2.5. L'APOGEE DU CAPITALISME LYONNAIS

Toutes ces déclarations et ces projets s'inscrivent dans une conjoncture d'incontestable ouverture et d'accélérations des économies occidentales. Industries, banques, commerce, transport, tout semble alors bénéficier d'un contexte diplomatique parmi les plus calme de l'Histoire. De 1860 à 1870, en effet, le théâtre diplomatique européen est serein. La formation des unités allemande et italienne ainsi que la "Question romaine" troublent à peine cette conjoncture et la CCIL qui prend juste acte du conflit entre l'Autriche et l'Italie et du "différend" germanique en 1866. Par contre, sur le continent américain , si l'achat de l'Alaska en 1867 pour 7,2 milliards de $ passe complètement inaperçu, la guerre de Sécession et la révolution mexicaine sont suivies de très près car, de plus en plus, le sort des industries européennes est lié à leurs débouchés extérieurs. A partir de 1860, la perception des marchés évolue et les stratégies des entreprises commencent à changer radicalement d'échelle. Entre 1860 et 1913, la production industrielle mondiale va croître de + 3,7% par an. La Révolution Industrielle impose son rythme à toutes les entreprises. Le volume des investissements s'inscrit désormais dans une perspective au minimum nationale. La différence entre petit et grand capitalisme se traduit par la distinction de plus en plus nette entre d'une part les dépôts à vue, à terme et comptes courants, et d'autre part, la gestion de liquidités 264 . L'univers de la banque se divise alors en trois, banques d'affaires, banques de dépôts et banque de crédit hypothécaire 265 . Servi par les améliorations notables de la technique dans le domaine logistique et activé par une concurrence grandissante, le secteur commercial connaît des bouleversements considérables 266 . Le montant des marchandises en circulation dans le monde qui était de 10 milliards de francs-or en 1830, atteint 30 milliards en 1850 puis 58 milliards en 1870. Désormais, une nation dépend économiquement de plus en plus de pays éloignés. Les foires comme Beaucaire disparaissent 267 au profit des commissionnaires et le producteur se rapproche du consommateur. Enthousiaste, en 1859, R. Lançon proclame: "le commerce qui suscite l'essor de l'économie en est devenu la condition première" 268 . Petit à petit, par le double jeu de la mécanisation et de la spécialisation des tâches, le marchand-fabricant tend à disparaître, le marchand devient négociant et le fabricant industriel. Le nombre de gens faisant du commerce augmente plus vite que la population et, surtout dans le commerce de gros, la tendance est nettement à la spécialisation. "Le commerçant n'a plus à s'occuper comme jadis du transport des marchandises, de la transmission des nouvelles, des questions de crédit ou des assurances" 269 . Entre 1850 et 1870, si la part de la Grande-Bretagne dans le commerce mondial continue de progresser, passant de 18 à 28%, celle de la France ne progresse que de 6 à 12% tandis que celle de l’Allemagne est multipliée par douze et atteint elle aussi 12%: le palmarès des puissances économiques commence à prendre un autre aspect et, tout comme pour le Ier empire, la France connaît une période de prospérité factice. En effet, si, les "années chemin de fer " 270 finies, en vingt ans, de 1850 à 1870, la valeur de la production industrielle passe de 4 à 12 milliards de francs et si entre 1859 et 1869, si la France double ses ventes à l’étranger, la nature de celle-ci reste inchangée. C'est ainsi qu'en 1869, six de nos dix premiers postes à l’exportation sont identiques à ceux de 1846 tout comme ils l'étaient déjà à ce moment-là à ceux de 1826. Composées de produits textiles ou agricoles, nos marchandises sont toujours destinées à une clientèle aisée mais surtout, parce que leur élaboration met plus en œuvre de savoir-faire manuel que technologique, elles sont particulièrement exposées à la moindre concurrence car aisément imitables. Son maintien dans le concert économique international, l'économie française le doit donc moins à ses propres efforts d'adaptation qu'à une volonté étatique. C'est sous cet angle qu'il faut percevoir le traité Cobden-Chevalier du 23 janvier 1860 271 tout comme les efforts législatifs destinés à favoriser l'émergence d'un capitalisme moderne. En simplifiant les modalités de création des SA, en favorisant l’établissement de Bourses d’échange de valeurs, ou par la loi du 23 mai 1863 272 , l’Etat adapte sa législation, favorisant l'émergence d'un système bancaire français structuré 273 .

