1.2. LE MARCHE DE LA SOIE, UN MILIEU TRES FLUCTUANT

D'une manière générale, une filière se compose de tous les agents qui, quels que soient leur statut, leur nationalité ou leurs fonctions, participent, régulièrement ou occasionnellement, à la collecte, l'acheminement et la préparation d'une matière première ainsi qu'à la transformation de celle-ci en produit fini, puis sa distribution. A cela, il convient d'ajouter tous ceux qui garantissent le financement, la sécurité et les cadres juridiques de tout, ou partie, du circuit ainsi mis en place. Une filière s'étend donc du producteur au consommateur en faisant appel à un nombre variable d'intermédiaires: tout dépend de la nature de la matière première, de l'espace géographique sur lequel celle-ci s'étend, de l'environnement du circuit, des moyens techniques mis en œuvre et de la fréquence ainsi que du volume des transactions. Certaines filières sont plus importantes que d'autres car la marchandise peut avoir un caractère vital, comme par exemple, de nos jours, le pétrole ou le blé. Le principal problème d'une filière, c'est sa cohésion, garante de son contrôle et de son bon fonctionnement. Enfin, plus une filière s’allonge dans l’espace, plus elle s’expose aux nombreuses contingences qui peuvent brusquement en interrompre les flux et plus les problèmes de gestions physique et financière s’accroissent, rendant indispensable l’intervention de nouveaux acteurs comme les diplomates, les militaires, les scientifiques ou les financiers. Si elle prend trop d'ampleur, une filière peut devenir très difficile à gérer, incontrôlable, car, avec l’extension de l’aire géographique des opérations et du nombre de négociants, les relations personnelles ne suffisent plus pour en maintenir la cohésion, sauf au sein d’un petit groupe très stable dont les membres, marchands et banquiers, se connaissent depuis longtemps. Dans le cas de la filière de la soie, le nombre des agents a toujours été très important. Dans la première moitié du XIX° siècle, grâce à cinq siècles d'efforts ininterrompus, celle-ci est passé sous contrôle lyonnais et s'étend tout autour du bassin méditerranéen. De la formulation de la demande à la réalisation de celle-ci, une multitude de personnes interviennent donc: courtiers, fabricants, charretiers, chimistes, tisseurs, teinturiers, banquiers, pour ne citer que ceux-ci. Mais le personnage le plus important est sans conteste le marchand ou le négociant.

En reprenant P. Delsalle, citons Savary 21 : "[marchand] ce terme signifie en général toute personne qui négocie, qui trafique, ou qui fait commerce, c'est-à-dire qui achète, qui troque, ou qui fait fabriquer des marchandises, soit pour les vendre en boutique ouverte ou en magasin, soit aussi pour les débiter dans les foires et marchés, ou pour les envoyer pour son compte dans les pays étrangers (...). Il y a des marchands qui ne vendent qu'en gros, d'autres qui ne vendent qu'en détail, et d'autres qui ne font tout ensemble et le gros et le détail. Les uns ne font commerce que d'une sorte de marchandise, les autres de plusieurs sortes; il y a ceux qui ne s'attachent qu'au négoce de mer, d'autres qui ne font que celui de terre, et d'autres qui font conjointement l'un et l'autre". Le mot "marchand" est donc un terme à caractère très général qui ne permet que de distinguer un individu par rapport à un autre en fonction de leurs activités principales respectives. A l'intérieur même de cette très vaste catégorie, on parvient cependant à distinguer le simple marchand du "marchand-fabricant" et du "négociant". Le "marchand-fabricant" est le plus facile à repérer. Ce terme désigne en effet un marchand qui a étendu son champ d'action vers l'aval de la filière à laquelle il appartient, c'est-à-dire qui s'est lancé dans les activités de production. Quant au "négociant" 22 c'est un marchand qui, de par l'éloignement, la fréquence et l'ampleur de ses interventions à l'extérieur des frontières, les risques pris et la qualité des relations nouées, a obtenu, en même temps que ce titre honorifique, la reconnaissance du milieu où il évolue ordinairement. Par dessus les multiples nuances qui caractérisent cet univers commercial hétérogène et sans cesse fluctuant, ce qui fait l'unité, la cohésion, de celui-ci, c'est premièrement son goût pour la liberté d'entreprise, deuxièmement son attachement viscéral au secret des affaires et enfin, découlant des deux premières caractéristiques, le fait d'assurer des transactions sans aucune garantie.

