5.3. LE CONFLIT FRANCO-CHINOIS

Au début des années 1880, les efforts européens et lyonnais en Chine commencent à porter leurs fruits. Une exposition internationale à Shanghai est même envisagée pour l'année 1882 803 . Toujours à Shanghai, une première école chinoise de type occidentale est créée en 1882, l'Ecole de Mei Xi, où on apprend le chinois classique, les Mathématiques, l'anglais ou le français et les "sciences occidentales" 804 . Selon Huang Ping, c'est aussi durant les années 1880 que Shen Bao voit le jour. Il s'agit du premier journal chinois publiant des articles sur les problèmes des femmes chinoises, dénotant par là même une certaine influence en provenance des concessions 805 . De son côté, Jardine, Matheson & Cy réussit sa seconde tentative et, toujours en 1882, la Shanghai Silk Manufacturing Company (Shanghai ts'ao-ssu-ch'ang) est lancée 806 . Financée à 40% par des capitaux étrangers et 60% chinois, elle rassemble 500 bobines et 1000 ouvriers. Dans le même temps, un marchand de Hu-chou, Huang Tso-ch'ing (connu par les Occidentaux sous le nom de Ch'ang-chi) finance l'établissement d'Iverson & Cy (Kung-ho yung) qui, en collaboration une autre nouvelle filature, la Shanghai Filature Cy, commence à produire en 1882 sous la direction d'un directeur italien. D'autres filatures se créent, une anglaise de 200 bobines, une française de 530 et une allemande de 480. En 1895, 85% des exportations chinoises sont issues de filatures. Les filatures de Canton sont de petite taille, 400 à 500 bassines, la première filature ayant résisté à Shanghai, fut la Keechong Cy (Ch'i-ch'ang ssu-ch'ang) soutenue par the american firm of Russell & Cy dirigée par Paul Brunat et qui devint la Shanghai Silk Filature (Pao-ch'ang ssu-ch'ang) de 1000 bobines. Près des districts de production de soie de Hu-chou et Chia-hsing, se développe le centre de Sheng-tse qui compte 8.000 métiers en 1880. La préfecture de Hou-chou se spécialise dans les crêpes ("Hu-ts'ou"), production malheureusement très exposée à la concurrence japonaise, mais celle-ci finit par compter tout de même 4000 métiers 807 . En 1885, la communauté anglaise est alors la plus importante puisqu'on compte 2070 résidents britanniques sur un total de 4000 étrangers et 299 firmes sur 451.

De son côté, la petite communauté française de Shanghai continue de vivre au rythme de ses arrivées de consuls, de ses initiatives missionnaires et de ses chicaneries politiques. Le nouveau consul, Garnier, arrive en mai 1880 808 et le courrier est désormais adressé à "son Excellence M. de Freycinet, Ministre des Affaires Etrangères" au lieu de "son excellence M. le Ministre Secrétaire d'Etat au Département des Affaires Etrangères". Dans les archives, on constate alors l'interruption des très bons rapports sur le commerce extérieur de la Chine et du commerce de la soie envoyés par le consul précédent. Les premiers mois de l'installation de ce nouveau diplomate sont consacrés au contrôle "de moralité" de routine et au rangement de la bibliothèque, les choses ne reprenant leur cours normal qu'à partir du mois d'octobre, le premier rapport sur le commerce extérieur chinois étant par exemple envoyé en septembre 1881. Jusque juillet 1883, aucun autre relevé ne part… A partir de 1880, l'école St François Xavier commence à recruter des élèves chinois et de 1874 à 1893 ce sont 875 diplômés qui en sortent dont un quart d'Anglais ou d'Américains 809 . Dans le même domaine, une lettre du 30 octobre 1883 810 est très intéressante. Celle-ci annonce en effet la création d'une "Bibliothèque Industrielle" en ces termes: "en présence de la concurrence que notre commerce national811 rencontre partout à l'étranger, les industriels français se tournent vers vous [les consuls] (...) Nous avons pris l'initiative d'une œuvre toute palpitante d'intérêts commerciaux et patriotiques (...)". Celle-ci consiste à fournir gratuitement aux consuls des recueils de renseignements appelés "archives consulaires" sur les sociétés françaises pour que ceux-ci puissent au mieux orienter les décisions d'achats de l'étranger vers les entreprises françaises 812 . Sur le plan administratif et municipal, on relève juste l'élection au conseil municipal en janvier 1881, de Vouillemont, du Comptoir d'Escompte, Brunat de la maison Russell, de deux directeurs de maisons de commerce anglaises et un directeur de maison de commerce allemande. En 1884, on détecte dans les archives un nouveau "commerçant en vins, etc...", un certain Berthet mais plus aucune remarque sur Cozon & Giraud ou U. Pila 813 . Ce calme n'est qu'apparent. Le 13 octobre 1882, une affichette intitulée "aux électeurs français / extrait du Salut Public / journal de Lyon / " et signée "un républicain" proclame son opposition à toute révision des règlements municipaux en termes fortement nationalistes. En avril 1883 une nouvelle "crise municipale" éclate et les membres du Conseil démissionnent collectivement. Il faut bien dire que ces projets, notamment à partir de 1876, prévoyaient que "deux personnes appartenant à la même maison de commerce à quelque titre que ce soit, chef ou employé ne puissent pas en même temps faire partie du Conseil municipal" et que "les membres du Conseil municipal ne puissent pas prendre part aux délibérations dans lesquelles ils ont un intérêt, soit direct, soit en leur nom personnel, soit comme mandataires". C'est dans ce contexte qu'éclate le conflit franco-chinois au Tonkin qui va avoir de terribles conséquences sur toute la filière lyonnaise.

