Sous la pression des crises, les tendances du secteur du vêtement qui couvaient depuis le milieu du XIX° siècle s'affirment 576 , à savoir recherche accentuée de la baisse du coût et accélération du renouvellement des modes pour encourager la consommation. Tendance totalement nouvelle, la simplification, prônée par le mouvement "pour un habillement rationnel" 577 , abaisse le nombre des jupons de six ou sept à un seul et les premières écoles d'art textile apparaissent en Europe et aux E.U 578 . Entre 1870 et 1880, en passant de la Cour aux grands couturiers parisiens 579 , la maîtrise de la mode se rapproche du consommateur final moyen mais s'éloigne de la production qui doit dès lors supporter tout le poids des évolutions. L'accélération du renouvellement des modes, à laquelle d'ailleurs le maintien d'une demande complètement artificielle n'avait absolument pas permis de se préparer, a de multiples et profondes répercussions sur une Fabrique lyonnaise qui se retrouve face à un véritable goulot d'étranglement. La première nouveauté, et sans doute la plus révolutionnaire, c'est que désormais il faut travailler vite. Cela suppose de pouvoir répondre à toute demande, éventuellement volumineuse, en très peu de temps. Les commandes sont passées au dernier moment 580 et la production textile tombe sous le diktat de la souplesse. Comme depuis une décennie les colorants artificiels permettent de teindre les soies écrues à la demande, l'habitude est donc prise de constituer des stocks de matière première que l'on traite au dernier moment 581 . Cette solution n'est pas foncièrement mauvaise puisque, du fait du coût de la matière première, les stocks ne se dévaluent pas d'une année sur l'autre et que, de plus, ils permettent de compenser les lenteurs et irrégularités d'un tissage manuel que ce même coût de la matière première, par les capitaux qu'il mobilise, empêche de remplacer par des machines 582 . Les soieries, pures ou mélangées, parviennent ainsi à se substituer aux cotonnades dans une foule de colifichets et d'articles bon marché. Le problème, c'est qu'en ne cessant de répondre aux exigences toujours renouvelées de la demande, les fabricants se livrent à une sorte de surenchère de la création reposant sur des stocks soigneusement renouvelés 583 . Or, cette dernière est coûteuse et non rentable. Quelle que soit la gamme en effet, Haute-Nouveauté, Fantaisie et Classiques, elle oblige en effet le fabricant à investir en permanence dans des nouveautés qui, du fait d'un copiage rendu rapide et facile 584 , puisqu'il s'agit plus d'une affaire de colorant que de dessin, se dévalorisent trop rapidement 585 . De plus, le rythme des créations de tissus étant incessant, il est de moins en moins possible aux tisseurs à bras de répondre rapidement à des commandes volumineuses 586 et ce sont eux qui en font les frais. En effet, chaque changement de coloris impose de démonter puis remonter chaque métiers. Les pertes de temps considérables qui en résultent restent à la charge d'un façonnier dont la production se renchérit 587 . En 1876, ce faisceau de contraintes débouche sur une crise de surproduction 588 et de spéculation sans précédent à laquelle il convient d'ajouter les effets financiers de la banqueroute de l'Etat ottoman.
