3.1. LES CONSEQUENCES DES CRISES DE LA DECENNIE SUR LA FABRIQUE LYONNAISE

Les résultats élogieux à l'exportation ne doivent pas occulter le fait que la partie aval de la filière lyonnaise est durement touchée par les répercussions de la crise du milieu du siècle puis de la guerre de Sécession nord-américaine. Déjà entre 1859 et 1861, les exportations chutent de 33%. A Nîmes, les ateliers de soyeux qui étaient spécialisés dans le châle, pièce de l’habillement en vogue en France depuis le début du XIX° siècle, se reconvertissent dans le tapis. En 1861 les trois quarts des métiers lyonnais cessent de battre et en 1864 "le nombre des ouvriers piqueurs et liseurs de dessins est ramené de 400 à 150" 325 . Le témoignage de la CCIL est éloquent. Au moment où la Fabrique lyonnaise subit le contrecoup de la crise, le traité représente selon les propres dires de ses principaux animateurs, un "secours providentiel": "sans le traité avec l'Angleterre de 1860 les pertes seraient plus grandes encore" 326 . La crise de 1865-1866 affecte la succursale du Crédit Lyonnais à Marseille qui à cette occasion fait une perte de 700.000 francs, des négociants ayant été compromis dans les affaires du bey de Tunis. L'année suivante, Lyon fait grêve. La part des tissus fabriqués sur commission diminue tandis que progresse la consignation, c'est-à-dire le dépôt des tissus chez les vendeurs aux frais du fabricant, procédé plus dangereux, auquel seul un développement accru de la concurrence peut obliger à avoir recours. En 1864 par exemple, 64% des actifs de la faillite du fabricant Bois sont constitués de consignations en Grande-Bretagne, aux Etats-Unis et au Brésil 327 . Ces crises suscitent ou accélèrent incontestablement les tendances toujours renouvelées de la demande dans le secteur textile. Ainsi, les exportations de façonnés vers les Etats-Unis reculent de 35 M FF en 1859 à 1 million en 1865 et celles à destination de l'Angleterre de 5 à 1 million également 328 . Toutes destinations confondues, les ventes de cet article chutent entre 1859 et 1866 de 66 à 7 M FF tandis qu'au contraire, celles de soieries unies s'envolent. L'Angleterre qui en achetait pour 51,8 M FF en 1855-58 en prend pour 70 millions en 1859, 86 millions en 1860, 131 millions enfin en 1864 329 .

Commencé avec Worth durant la période 1845-1850, ce déclin du façonné, en même temps que l'affirmation de l'ère de la consommation de masse, est confirmé pendant la crise du milieu du siècle. La publicité fait alors ses débuts et les premiers grands magasins ouvrent leurs portes comme Le Bon Marché à Paris en 1852 ou Harrods & Mapples à Londres, La Belle Jardinière en 1856, Le Printemps et La Samaritaine enfin en 1869. Worth et les couturiers vulgarisent de plus en plus la confection personnalisée, c'est-à-dire la réalisation d'un modèle pour chaque cliente à partir d'un tissu particulier. La production lyonnaise doit s'adapter à une demande qui réclame toujours des matières premières de qualité mais qui est aussi devenue beaucoup plus élastique et qui exige désormais des prix beaucoup plus raisonnables. La crinoline par exemple, impose toujours d’importantes quantités de tissu pour sa confection 330 mais désormais seule compte la dernière épaisseur. Cette dernière reste de soie pure tandis que pour les six ou sept jupons du dessous on se contente, puisque ceux-ci échappent au regard, de soie mélangée. Les gammes de soieries s'étoffent et, en définitive, la différence entre une crinoline de luxe et une autre d’usage courant c’est le fait que pour l’étoffe de dessus, la première soit composée de soie façonnée, la seconde de soie unie. Or, les consommatrices de cette dernière catégorie d’article sont celles qui suivent de plus près les évolutions de la mode. Comme elles n’ont pas toujours les moyens de renouveler leur garde-robe à chaque changement de coloris en vogue, mais qu’elles constituent la clientèle la plus nombreuse et la plus lucrative, il faut donc leur donner la possibilité d’adapter leurs anciennes crinolines au goût du jour à moindre frais. Pour cette raison, le secteur de la teinture devient primordial. Voilà pourquoi cette dernière industrie qui avait commencé à se développer dès le début du XIX° siècle et entrepris sa concentration dès 1853, connaît un nouvel élan sous le Second Empire 331 . C'est ainsi qu'en 1865, date de l'apogée de la teinture en noir des soies non chargées, les ateliers Gillet, s'installent dans une usine à St Chamond, près de St Etienne pour y produire leur spécialité, le "souple fin" tandis que J.B Martin s'installe à Roanne et C.J Bonnet à Jujurieux 332 . A la fin du Second Empire, à elle seule, la teinture en noir emploie 3.500 personnes, celle en couleur n'en faisant travailler que 1.165 seulement 333 .