Pour la France, à cette époque, le seul moyen de conserver son rang de grande nation est d'affirmer sa présence et sa puissance partout où cela lui est possible 814 . Ses seules Chambres de Commerce à l'étranger se trouvent à Lima, la Nouvelle Orléans, Montevidéo, Odessa, Londres, Buenos-Aires, Alexandrie, Guatemala, Constantinople, Charleroi et Rangoon. Concernant le Tonkin, en dehors du projet du Ministère de la Marine et des Colonies de créer à Saigon un musée commercial 815 , les débats ne font que se situer sur le plan théorique, en-dehors de la réalité du terrain et Ferry proclame en 1882: "quel groupe, quel député, prendrait la responsabilité de faire reculer l'armée et le drapeau de la France?" 816 et: "Que le drapeau français se retire du Tonkin (...) et l'Allemagne ou l'Espagne nous y remplacerons sur l'heure". La même année Tu Duc vient en effet de mourir et le gouvernement de Hué demande l'aide de Pékin. La France veut éviter l'affrontement mais Rivière prend l'initiative de s'emparer de la citadelle d'Hanoi et le 25 août, suite à la campagne de l'amiral Courbet, Hué accepte le traité de protectorat. Les relations diplomatiques entre la France et la Chine sont rompues. Suite à une seconde campagne en 1884, le traité Patenôtre est signé mais une embuscade provoque la reprise des combats et la prise de Lang Son en février 1885. Négrier fait afficher sur les débris: "le respect des traités vaut mieux que des portes aux frontières", Hué est pillée et le traité de Tientsin (Tianjin) imposé à la Chine en juin 1885 817 . Durant ce conflit la France a utilisé "l'arme du riz" en imposant un blocus contre la Chine en février 1885 avec occupation des Pescadores. Le riz du Sud ne pouvant plus remonter vers le Nord, en mai 1886, une pétition chinoise de la part de 150 négociants ou notables de Canton réclame la suppression des droits d'exportation sur le riz venant de l'Annam, de Cochinchine et du Tonkin 818 . Le consul écrit: "une grande partie des rizières de la vice-royauté des deux Kwangs a été plantée de mûriers ce qui a offert aux spéculateurs chinois de gros bénéfices. La misère de la population s'en est ressentie et on est un peu aux abois. Cette situation deviendra encore plus critique avec le temps. Je crois qu'il est de notre intérêt non seulement de la maintenir, mais encore de la rendre plus critique encore en encourageant la plantation du mûrier dans les deux provinces. Nous arriverions ainsi à rendre le Sud de la Chine tributaire de l'Annam pour son alimentation". Machiavélique, celui-ci veut profiter de la situation en accédant à la requête chinoise, ce qui renforcerait le prestige français en Chine: "Il n'est pas essentiel du reste que nous subissions un si franc préjudice pécuniaire sans compensation, l'établissement des chemins de fer et des fortifications dont nous pourrions avoir le monopole, serait un appoint sérieux à considérer pour notre industrie nationale"819.