Cette année-là en effet, une mauvaise récolte européenne, notamment italienne, et l'interruption des arrivages de Chine entraînent dans un premier temps une flambée de spéculation qui provoque une augmentation des prix de la soie de l'ordre de 80 à 100% 589 . Mais, dans un second temps, à cause du retour des soies chinoises, les prix s'effondrent dès la fin de la saison et la tendance à la baisse ne cesse de se confirmer les années suivantes 590 . De nombreux fabricants se retrouvent soudain avec des stocks de matière première complètement dévalorisés parce que constitués au moment où les cours étaient les plus hauts. La chute du prix de la soie entraîne donc de nombreuses faillites. La crise de 1876 est une véritable crise à la fois de liquidation et de renouvellement. 50% des métiers au moins se retrouvent sans travail. Entre 1876 et 1877, la production recule brusquement de 32%, passant de 454 à 309,5 M FF et, entre 1873 et 1879, les exportations françaises de soieries dégringolent de 478 à 226 M FF, soit - 52% 591 . En 1877, Pariset parle de "crise ouvrière terrible", entraînant un vaste mouvement de souscription sur tout le territoire. La phalange des fabricants lyonnais vole en éclats 592 et se reconvertit dans une gamme de produits encore inférieure à celle des unis purs. Pour ne négliger aucun débouché potentiel, elle diversifie sa production au maximum. Ainsi au lieu de fabriquer 23 catégories d'articles en 1873 en propose-t-elle désormais 47. A l'image des failles et taffetas noirs ou de couleurs qui assuraient 67,7% de la production totale à eux seuls en 1873 et qui n'en assurent plus que 12% en 1881, les unis de soie pure qui composaient 86,8% de sa production en 1873 n'en représentent plus que 45,7% huit ans plus tard. Par contre, dans les mêmes temps, les unis mélangés ont réussi leur percée, passant de 7,5 à 35,8% de la production de la Fabrique. Aucun type de soierie fabriqué n'assure désormais plus de 100 M FF de production, alors qu'il y en avait deux en 1873, les failles et taffetas noirs ou de couleurs. A l'opposé, il n'y avait que 17 types d'étoffes de la Fabrique en 1873 qui assuraient moins de 10 M FF de production alors qu'en 1881 ils sont désormais 35. Signe de temps difficiles, la Fabrique s'est lancée dans des productions marginales comme les tissus pour le Levant ou les Indes et, à partir de 1879, les "ornements d'églises et passementeries militaires". Seule la production lyonnaise d'étoffes de soie mélangée progresse. En 1876, elle est de 38 M FF, 68 en 1878, 124 en 1879, 170 en 1880, 155 en 1881, 140 à 150 jusque 1900. Leurs exportations progressent proportionnellement 593 , se substituant aux exportations de soie pure qui reculent sans cesse, passant de 169 M FF en 1877 à 135 en 1878 et 110 en 1881 594 .
Du côté des exportations, celles-ci sont descendues en-dessous de la barre des 300 M FF qu'elles ne franchiront plus en sens inverse avant le début du siècle. Entre 1873 et 1877, les exportations à destination de l'Est de l'Europe à travers la Suisse chutent de 112 à 2 millions de francs, soit une dégringolade de 98%. Aux Etats-Unis, les ventes passent de 134 millions pour 1870 à 49 pour 1878, soit -63%. Au total, entre 1873 et 1879 les exportations françaises de soieries s'effondrent de 52,7%, passant de 478 à 226 M FF. En 1887, N. Rondot 595 calcule que par rapport à un indice 100 des exportations lyonnaises en valeur des tissus de soie pour 1874-77, celles-ci atteignent 76 en 1881-83, soit un recul de -24%. Des parts de marché ont été perdues, notamment aux Etats-Unis où, entre 1868 et 1879, les ventes de Zurich progressent plus vite que celles de Lyon: de 12 à 26 M FF contre 29 à 37 M FF, soit des progressions respectives de + 116 et + 27% 596 . Confrontée à la défection de son principal client, les Etats-Unis, la Fabrique a su se tourner vers d’autres débouchés dans la catégorie des "autres