Entre 1860 et 1870, si l'on constate une confirmation de certaines tendances dans la demande globale dans le secteur des soieries, il n'y a par contre aucune accélération des rythmes de renouvellement des modes. Ces dernières varient encore peu. En 1863, les broderies berlinoises sont en vogue à la Cour de Napoléon III puis Worth, avec l'aide de la princesse de Metternich et le soutien de l'impératrice Eugénie, lance successivement en 1865 et 1868, le "costume princesse" puis la "polonaise", robe à double jupe mais beaucoup plus économe en tissu. Par conséquent, par le triple le jeu de la croissance démographique, de la protection de l'Etat impérial et de l’enrichissement global de la population, les volumes d’étoffes en soie à fournir sont toujours importants, ce qui permet d'amortir les crises. Par contre, les gammes ont désormais de plus en plus tendance à être nettement différenciées et le fabricant doit commencer à savoir adapter très exactement sa production et sa stratégie de vente au type de demande à laquelle il a choisi 334 de répondre. Et c'est là que le bât blesse. Alors que tout annonce qu'à l'avenir il sera de moins en moins possible de fabriquer des étoffes à partir de moyens de production lents et difficilement adaptables, que les machines 335 au contraire devront de plus en plus être adaptées au type de produit et d'utilisation très souple, la nature de la demande en matière de tissu de soie contraint alors les fabricants à continuer de produire avec des métiers à bras. En effet, les tissus fabriqués à l’époque doivent encore être lourds et raides pour des robes devant être amples. Ainsi, en 1870 la crinoline est-elle encore remplacée par la tournure, robe confectionnée dans des tissus initialement prévus pour les rideaux et l'ameublement. Il faut donc donner une très forte torsion au moulinage et avoir recours à la charge ou à l’assouplissage 336 . Tous ces procédés et traitements affaiblissent le fil. Par conséquent, on ne peut utiliser que des fils suffisamment solides comme ceux des soies robustes des Cévennes 337 qui sont de leur côté devenus trop chers à cause de la pébrine. On leur a donc substitué les soies chinoises mais celles-ci sont mal filées et irrégulières, ce qui oblige, puisque la manœuvre du peigne doit être variée, de les travailler...au métier à bras. Là se situe le goulot d'étranglement de la Fabrique lyonnaise car, préparées de cette façon, même à partir d'une matière première peu onéreuse, les étoffes confectionnées sur Jacquard restent coûteuses.