En Chine, à première vue, ce conflit semble avoir peu de répercussions profondes sur les relations avec la France ou la filière lyonnaise. Pendant les événements en effet, la concession française de Shanghai a pris la précaution de rester neutre, le Ministre de France à Pékin demandant au consul général de Russie à Shanghai de s'occuper de celle-ci à la place du consul général de France 820 . Du côté chinois, la nécessité de moderniser l'armée et de mener une politique réformiste a gagné du terrain, ce qui explique la poursuite de la coopération avec les Européens, y compris les Français. Par ses dispositions, le traité de Tientsin de juin 1885 encourage même le développement de cette collaboration. Lungchow devient ainsi le point de passage commercial entre le Tonkin et la Chine tandis que dans les postes de douane, les marchands français ont désormais le même statut que dans les ports ouverts 821 . Par la convention commerciale de 1887, la France obtient une réduction sur les tarifs des importations et exportations entre les deux pays de respectivement 3/10e et 4/10e ainsi que dans le Sud et le Sud-Ouest la clause de la nation la plus favorisée 822 . En définitive, profitant de l'occasion, les initiatives françaises prennent de l'ampleur, du moins de l'assurance. Fin 1885, courant 1886, les demandes de renseignement de la part du Ministère Freycinet sont en hausse. Le premier chemin de fer français en Chine, de Tianjin à Tsching-Yang, est inauguré le 20 novembre 1886 tandis qu'est fondé L'Echo de Shanghai 823 . Au mois de janvier de la même année, un projet de création de deux écoles gratuites pour l'enseignement du français en Chine est déposé à Shanghai. Nouveauté extraordinaire, celles-ci sont effectivement créées dès le même mois grâce à M. Chapsal, chef des MM à Shanghai. La Société de Jésus se propose d'y apporter sa collaboration et le consul commente: "votre Excellence voit l'immense succès qu'a obtenu cette première tentative et combien on doit regretter qu'elle n'ait pas été faite depuis longtemps". Enthousiaste, le diplomate propose Chapsal pour la croix de chevalier de la Légion d'Honneur tandis qu'en janvier 1887, une école dirigée par l'abbé Capitaux, est créée 824 . Dans la foulée, une lettre du 11 août 1888, nous apprend l'existence d'un comité d'études pour la création d'une société dite "Société française d'agents commerciaux" "destinée à aider au relèvement du commerce extérieur de la France et à favoriser ultérieurement son développement par l'organisation d'un vaste service de renseignement techniques et d'une représentation efficace à l'étranger" 825 .

En réalité, toutes ces initiatives sont prises sur fond de terrible crise. En effet, un profond climat de défiance et d'hostilité s'est instauré, minant les relations entre Chinois et Français. Comme celui intitulé "plan de la grande victoire remportée par l'armée de Liéou sur les Français" 826 , des placards anti-français circulent au sein de la population chinoise. En 1884 des troubles populaires contre les étrangers, notamment les Français, agitent les concessions et en juin 1886 une libelle contre la Russie distribué clandestinement à Canton mentionne encore la France 827 . De plus, le Japon en a profité pour asseoir sa domination sur un autre pays vassal de la Chine, la Corée 828 . Du côté français, après le Mexique dont le souvenir hante encore les esprits, la guerre contre la Chine a "réveillé le spectre de ces expéditions lointaines et ruineuses (...) qui sacrifient l'or et le sang de la France" 829 et une sorte de sentiment malsain de supériorité semble désormais animer les cercles de décideurs. Le cas lyonnais est édifiant, notamment celui des conférences du dimanche de Valérain Groffier dans les salons de la Société de Géographie. Dans celle du 16 novembre 1884 par exemple, tout en dressant un parallèle entre le besoin de coton pour les ouvriers anglais, notamment au moment de la guerre de Sécession, et la crise de la pébrine en France en 1856, cet orateur souligne l'importance du commerce qui permet aux ouvriers de travailler en les alimentant en matière première et il proclame: "Après de longs siècles d'efforts, les nations chrétiennes ont seules réussi à faire prévaloir dans le monde entier le droit qu'ont les hommes de se voir, de s'entendre et de travailler, sous la forme pacifique de l'échange de leurs idées et de leurs produits, à leur amélioration morale et matérielle" (…) "la France ne voudra céder à personne la part qui lui revient de droit dans cette grande mission de transformation sociale de la Chine. Elle continuera à prodiguer pour ce but sublime ses plus héroïques enfants. Elle réchauffera, elle ressuscitera le colosse glacé et impuissant; elle le rajeunira à force d'infuser dans ses artères appauvries le sang généreux qui bout dans nos veines" 830 .