pays" comprenant notamment la Russie, la Turquie, les pays d’Amérique Latine et l’Autriche 597 . La clientèle d'ordres 598 est abandonnée, la part des tissus fabriqués sur commission diminue et, comme lors des crises de la décennie précédente, la vente par consignation progresse 599 . Lors de sa faillite, 73% de l’actif de Doux reposent par exemple sur des consignations en France et en Angleterre. En 1876, la CCIL aux abois envoie à S. de Brazza des caisses d'échantillons de soieries "présumant créer des débouchés à l'industrie lyonnaise" 600 , trois ans plus tard F. de Lesseps est reçu à la CCIL et en 1880 celle-ci décide d'envoyer une "participation renforcée" à l'Exposition de Melbourne 601 , envisageant même de participer à celle de Mexico si une invitation officielle est envoyée au gouvernement, les relations étant en effet interrompues depuis la révolution 602 . En 1879 la CCIL, toujours elle, appuie le projet de création d'un poste consulaire français à Rangoon ou Mandalay en précisant: "la crise impose de ne négliger aucun débouché potentiel"603.Pour compléter les gammes, comme dans les années 1860, les importations de soieries étrangères passent de 11 M FF en 1865 à 48 M FF en 1881, soit une progression de 2,6% à 19,6% des exportations 604 . Pour maintenir leurs positions sur les marchés extérieurs, les fabricants lyonnais ont recours à des importations d'étoffes étrangères qu'ils se contentent de franciser en y imposant leur marque. En obligeant les entreprises à s'engager résolument sur la voie de la recherche de la baisse des coûts de production par le recours aux tissus mélangés et aux économies d'échelle 605 , cette crise a tout de même des effets positifs. Jusqu'alors l'organisation du traitement des filés de bourre de soie, schappes et fantaisies, étant très différente de celle de la filature de soie grège 606 , la mutation de l'appareil de production avait été différée 607 . Les événements contraignent les fabricants à s'adapter et dès 1876, on compte 8.769 métiers mécaniques adaptés de l'industrie cotonnière dans la région lyonnaise 608 . De 30.000 canuts en 1872, on passe à 20.000 en 1880 609 tandis que le nombre de métiers mécaniques passe de 7.000 à 19.000 610 . La mode américaine n'étant pas forcément la même que celle de Londres ou Paris, la production doit être extrêmement diversifiée pour répondre à la demande et l'appareil de production lyonnais devient très hétérogène. Les unis noirs ou de couleurs continuent d'être confectionnés sur les métiers des faubourgs tandis que les articles légers et les foulards sont tissés dans les campagnes 611 autour de Lyon.
En accueillant 16 millions de visiteurs, l'Exposition Universelle de 1878 paraît annoncer le redressement lyonnais et à l'exposition internationale de Sidney l'année suivante, les maisons représentant la Fabrique réalisent encore un beau tir groupé dans le domaine des récompenses. Le CA de la maison Tassinari et Chatel par exemple, qui était inférieur à 500.000 FF jusque 1870 atteint 1,4 millions en 1880 grâce à la création d'une succursale parisienne en 1874 qui, à la fin de la décennie, réalise 50% du CA total à elle seule 612 . Les bénéfices de la maison Arlès-Dufour qui s'étaient effondrés à -104.994 francs en 1876-1877, atteignent 241.465 francs la saison suivante pour culminer à 667.285 francs en 1880-1881 613 . Entre 1870 et 1880, le nombre de fabricants reste compris entre 350 et 400 614 . Au total, si la production lyonnaise s'est maintenue à 395 M FF en 1883 615 , la part des tissus mélangés se monte désormais à 156 millions de francs, soit plus de 30% 616 . En 1877, Permezel reprend ce passage des CRT de 1875 qui en dit long sur l'amertume lyonnaise des ces années: "la soie devient la vassale de la laine" 617 . Pour sa part, P. Cayez estime que si au milieu du XIX° siècle, la France fabriquait les 3/4 de la productionmondiale de soieries, en 