Voilà qui explique pour une bonne part que "la Fabrique recule (…) devant la construction d'usines mécanisées" ou que "la manufacture et l’usine apparaissent en différents points du circuit technique des fils de soie et des tissus de soierie" 338 mais "qu'elles ne se substituent pas à l’atelier artisanal" 339 . Il est vrai que pendant le Second Empire, on n’observe pas de mouvement de modernisation puissant dans le secteur textile lyonnais et que, somme toute, la Fabrique a fort peu profité de l’opportunité des traités de 1860 pour moderniser ses ateliers. En 1858 le nombre de métiers mécaniques regroupés à Lyon, St Etienne et St Chamond n’est que de 5.000 et en 1873 sur 120.000 métiers tissant des soieries à Lyon, 6.000 environ sont mécaniques, la plupart étant même plus précisément localisés dans l’Isère 340 . Entre 1855 et 1867, le nombre de firmes recule de 119 à 110 alors que le CA total passe lui de 161,65 à 269,85 M FF. En 1867, les dix-sept firmes les plus puissantes, soit 15,5% du total et réalisant un CA supérieur à 5 M FF, assurent à elles seules 52% du CA total. Mais à l'opposé, les 69 entreprises ne réalisant qu'un CA inférieur à 3 M FF, comptent pour 62% du total des sociétés mais n'assurent que 23% du CA total. Pour abaisser le coût de leur production, les fabricants lyonnais se contentent en définitive d'appliquer les mêmes recettes que leurs concurrents en Prusse ou en Suisse 341 , le travail à l’extérieur présentant trois avantages très nets: coût du capital mobilier réduit, main d’œuvre moins coûteuse, plus appliquée et surtout plus docile 342 . De plus, la production d’étoffes unies à partir de soies irrégulières réclamant doigté et régularité, les économies réalisées sont encore plus importantes grâce au recours à la main d’œuvre féminine sous une forme qui avait été déjà testée au début du siècle, à savoir l’usine-pensionnat. Mais même cette formule est peu utilisée, puisqu’on n’en compte qu’une douzaine au milieu du XIX° et qu’elles sont principalement équipées de métiers à bras 343 . Au total, entre 1856 et 1872, le nombre des canuts lyonnais est passé de 35 à 30.000 alors que celui des travailleurs ruraux est passé de 21 à 80.000 entre 1840 et 1872. Rien que pour le Second Empire, le nombre des métiers lyonnais en 1868 est identique à celui de 1865, à savoir 100.000, et entre 1860 et 1868, 16.000 d'entre eux on été perdus. Une division du travail s'effectue en fonction des spécialités: les beaux tissus à fleurs sont tissés par les canuts de la Croix-Rousse, les unis noirs et de couleur sur les métiers des faubourgs, les articles légers et les foulards pour l'impression dans les campagnes de l'Ouest lyonnais 344 .