Cette dynamique profite pleinement à une filière lyonnaise que la crise de la pébrine n'a nullement fragilisée, du moins en apparence. En 1859 en effet, les exportations lyonnaises atteignent le chiffre record de 500 M FF. En 1860 elles sont encore de 454 M FF, loin devant les exportations de tissus de laine, 229 M FF, ou celles de toiles de coton, 70 M FF ou bien encore de lin et chanvre, 15,4 M FF. A elles seules, les exportations de soieries représentent alors 61% du total des exportations françaises de produits textiles. Trois millions de kilo. de soie sont alors consommés par les 116.000 métiers à bras que compte la Fabrique. Tous les indicateurs sont au beau fixe. Dans le secteur de la chimie, Vergoin, de la maison Renard met au point un nouveau procédé de teinture, la fushine, tandis que la concurrence anglaise qui représentait alors une force de 150.000 métiers pour une production de 300 M FF est balayée par le traité de 1860. D'après les listes du Crédit Lyonnais de 1864, il existe 21 maisons installées à Lyon et à New York comme Gignoux, Payen ou bien Appold-Schulthess, un zuricho-lyonnais. Les fabricants Collon, Martin, Jandin et Duval, Permezel, ont alors une succursale à Paris et parfois même à Londres. Seules les grosses maisons spécialisées dans l'uni comme Bellon, Giraud et C.J Bonnet n'ont pas de représentation extérieure et passent par l'intermédiaire de l'une des deux cents maisons de commissionnaires spécialisées dans la vente de soieries à l'étranger. Entre 1865 et 1868, les ventes d'étoffes atteignent une moyenne annuelle de 350 M FF 274 . En 1866 la production de la Fabrique est de 350 M FF 275 . Selon P. Cayez, le chiffre d'affaire d'Armandy en 1868 est de 620.000 francs et le taux de croissance de la Fabrique ne descend pas en-dessous de 3% en moyenne annuelle entre 1850 et 1870. Toujours selon le même auteur, entre 1855 et 1873, les taux de croissance des chiffres d'affaires de Breban Salomon, Poncet, Bardon et Ritton atteignent respectivement les 6,3, 10,8 et 14,8 %. Ceux des sociétés Million, Montessuy, Martin quant à eux, sont compris entre 4 et 5%. Entre 1867 et 1873, le producteur de velours et peluches J.B Martin fait battre 1.300 métiers animés par 3.500 ouvriers travaillant pour un CA de 7 M FF. Villy, fabricant de foulards, et Montessuy, qui confectionne des crêpes, emploient respectivement, pour le premier, 1.200 ouvriers et, pour le second, 820 métiers et 1.250 ouvriers.