Au sein de la filière de la soie du XIX° siècle, la saison débute au printemps, en mars, avec la présentation à Paris des tendances de la mode. Les œufs sont mis à éclore le mois suivant et, une fois les feuilles achetées par contrat, les éducations commencent. Celles-ci sont suivies avec une attention toute particulière car de leurs résultats dépend la première fixation des cours de la matière première. Laurent Parlier 23 témoigne: "Notre récolte a donné les plus belles espérances jusqu'à la quatrième maladie24, mais depuis quatre ou cinq jours, il règne un vent du Midi qui la contrarie et nous avons depuis hier matin une pluie constante accompagnée de quelques tonnerres qui occasionne déjà des plaintes de la part des particuliers dont les chambrées montaient ou étaient prêtes à monter. (...) Cela est d'autant plus fâcheux que la pluie paraît être générale et diminuera à coup sûr considérablement le produit de cette récolte qui s'annonçait bien et que celle-ci sera réduite probablement à la médiocrité". Les ventes par anticipation et les avances aux producteurs durent ensuite du mois de mai à l'automne. Durant toute cette période et en l'absence de toute Bourse, les cours sont déterminés régulièrement à l'aide de synthèses dressées à partir des renseignements collectés auprès des correspondants ou des succursales. Dans leur incessant travail de fixation des cours en fonction de l'offre et de la demande, les marchands et les courtiers disposent de quelques foires importantes qui leur permettent de faire régulièrement des ajustements. Les plus courues sont celles de Bagnols, début juillet, qui permet d’estimer valeur et volume de la nouvelle récolte, Tournon, Aubenas, Carpentras en septembre et surtout celle de Beaucaire, "véritable thermomètre économique du Midi" avant celle d’Alès, fin août, où s’écoulent les surplus invendus. Fin septembre enfin, les foires allemandes de Francfort, et surtout Leipzig, où s'écoulent une grande partie des soieries lyonnaises, impriment une nouvelle orientation déterminante au marché de la soie. Tout en offrant les dernières opportunités à ceux qui n'ont pas réalisé les affaires espérées, l'arrivée des soies de la seconde éducation du Sud de l'Italie en intersaison, vers le mois de novembre, donne un dernier coup de fouet à la saison avant de dresser un bilan final à l'occasion d'une ultime foire se tenant à Privas en janvier où il est en effet possible "de voir s'il existe encore une certaine quantité de soie grège (…) sous réserve de stocks dissimulés à des fins de spéculation", sous-entendu "pour pouvoir tenir jusqu’à la prochaine récolte".