1882, elle n'en assure plus que les 2/5 et il n'hésite pas à parler de fin du "siècle d'or" et de "repli français" 618 . Ce qu'il y a de sûr, c'est que désormais, Paris, en étant devenue le lieu de concentration des multiples demandes hétérogènes, est aussi devenue le centre mondial de la mode et par conséquent le donneur d'ordres pour toute la filière lyonnaise. Comme le dira plus tard Pariset 619 : "C'est le marché de Paris qui est le régulateur de la production lyonnaise. C'est à Paris que réside la mode, cette fée toute puissante qui décrète l'activité ou la détresse des métiers". Les fabricants le perçoivent, marquent une violente opposition puis finissent par se soumettre et accordent des crédits aux commissionnaires parisiens 620 . Selon P. Cayez, Lyon doit sa survie en de telles circonstances au système des warrants dont le nombre est passé de 24 en 1877 à 27 millions en 1882 621 , ceci expliquant que le taux de croissance de la Fabrique entre 1871 et 1875 se soit maintenu à 2,26% puis 3,7% entre 1876 et 1880. Par cette crise, la Fabrique lyonnaise est entrée dans l'ère de la production de masse, entraînant derrière elle toute la filière lyonnaise de la soie. Tous les historiens sont d'accord: "On perçoit (…) l'allure très particulière du marché des soieries, son irrégularité, la difficulté des prévisions. C'est vraiment le secteur le plus exposé du marché du textile", "en soierie, les techniques se renouvellent constamment (…) la préparation technique et la distribution des ordres d'achat et de façon exigent une synthèse toujours renouvelée de renseignements très variés", et enfin: "un fabricant de soieries, en vue d'une étoffe déterminée ne peut prendre une soie pour une autre (…) la moindre erreur ou la moindre faute causerait des préjudices considérables" 622 . En clair, la survie de la Fabrique lyonnaise dépend désormais d'un approvisionnement en soie impérativement régulier, de bonne qualité et en quantités suffisantes.
Dès 1859, Firmin-Didot publiait Le Costume historique dans lequel il sous-entendait clairement que dans le domaine du vêtement, toute une production devait désormais être reléguée dans les musées.
P. Scott, p.216.
P. Scott, p.214. Fondation de la Société des Arts décoratifs de New York en 1877 et création de l'agence de décoration Tiffany en 1883.
H. Pommier, Archives et Mémoire de la soierie de Lyon, CNRS, 54 p, p.62.
"Le fabricant est tardivement fixé sur l'article adopté par la consommation et doit toujours être prêt à répondre rapidement à la demande". Pariset, 1901, p.385.
Pariset, p.389.
Laferrère, p.113.
"Avec les variations si changeantes de la mode, il faut, pour créer et lancer ces nouveautés qui, dans certaines fabriques de soieries, se succèdent sans interruption comme un feu d'artifice, pouvoir puiser dans ses stocks sans cesse renouvelés et élargis". CCIL / CRT repris par Gueneau, p.32-33.
notamment de la part de la concurrence étrangère. Alors qu'auparavant la concurrence portait sur des productions marginales comme les tulles anglais ou les rubans zurichois, la CCIL reconnaît que les concurrents copient maintenant très souvent. CRT 1874, p.106.
"Il n'y a pas de limite à la concurrence et le temps travaille contre les créateurs, en suscitant des copies bon marché qui dévalorisent peu à peu l'article". Laferrère, p.104.
Pariset, Histoire de la Fabrique lyonnaise, Lyon, 1901, 430 p, p.389.
Laferrère, p.106: la main-d'oeuvre et l'outillage font les frais des variations de la mode ou de la conjoncture générale.
Entre 1874 et 1876, la production annuelle moyenne est de 392 M FF alors que la moyenne des exportations pour la même période n’est que de 362 M FF.
Pariset, p.384.
Les organsins qui étaient passés entre avril et mai de 62 à 121 francs, retombent ensuite à 71 francs avant la fin de l'année 1877. Rondot, p.22.
Les ventes en Angleterre s'affaissent jusqu'à 98 millions en 1880.