Conséquence logique de la guerre de Sécession, entre 1859 et 1861-1869, les exportations vers les Etats-Unis s'effondrent de 136 M FF de moyenne annuelle à 39 millions, soit un recul de 70% mais celles vers l’Angleterre compensent avantageusement en bondissant de 122 à 265 millions de francs entre 1861 et 1866, soit une progression de + 117% 276 . A l'inverse, en 1866-67, quand les exportations vers l’Angleterre reculent de 27% 277 , la perte est compensée par une stabilité retrouvée sur le continent américain et surtout le développement de celles vers la catégorie des "autres pays", notamment la Prusse et l’Autriche via la Suisse. En définitive, les exportations lyonnaises mesurées en moyennes quinquennales évoluent sans cesse à la hausse: 124,7 M FF en 1830-36, 134,7 en 1837-46 puis 274,7 en 1847-56 et enfin 414 M FF en 1857-66. Entre 1857 et 1861 la Fabrique exporte ses étoffes pour un montant de 420,4 M FF. Il faut voir dans ces résultats l'apogée d'une époque et d'une certaine Fabrique lyonnaise. Opportuniste, jouant habilement de son savoir-faire et de son image prestigieuse, celle-ci exploite à fond les modes et les occasions qui se présentent comme par exemple la mort du mari de la reine Victoria, Albert de Saxe-Cobourg en 1861. Affectés par cet événement la reine et ses sujets entament en effet une longue période de deuil très profitable à une Fabrique dont les étoffes noires sont depuis le XVIII° siècle la passion des Anglais 278 . C'est l'époque à laquelle, en 1865 plus précisément, les ateliers Gillet, spécialisés dans la teinture en noir d'étoffes non chargées, s'installent dans leur usine de St Chamond, près de St Etienne. Grâce à la SEP 279 , l'Union des Marchands de Soie et la CCIL les marchands de soie disposent des structures nécessaires pour se rencontrer et harmoniser leurs politiques avec leurs collègues fabricants et les banquiers. La CCIL notamment donne l'impulsion dans les domaines commercial et de la formation. Des subventions de respectivement 4.500 et 7.000 francs sont par exemple accordées pour les exposants de Porto en 1865 et ceux du Havre en 1868 280 . L'Association lyonnaise pour la propagation de l'enseignement 281 est créée en 1864 et de nombreuses allocations d'enseignement sont accordées comme les 2.600 FF aux cours de comptabilité commerciale pour femmes et les 1.500 FF à l'Ecole Centrale lyonnaise 282 .

Sur la base d'une épargne traditionnellement forte et parce que "Lyon regorge de "capitaux flottants qui ne trouvent à aucun moment leur plein emploi " 283 le secteur bancaire lyonnais prend son essor. Mais, parce qu'il s'appuie depuis toujours sur un réseau de banques privées originaires du négoce de la soie comme Droche-Robin, et que "le développement des entreprises textiles s'est réalisé par l'autofinancement, par le réinvestissement des profits et par une forme dérivée, la commandite familiale" 284 , ce dernier conserve un caractère très original, à la fois régional par son réseau d'agences et international par les affaires de négoce traitées 285 . Ce secteur reste très secret lui aussi mais on estime en 1862 que les banquiers privés ont plus de poids que la Banque de France 286 . Comme le dit J. Bouvier, vers 1860, hommes d'expérience et capitaux sont là et "pour le soyeux (…) les questions de crédit sont arrivées à l'ordre du jour" 287 . Le Crédit Lyonnais est donc fondé en 1863 par Henri Germain, qui, à lui seul, possède 2.150 actions. Un "noyau dur" de 353 actionnaires, composé de banquiers et soyeux en verrouillent le capital initial. On y trouve Veuve Guérin & Fils, Aynard, Ruffer, Veuve Morin-Pons, des négociants en soies, A. Dufour pour 550 actions, Louis Payen, Auguste Sévène, le secrétaire de la CCIL, Jean Tisseur, Paul Chartron et Adolphe Girodon auxquels il faut rajouter 70 Suisses ainsi que des négociants milanais et piémontais, ce qui fait très justement dire à Bouvier: "banque de Lyon, le Crédit Lyonnais est pour une part notable banque de la soie" 288 . Reflet de ce lien très fort entre cette banque et le commerce de la soie, en 1870, sur les 2.526 correspondants y ayant un compte courant, 2.461 sont européens, parmi lesquels 1.748 Français, 192 Italiens, 144 Suisses, 80 Allemands, 35 Africains, 18 Asiatiques et 12 Américains 289 . "Le Crédit Lyonnais sort tout armé des exigences du "centre" lyonnais. Son histoire est inséparable de l'édification d'un nouveau système de relations économiques"290. La preuve en est que dès février 1865, l'année de création de sa future concurrente, la Hong-Kong & Shanghai Bank Company, une succursale est ouverte à Marseille et, quatre mois plus tard, une autre à Paris. Dans la foulée, d'autres banques sont fondées comme la Société Générale et Société Marseillaise de Crédit en 1864 puis, l'année suivante, la Société lyonnaise de Dépôts, de Comptes courants et de Crédit Industriel, créée à l'initiative du Crédit Industriel et Commercial et de la Société des Dépôts et Comptes courants, tous deux établissements parisiens venant chasser sur les terres lyonnaises 291 .