Ce marché fonctionne alors selon des modalités identiques depuis au moins l'époque Moderne. "Brouillons ou exaltés, les fileurs provençaux ou rhodaniens excellent à se jeter sur les cocons dès leur apparition, quitte à connaître ensuite les pires difficultés d'écoulement de leurs grèges (...) les folies des fileurs du Vivarais ont plus contribué à l'augmentation que le déficit des cocons selon un expert de Beaucaire. Pris dans leur ensemble, les fileurs sont d'ailleurs de pauvres gens; car, en demi-paysans qu'ils sont, ils n'ont que peu de défense quand a sonné l'heure de la vente. Leur horizon est en effet des plus limités. (...) Les mouliniers sont donc leur contrepartie normale. (...) La profession groupe des personnages de tout poil et de toute condition. Beaucoup sont des artisans ruraux, très proches des fileurs (...) Il en est (...) qui se pourvoient en grèges (...) et ont en magasin de quoi s'occuper jusqu'aux approches de la récolte. Ceux-ci sont d'authentiques industriels qui établissent des prix de revient et travaillent sur des prévisions fondées (...). Leurs relations avec Lyon et Guérin sont variées: s'ils expédient constamment en consignation, ils achètent aussi des grèges d'Italie (...)". Ce dernier précise que dans les rapports d'homme à homme que les marchands peuvent avoir avec les filateurs ou les magnaniers, la mise scène a une importance capitale. Cocasse, il ajoute que dans le domaine de la mise en scène, les Italiens et les Provençaux sont les champions du genre, évoquant sans cesse la "rapacité des marchands" et poussant des "plaintes déchirantes" à l'adresse de Lyonnais accusés de "les faire mourir à coups d'épingles". En définitive, coincée entre Beaucaire pour les grèges et Leipzig pour les tissus, Lyon ne commande pas l’ensemble de la filière internationale de la soie. Labasse écrit : "il est vite dit que Lyon est l’arbitre des prix (…) Jeu difficile entre les fabricants qui crient toujours à la baisse et les producteurs, mouliniers surtout, constamment en retard ou en avance (…) en raison du décalage de leur information. En gros, ils ne connaissent qu’une attitude en présence du fileur (…): l’achat (…) sans souci ou presque des débouchés. (…). Ils harcèlent le marchand de soie. Celui-ci sait bien, s’agissant d’un article de luxe, qu’en définitive c’est le fabricant et à travers lui le consommateur qui feront le prix. On pourrait même dire le consommateur étranger. Car dans les belles années le marché national n’absorbe guère plus de la moitié de la production (…). Guérin et ses correspondants sont formels dans leur confirmation : Beaucaire fixe les cours des grèges. (…) A l’autre bout du circuit les foires d’Allemagne, celles de Francfort et d’Hambourg et surtout les deux foires de Leipzig, le 29 septembre et à Pâques, ont à Lyon une résonance profonde". De ce fait, "Le rôle du marchand de soie dans le mécanisme des prix est loin d’être passif (…) pour trois motifs. D’une part il a les moyens, matériels, par ses magasins, et financiers, par sa fortune, de stocker et par là de régulariser des cours trop saccadés. D’autre part, il tient à sa merci, par le crédit, un certain nombre de fabricants et calme leurs excès quand il convient. Enfin, placé au carrefour de l’information, il est susceptible de prendre des décisions à la fois spéculatives et raisonnées extrêmement rapides. Ses stocks, sa fortune, ses crédits chez les fabricants et ses informations font du marchand de soie le principal régulateur des mécanismes de fixation des prix du marché. En jouant alternativement de l'un ou de l'autre des moyens de pression dont il dispose, au rythme des différents marchés ou foires, il tempère ou revigore les cours de la matière première 25 . Dans la fixation des prix, entre marchands et courtiers, tout est affaire d'estimations justes, d'anticipation correcte et de sagesse. La détermination des prix est constamment fluctuante et le marché animé en permanence sans qu'il soit réellement possible de réglementer celui-ci. La loi de l'offre et de la demande est la seule loi qui prévale.