Plusieurs attitudes sont possibles selon les moyens financiers dont dispose le fabricant de soieries: "nous les résumerons rapidement sous les deux rubriques du grand et du petit négoce. Le petit négoce est la situation normale d'une entreprise qui dispose de trop peu de ressources financières pour porter un stock (…). En soierie, se mettre à la baisse ou gérer très prudemment son entreprise consiste à jouer sur la rapidité d'exécution des façonniers et sur les délais de règlement des fournisseurs pour vendre avant d'acheter: c'est l'attitude du marchand de soie qui achète de la grège quand la trame est placée pour la faire apprêter par le moulinier (…). Ce que l'on appelle la Petite Fabrique est également composée d'entreprises débutantes (…) elle peut être le refuge d'importantes maisons qui ont fait de grosses pertes au cours de précédents exercices. (…) La solidité des contrats oraux de la Fabrique lyonnaise de soieries est un aspect non négligeable des structures économiques de la profession". Laferrère, p107.
27 M FF en 1876, 46 en 1878, 60 en 1879, 67 en 1881; Pariset, 1901, p138.
Leur production passe de 300 M FF en 1876 à 217 en 1878 et 125 en 1880; Pariset, 1901, p138.
N. Rondot, La soie, production, consommation et prix, 1887, 41 p, p.27.
Entre 1871 et 1880, les exportations vers les E.U sont passées de 85 à 50 millions de francs en 1880. Pariset p138
Avec 23,4% des expéditions lyonnaises en 1873, la Suisse constitue alors le troisième client de Lyon derrière l'Angleterre et les Etats-Unis. La raison en est fort simple: les tarifs douaniers suisses étant plus intéressants, c'est par ce pays que transitent les soieries en réalité à destination de l'Autriche.
C'est-à-dire le fait de passer des commandes aux agences d'Extrême-Orient suivant les besoins spécifiques des clients.
Les CRT de 1874 soulignent déjà le développement de la pratique de la consignation à New York, Londres et Paris et le recul de la commission.
Comité Départemental du Rhône, Rapport sur la colonisation lyonnaise, 173 p.
CCIL 1874, p.106.
CCIL 1879
CCIL 1879
Permezel pour les chiffres des importations.
Par le recours au crédit et du fait de la baisse des prix de la matière première.
Celle-ci se rapproche en effet de la filature du coton. Pariset, p.169. Gueneau, précise p.238: que l'emploi des déchets est difficile car le filé de schappe est un produit de filaments de toutes sortes exigeant de nombreuses opérations intermédiaires et un outillage perfectionné, donc une concentration en usine indispensable.
"Le désintérêt de la Fabrique pour la mutation technique, pour l'amélioration des équipements paraît avoir été tenace". Pariset p.54. Les entreprises fabricant les articles spéciaux (tulles, crêpes, foulards) ont un "caractère usinier précoce", à la différence des sociétés produisant unis et mélangés. Pariset p.77
Cayez, Histoire de Lyon, p.247. Dans sa thèse, p.543, il note l'irruption massive du progrès technique à partir de 1878. D'une valeur de 7 M FF en 1872, la consommation lyonnaise de coton atteint effectivement 20 M FF sept ans plus tard.
Laferrère, p.129.
Pariset p.138 .
M. Laferrère, p.114.
P. Cayez
Pierre Cayez, tableau n°23
Laferrère, p.97
Selon Permezel, la production totale de Lyon en 1880 est de 350 millions dont 170 de soieries mélangées et 186 de soieries pures; en 1881, elle est de 395 millions dont 239 en soieries mélangées et 156 en soieries pures. L. Permezel, L'industrie lyonnaise de la soie, son état actuel, son avenir, Lyon, 1883, 71 p, p.46
Permezel
CCIL, CRT 1875, p.16.
Thèse Cayez, p.553.
Pariset, Histoire de la Fabrique lyonnaise, Lyon, 1901, 430 p.
P. Cayez, thèse, p.49.
Grâce à eux en effet, les fabricants ont la possibilité de stocker et de faire des avances, ils ont plus de liberté par rapport aux marchands, cela favorise l'évolution de la Fabrique vers un système industriel. P. Cayez, thèse.
Respectivement M. Laferrère, pp.105 et 99 et Gueneau, p.31.