Complément indispensable de Lyon, Marseille connaît elle aussi une expansion soutenue. Entre 1855 et 1874, par exemple, le nombre de ses habitants augmente de 117.000 habitants, sa population atteignant 312.864 âmes 292 . Le 10 septembre 1860, la Palais consulaire de Marseille devient Palais de la Bourse et en 1862 les Messageries Impériales inaugurent leur service vers l'Asie 293 . Lors de l'inauguration des docks de La Joliette, en 1863, le ministre des Finances Fould déclare: "Si (...) le percement de l'isthme de Suez réussit, Marseille deviendra le centre des relations entre l'Europe et l'Asie. C'est d'ici que partiront de nombreux navires chargés de porter aux Indes et en Chine les produits de notre industrie et les bienfaits de notre civilisation (...)". La concurrence entre La Joliette et les quais privés fait baisser les tarifs et le coût du débarquement à quai qui était de 5,95 à 6 francs la tonne pour des céréales passe à 3,75 avec le dock. Rien que pour l'année 1864, les Docks et Entrepôts sont officiellement ouverts le 1er janvier, la CCIM crée la Faculté des Sciences ainsi qu'un cours de Géographie commerciale et les Messageries maritimes prolongent leur ligne vers Yokohama. En 1868, date à laquelle la navigation à voile compte pourtant encore pour 52%, à Marseille le bateau à vapeur détrône le bateau à voile. Le coût du fret de ce port pour l'Indochine qui était de 1.000 francs en 1860, s'abaisse à 950 francs dès 1869 294 . Les armateurs commencent à faire fortune comme J.B Pastré, président de la CCIM de 1852 à 1866, qui s'enrichit en Egypte. C'est le temps des armateurs grecs, du développement du commerce de la soie ainsi que du pétrole et en 1869 il est courant de dire que "Marseille est appelée à devenir l'entrepôt du monde" 295 . Comme le montre le tableau ci-dessous, en 1869, la cité phocéenne semble prête pour le commerce transocéanique.

Notes
264.

Cette gestion comprend elle-même deux niveaux: opérations à court terme (avances sur titres et marchandises ainsi que reports en Bourse, c'est-à-dire des avances d'argent aux spéculateurs et opérations escomptes sur des effets bancables, c'est-à-dire garantis par des personnes de confiance) et long terme (engagement des réserves mais à forts taux d'intérêt et gros profits).

265.

Par exemple, le Crédit Agricole (créé en 1852), l’histoire de cette banque et l’étude de son influence sur le monde paysan, et plus particulièrement le secteur séricicole, restant à faire.

266.

Le premier câble sous-marin est posé sous la Manche en 1850, puis Londres est reliée à l'Inde en 1862. Dès 1865, on peut télégraphier de Londres vers l'Inde et le premier câble transatlantique est posé l'année suivante. Quatre ans plus tard, le réseau européen totalise déjà 500.000 KM. Londres se connecte à la Birmanie, à Hong-Kong puis Shanghai. Les premiers steamers sont lancés au milieu du XIX° siècle.

267.

dès 1800 en Angleterre, à partir de 1850 en France.

268.

R. Lançon, L'isthme de Suez et l'industrie de la soie, 1859

269.

Lacour-Gayet, Histoire du commerce Tome V, le commerce depuis le milieu du XIX° siècle,1952, 441 p.

270.

1840 - 1860, P. Léon, HESM, tome 4 p.111.

271.

lui-même complété par d'autres accords, avec le Zollverein notamment. La France accorde la clause de la nation la plus favorisée à 12 Etats d'Europe. De leur côté, influencés par les doctrines de Smith et J.B Say, les soyeux lyonnais sont pour une majorité d'entre eux très favorables au traité de 1860. Selon Gueneau, p.93, A. Dufour lui-même se trouve aux côtés de ses amis Cobden, Gladstone et Palmerston lors du célèbre traité.

272.