Entre les nombreux marchés de cocons, de grège et d'ouvrées, on comprend que la caractéristique majeure du marché des soies, c'est sa fluidité, le perpétuel et incessant renouvellement de ses acteurs, du moins dans sa partie commerçante. Labasse constate: "L'extrême sensibilité du marché est un objet constant de préoccupation (...)". La soie étant une marchandise concentrant une très forte valeur sous un faible volume et ses cours étant extraordinairement fluctuants, les opportunités et les risques ne manquent pas. En permanence, au gré des fortunes et infortunes, toute la hiérarchie des animateurs du marché est régulièrement bouleversée. On est sans cesse sous la menace de passer du Capitole à la Roche Tarpéienne et le métier devient de plus en plus "à hauts risques" au fur et à mesure de l’extension géographique des interventions. Parce que les prises de décision y sont toujours rapides et orales, les rapports d'homme à homme sont fondamentaux. "Le gros des ventes de Guérin s'effectue (…) à Lyon même, entre les mains des fabricants. C'est ce qui explique la discrétion presque totale dont s'entourent ces opérations. Tout se passant sur place, par l'intermédiaire des courtiers et avec mise à disposition immédiate de la marchandise, il n'est pas besoin de lettres ni de bulletins d'envoi" 26 . Les risques liés à la gestion physique et financière de la marchandise sont à la hauteur des gains possibles: énormes. Le principal d'entre eux est lié au taux d'hygrométrie de la soie. Au début du XIX° siècle, le problème est bien connu. En 1750, des marchands turinois ont tenté de trouver une solution 27 et au XVIII° siècle toujours, une Condition est créée à Lyon. Malheureusement, les chaleurs d’été et les brouillards d’hiver rendent celle-ci inefficace. C'est finalement en 1831, en mettant au point un procédé de la réduction en un état de siccité absolue des échantillons, que Léon Talabot parvient à résoudre le problème du contrôle du poids exact de la soie, quatre ans avant l'adoption du système métrique par la place de Lyon. Néanmoins, le passage à la Condition n'étant pas obligatoire, le piquage d'once, procédé consistant simplement à surcharger la soie en eau ou en toute autre matière, continue de brouiller les relations entre les différents manipulateurs de soie, les uns et les autres s'accusant mutuellement de chercher à gruger le partenaire de la transaction. Le 30 mars 1839, une lettre adressée au président de la CCIL à propos d'une loi prévoyant l'adoption du système métrique dans les usages commerciaux pour le 1er janvier 1840 rappelle encore: "la soie est peut-être la marchandise dont les poids de vente aux sources varient le plus. Dans les départements de production, leur comparaison au poids métrique présente des différences en moins depuis 16 jusqu'à 26%." 28 . Enfin, en ce qui concerne les conditions d'acheminement, en 1810 29 , par exemple, celles-ci, entre l'Italie et la France restent précaires, aléatoires et, dans tous les cas, fort lentes. Assurés par voie terrestre et payés à façon, les prix et la durée des transports sont déterminés approximativement. Le brigandage est fréquent. Au total, "les soies de Campanie et de Calabre qui proviennent de la deuxième récolte du mûrier (...) n'arrivent à Naples qu'à partir de fin juillet et (...) compte tenu des délais de route, ne sont disponibles à Lyon qu'à fin novembre" 30 .

Quant aux risques financiers, ils sont nombreux, variés et quotidiens car le marchand de soie assure également l'indispensable crédit dont chaque opérateur de la filière a besoin. Bien souvent en effet, ceux-ci accordent à leurs commettants, les producteurs, une avance à valoir sur le produit de la vente tandis qu’ils accordent des crédits aux fabricants. "Le marchand de soie a en effet la lourde tâche de financer les uns et les autres en amont et en aval sans jamais pouvoir déterminer si la saison qui vient sera fructueuse pour tout le monde et lui permettra de récupérer sa propre mise. Par des prêts ou des paiements anticipés d’achats aux filateurs, ou même parfois aux magnaniers eux-mêmes, qu’il ne fera en réalité qu’une fois les cocons ou les fils sur les marchés, il encourage financièrement la sériciculture. Il paye donc déjà sans avoir vendu la moindre balle de soie. Il lui faut ensuite avoir les reins suffisamment solides pour effectuer ses multiples transactions sans être payé par des fabricants qui ne le feront qu’une fois leurs étoffes écoulées sur le marché 31 ". Les impayés sont une grosse source d'ennuis pour les marchands de soie, notamment le risque d'insolvabilité à la charge du tireur d'une traite. Labasse cite par exemple le cas d'un fileur orangeois toujours à découvert huit mois après ses consignations et, au début de 1810, celui une maison spécialisée depuis 1797 dans la livraison aux Etats-Unis, qui ne parvient pas à rapatrier ses fonds, bloqués chez son banquier américain, et qui doit suspendre ses paiements et ses commandes à Guérin en mars 1811. Comme le précise Henry Morel-Journel 32 un demi-siècle plus tard: "pour exercer le commerce de la soie, il faut avoir les moyens de payer avant d’avoir vendu et d’autre part, il faut avoir les moyens de vendre avant d’être payé". Activités commerciales et bancaires sont alors indissociables: la santé des premières détermine celle des secondes et vice versa. Le marchand détermine donc seul sa prise de risques. Or, au début du XIX° siècle et jusqu'à la mise au point d'un circuit bancaire étendu et performant, celle-ci est particulièrement importante. La circulation métallique est très exposée et les billets peu prisés. La thésaurisation est largement répandue et on manque constamment de numéraire 33 . De ce fait, "l’ensemble des transactions repose sur le crédit" comme le "rompu du mois" qui consiste à accorder un crédit gratuit à un fabricant, d’au minimum dix jours sur le mois en question 34 . Dans ces conditions, la plus grande peur du marchand ou du négociant, c'est la spéculation. Par exemple, Labasse cite le cas d'un petit négociant en soies locales de Virieux, dans la Loire, qui détourne les fonds qu'il reçoit pour trafiquer sur l'huile d'olive et l'eau-de-vie 35 . Le spéculateur fait partie de la filière. Il en est l'élément le plus incontrôlable et le plus dangereux. Il en est le seul véritable ennemi car c'est lui qui, guidé par sa seule avidité, empêche d'établir des prévisions fiables et infléchit les cours à la hausse ou à a baisse, provocant ainsi immanquablement des catastrophes aux conséquences dramatiques pour la plupart des animateurs du marché de la soie.

