (C) LEBORGNE « Développer la fonction tutorale dans l’entreprise : guide méthodologique élaboré à partir de l’analyse du dispositif ATC (Accueil et transmissions de compétences)

Cf (F) VINCENT «  La pédagogie du tutorat » Education permanente, n° 65, 1982

Cf (J.L) AUGER « Tutorat : des situations et des pratiques diverses », FFC, n° 464, 1er mai 1998, p 11 à 16