Cette loi "a pour but d'encourager les opérations qui se font par l'intermédiaire des commissionnaires et qui sont si usitées en Angleterre. Elles débarrassent en effet le producteur et le fabricant de tous les ennuis et détails du placement des marchandises. Ces opérations ont contribué pour leur part à la grandeur commerciale de l'Angleterre (...) M. Hofman; Manuel du négociant; Paris; 1867; p.55.

273.

La collecte de l’épargne revient à des banques de prêts comme la Société Marseillaise de Crédit ou la Société Lyonnaise de Dépôts, respectivement créées en 1864 et 1865, alors que la mobilisation de celle-ci incombe à des banques d’affaires comme la Banque de Paris et des Pays-Bas.Le Crédit Industriel et Commercial est quant à lui créé en 1859.

274.

CCIL CRT 1865-1868.

275.

enquête de 1866 citée dans les CRT de 1865-1868.

276.

A cette date, Londres absorbe à elle seule 56,7 % des exportations françaises de soieries.

277.

Les exportations vers cette destination passant de 265 à 194 M FF.

278.

"Les étoffes noires étaient de tout temps recherchées. Après l'invention du lustrage, les taffetas noirs lustrés avaient eu, au XVIII° siècle, un énorme succès. L'Angleterre était passionnée pour nos tissus teints en noir". Pariset,p.381. De son côté, M. Laferrère, p.151, estime qu'en 1859 la moitié des soies teintes à Lyon le sont en noir et que de 1871 à 1876 sur les 2 à 2,2 millions de kilo. de cette matière première allant à la teinture, ce sont 800.000 d'entre eux qui sont consacrés à cette couleur. Pour Pariset, p.381 : "On estime que dans la totalité des soieries exportées de France [dans les années 1850-1860] les tissus noirs figurent pour 45%".

279.

Fondée le 22 février 1866. P. Dockès souligne son "empirisme anglo-saxon", (P. Dockès, Historique de la Société d'Economie Politique et d'Economie Sociale de Lyon 1866-1966, Lyon 2eme ed., 1973, 55 p, p.26) de par son absence de règlement ("la SEP est ainsi une création continue et une manifestation d'un pragmatisme quasi-britannique (…)".

280.

CRT 1868, pp. 212 - 214.

281.

qui devint par ailleurs la Société d'Encouragement professionnelle du Rhône.

282.

"(…) le meilleur moyen de venir en aide aux classes ouvrières est encore de les instruire (…). L'instruction relève la dignité de l'ouvrier et aplanit devant lui les voies qui mènent à l'aisance" CRT 1868, p.198.

283.

J. Bouvier, Naissance d'une banque: le Crédit Lyonnais, Flammarion, 1968, 382 p, p.26.

284.

P. Cayez, Histoire de Lyon, p.252

285.

Depuis longtemps, les connexions avec Londres, Istanbul et Milan avaient familiarisé les Lyonnais avec les transactions internationales.

286.

Il y a alors vingt et une banques privées à Lyon.

287.

Naissance d'une banque, le Crédit Lyonnais, Flammarion, 1968, 382 p, p.17.

288.

Et non des soieries car "le négoce des tissus, disséminé entre les maisons de commission, n'a pas l'envergure de celui de la matière première", p.124.

289.

"éventail correspondant aux liaisons commerciales essentiellement dues à la soie et aux soieries"; Bouvier p.63

290.

Bouvier, p.354

291.

D'ailleurs, cette banque passera sous contrôle lyonnais en 1881.

292.

O. Teissier, Histoire du commerce de Marseille 1855-1874, 1878, p.9.

293.

Respectivement en janvier 1860 et en 1862, les sociétés anglaises P & O et China & Japan Steamship Navigation C° étendent alors leurs services de la Chine vers le Japon. En 1864, la firme américaine Pacific Mail leur emboîte le pas.

294.

Ministère des Travaux Publics, Les ports maritimes de la France, Marseille, Tome VII

Paris, 1895, 592 p.

295.

Cité par: CCIM, La Chambre de Commerce de Marseille 1599-1949: passé, présent, avenir

1949, 110 p.