Ceci explique également que peu de perfectionnements techniques aient été réalisés durant cette période, P. Cayez parlant pour sa part "d'indifférence lyonnaise pour l'innovation technique" estimant par exemple que "les Lyonnais (...) furent peu inventifs et qu'ils s'appliquèrent surtout à introduire et à naturaliser des techniques étrangères (...)" 345 . Encore une fois, ceci n'est pas tout à fait exact. Deux machines au moins sont mises au point durant les années 1860. Il s'agit du métier de MM. Pin & Cie pour la fabrication des châles brochés en 1867 et du système Duseigneur pour le moulinage des soies en 1870. Le premier permet de passer de 10 à 30.000 coups de navettes par jour, réduisant le rôle de l'ouvrier à un simple rôle de surveillance 346 , le second, mis au point dans l'usine de Dieulefit dans la Drôme, révolutionne à lui seul une technique restée stationnaire depuis 1722, date à laquelle le lucquois Borghesano avait établi les premiers moulins ovales à Bologne 347 . Hélas, le premier concerne la production d'un article qui ne sera plus guère en vogue après 1870 348 et le second ne n'intéresse en rien le secteur de la production d'étoffes. Une telle atonie est tout de même surprenante car, malgré les crises à répétition, et comme le prouve le développement du secteur bancaire, de substantiels profits susceptibles d’être ré-investis ont été dégagés entre 1860 et 1870. M. Laferrère lui aussi s'interroge 349 : "Les obstacles économiques aux transformations de l'outillage et à l'organisation industrielle de la production sont (...) difficiles à saisir car en principe la lente évolution de la mode puis sa fidélité aux unis de soie pure auraient dû encourager les investissements industriels". Pour expliquer cela, il avance une hypothèse. Il estime en effet que les évolutions de la mode ont été dissimulées aux yeux des lyonnais par la hausse des exportations vers les Etats-Unis d’une part et par la vogue du châle en France d’autre part. siècle Pour expliquer le manque d'efforts des Lyonnais pour se reconvertir, il évoque les "retards habituels de la grande consommation et des marchés lointains sur la haute mode parisienne", ainsi que le fait qu’en 1860 l’Angleterre "prend encore à Lyon pour 5 M FF de façonnés" 350 alors que cette mode n'avait qu'un caractère éphémère, liée qu'elle était à l'impératrice Eugénie qui s'inspirait beaucoup du XVIII°. Il est vrai que par ses commandes de soieries luxueuses, la Cour de Napoléon III a pu entretenir les fabricants lyonnais dans la trompeuse illusion que les conditions de l'Ancien Régime étaient restées inchangées 351 mais d'autres Cours d'Europe entretiennent elles aussi cette impression sans que leurs industries de la soie respectives restent pour autant les bras croisés. Pareillement, on voit mal comment les 5 M FF de commandes anglaises de façonnés aient pu faire croire aux Lyonnais que le luxe pouvait encore faire vivre leur Fabrique. Ces 5 millions ne représentent en fait que 3% du total des ventes de soieries françaises dans ce pays 352 . Il en est de même aux Etats-Unis où la part des façonnés dégringole entre 1859 et 1865 de 25,7 à 3% du total des ventes françaises de soieries. Enfin, si l'on se fie à Permezel, en 1873 et par rapport à la production totale lyonnaise, on remarque que la production même d'étoffes façonnées de soie pure ne représente plus que 3,7% du total alors que celle des unis de soie pure, failles et taffetas souples et cuits, noirs ou couleurs, en représente à elle seule 70,5 %: les fabricants perçoivent donc fort bien les tendances mais pour rester compétitifs, ils préfèrent jouer sur la main-d'œuvre que sur l'appareil de production. Ceci explique "qu'au niveau des moyens matériels, la Révolution industrielle pénétre peu la Fabrique de soieries qui demeure longtemps une proto-industrialisation attardée" 353 . Autre recours, entre 1859 et 1868, les importations de soieries augmentent de + 318%, soit un bond de 5,5 milliards de francs à 23 milliards 354 . Les tissus allemands ou suisses ainsi importés complètent les gammes lyonnaises une fois francisés, c'est-à-dire bénéficiant de la réputation lyonnaise.

Notes
325.

Laferrère op.cit. p.128; en 1863 les ouvriers nîmois se mettent en grêve.

326.

CCIL / CRT 1859-1864.

327.

P. Cayez, p50.

328.

entre 1860 et 1865.

329.

Attention, la forte baisse des exportations vers l'Association allemande s'explique par le fait que les tarifs douaniers suisses sont plus intéressants. De ce fait, les soieries, qui partent en réalité vers la Russie ou l'Autriche, prennent plus volontiers le chemin de la Confédération helvétique. CRT 1865-1868.

330.

"La toilette féminine de 1830 à 1856 fut constituée d'un nombre incroyable de jupons superposés qui donnaient l'ampleur nécessaire à la jupe du dessus, à laquelle on réservait les belles soieries façonnées". M. Laferrère p.154; note 174.

331.

En 1851, le colorant violet d'un écossais, W.H Perkin, est en vogue parce que c'est la couleur de la robe de la reine Victoria à la Grande Exposition (P. Scott, Le grand Livre de la Soie, p.214) et à partir de 1857, P. Guinon, qui avait déjà mis au point le jaune à l'acide pitrique en 1849, commence à exploiter la "pourpre française" en compagnie d'Etienne Marnas. Dans quelle mesure d'ailleurs les progrès de la teinture, notamment le passage des colorants naturels aux colorants chimiques, en permettant de répondre aux exigences toujours nouvelles de la demande, ont-ils eux-mêmes contribué à l'accentuation et au renouvellement toujours plus rapide de celles-ci ?