Notes
21.

cité par Paul Delsalle dans son article "Marchands, négociants, industriels dans l'ancienne France" in Gé-Magazine n°159, pp.18-25, extrait de son livre L'Europe des marchands, à paraître.

22.

P. Delsalle précise que ce terme est issu, au XVI° siècle, de l'italien "negoziante" qui veut dire "marchand". C'est au XVIII° siècle, avec le développement du commerce transocéanique, et la naissance de la distinction entre "petit risque" et "grand risque" (P. Léon, Papiers d'Industriels et de Commerçants, 1976) que le terme devient valorisant.

23.

Jean-Paul Chabrol, "Laurent Parlier, négociant en soie" in Gé-Magazine n°130, pp. 24-26, extrait de son livre Les seigneurs de la soie, trois siècles de la vie d'une famille cévenole (XVI° - XIX°) paru aux Presses du Languedoc, 1994, 317 p.

24.

Parfois, on désignait ainsi la mue du ver à soie.

25.

Pour toute cette partie, Labasse, Le commerce des soies à Lyon et la crise de 1811, PUF, 1957, 136 p, pages 40 à 55.

26.

Labasse, p.41

27.

Gueneau, dans Lyon et le commerce de la soie, 1923, 266 p, précise, p.173 : "Condition" vient de l’italien "Condizione", c’est-à-dire "conditionnement".

28.

CCIL Condition des soies, usages commerciaux, 1839-1937. Ceci explique que le poids utilisé sur la place de Lyon soit alors le "poids de marc", soit 2,8% en plus par rapport au kilo. Pour sa part, P. Scott, dans Le Livre de la soie, Imprimerie Nationale ed., 1993, 255 p, p.184, explique l'existence des célèbres traboules lyonnaises par le souci de préserver la précieuse marchandise lors de ses multiples manipulations à l'extérieur de l'humidité néfaste des bords de Saône.

29.

Labasse, pp.22-23

30.

Respectivement pages 22-23 et page 46.

31.

Labasse

32.

Cité par Michel Laferrère (Lyon, ville industrielle, essai d'une géographie urbaine des techniques et des entreprises, PUF, 1960, 541 p.); conférence sur le commerce international de la soie, Bâle, Société d'Economie Politique et de statistique de Bâle.

33.

En 1790, les Lyonnais s'étaient opposés à la création d'une Caisse d'Escompte car crainte des expédients de trésorerie et par méfiance envers les billets.

34.

Labasse souligne à la fois l'importance des questions monétaires, bancaires et, dans le cas de transactions internationales, de change, mais aussi l'impossibilité d'en étudier les mécanismes tant ceux-ci sont complexes.

35.

p.33