332.

Pour d'autres détails sur l'évolution de ce secteur relire M. Laferrère p.148 et suivantes.

333.

P. Cayez, Histoire de Lyon, p.26.

334.

ou a été contraint, c'est selon…

335.

puisqu'il s'agit bien de cela…

336.

A ce propos M. Laferrère (p.147) précise fort justement que les soies souples (rappel: dont on a laissé une partie du grès pour alourdir le poids de l'étoffe que l'on va tisser) donnent des tons mats qui, encore un heureux concours de circonstances, sont à la mode après 1860 avec les failles!

337.

"Ils permettent le tissage des articles à compte fort, taffetas, failles ou celui des articles légers, mousseline, tulles, dentelles" M. Laferrère.

338.

Cayez, p.248.

339.

M. Laferrère op.cit. p.164

340.

Chiffres cités par M. Laferrère p.134.

341.

M. Laferrère dit : "la Fabrique de Zurich est presque exclusivement rurale" et il en est de même en Prusse rhénane (p.135). De leur côté les CCIL / CRT de 1865-1868 constatent l'existence d'une très forte poussée du mouvement d'émigration des métiers vers la campagne.

342.

Nos propres travaux de Maîtrise traitent en détail de ce thème particulier à la proto-industrialisation, toujours dans le secteur textile de luxe ou haut de gamme mais dans une autre région: L'industrie aux champs: l'exemple des tisseurs de la Fabrique sedanaise de 1830 à 1870 .

Université Paris VII; M. Perrot (ss. la dir.de); 124 p.

343.

La seule raison d’être de ces usines est en définitive d'avoir à éviter de trop longs déplacements à travers les campagnes pour la distribution de la matière première puis la récupération du produit fini, ainsi que d’épargner aux ouvrières venant y travailler les longs et pénibles déplacements entre leur lieu de travail et leur domicile.

344.

Laferrère, p.128.

345.

Le métier Jacquard lui-même est amélioré par un Parisien puis un Anglais avant d'être revu et corrigé par Verdol dont le modèle se développe à partir de 1860. Le fonds de la bibliothèque municipale de Lyon, par le nombre des ouvrages consacrés aux aspects purement techniques de la production textile, semble contredire l'existence d'un tel désintérêt de la part des Lyonnais. De plus, depuis 1857 l'école de La Martinière ne leur fournit-elle pas les cadres appropriés ?

346.

Ce qui fait écrire au rédacteur du CRT: "le tissage mécanique du châle est non seulement possible, il est trouvé" (CRT 1865-1868, p.265).

347.

Le gain de temps est considérable avec une augmentation de la production de 50%: 14 à 15 kilo de matière traitée par jour au lieu de 10 tout en supprimant 50% des fuseaux de filage et 1/3 de ceux de tors. CRT 1865-1868.

348.

La mode du châle avait été lancée par l'impératrice Joséphine au début du XIX° siècle.

349.

p.166.

350.

alors que cette mode est tombée à Paris et qu'elle avait un caractère éphémère, liée qu'elle était à l'impératrice Eugénie qui s'inspirait beaucoup du XVIII°sc: op.cit. pp.126-127.

351.

C'est ainsi que le décor à la Bérain composé de colonnettes symétriques, de rinceaux et d'animaux, datants du XVII° siècle fut réactualisé dans l'ameublement jusqu'en 1878 et que la "guerre de la crinoline" entretint un fort courant d'achat de soieries façonnées. Au Musée des tissus de Lyon, le manteau de Cour de l'impératrice Eugénie témoigne encore du luxe de l'époque.

352.

156 M FF de soieries vendues en 1860 en Angleterre.

353.

P. Cayez, Hist. de Lyon p.247.

354.

Ou bien encore une augmentation de 1,1 à 5 % par rapport au total des exportations.