Le dimanche 28 décembre 1884, Louis Desgrand, président de la Société de Géographie, mentionne Leroy-Beaulieu et dit dans son introduction: "la civilisation occidentale pénètre de plus en plus le continent asiatique et y fait reconnaître sa supériorité". L'année suivante, Groffier assure des interventions sur le thème "les explorations géographiques des missionnaires en 1883 et 1884" 831 et "L'infanticide et l'œuvre de la Ste Enfance" 832 . En 1886 encore, tout en soumettant l'idée de la fabrication d'un planisphère commercial et en faisant référence à l'ouvrage de Desgrand, De l'influence des religions sur le développement économique des peuples 833 , celui-ci proclame devant son auditoire: "ce qui fait désormais la grandeur des nations, ce n'est plus leur puissance militaire mais leur puissance commerciale". De son côté, la CCIL fustige l'inactivité des consuls français 834 et Philippe Daryl rédige son ouvrage Le monde chinois dans lequel il insiste sur le fait que la première activité industrielle de la Chine est celle de la soie et que son centre est Canton. Selon lui, par rapport aux exportations totales de la Chine en 1880 en valeur, la soie compte pour 38,3 % et le thé pour 45,8 %. Il attaque les lijins qui provoquent "pour la plupart des produits européens un renchérissement qui commence en quittant la côte pour aller en augmentant à mesure qu’ils s’enfoncent dans l’intérieur (...)", ce qui l'amène à affirmer: "Maintenant que les portes de la Chine sont forcées, c’est son territoire même qu’il s’agit de libérer et d’ouvrir à l’industrie des nations européennes (...) ce ne sont pas les arguments qui manquent: car les produits chinois, après avoir acquitté les droits de douane dans nos ports, ne rencontrent plus chez nous d’obstacles qui les arrêtent, et le principe de la réciprocité exige qu’il en soit de même en Chine pour les produits occidentaux" 835 . Il ne fait aucun doute qu'à l'égard de la Chine les propos sont devenus beaucoup plus agressifs. Un vent de panique semble souffler sur Lyon. Pourquoi ?

Notes
803.

MAE Paris CCC Shanghai tome 12, mai 1881.

804.

Huang Ping p.48.

805.

Dans le domaine de l'égalité des sexes.

806.

Deviendra plus tard la Ewo Filature (I-ho ssu-ch'ang) L.M Li, p.165. L.M Li pour l'ensemble des données de ce paragraphe.

807.

L.M Li p.124.

808.

MAE Paris, CCC Shanghai, tome 12.

809.

H. Ping, p.38.

810.

MAE Nantes, Shanghai, cartons roses n°21.

811.

souligné par nous.

812.

Et c'est à l'occasion de l'envoi de cet ouvrage que l'éditeur demande au consul la liste des entreprises françaises présentes à Shanghai.

813.

MAE Nantes, Shanghai, cartons roses n°21.

814.

Par exemple, lors de la conférence de Berlin, en 1884, Bismarck déclare: "il ne restera que quatre pays dominateurs: les Etats-Unis, la Russie, la Grande-Bretagne et l'Allemagne".

815.

CCIL / CRT 1883, p.234.

816.

Cité par J. Meyer (ouvrage collectif), Histoire de la France coloniale, Tome I (des origines à 1914), A. Colin 1991, 846 p, p.616. La période 1879-85 correspond à la mise en place d'une véritable politique d'expansion coloniale. Il faut alors élargir les marchés par la quête de nouveaux débouchés, ce qui fait dire à Meyer: "L'argumentation économique est de toute première importance et figure en bonne place dans la réflexion ferryste". Par exemple, dans la préface de sa traduction du livre anglais de J.R Seeley sur l'Expansion de l'Angleterre, l'historien et intime de Ferry Alfred Rambaud estime que la crise industrielle et commerciale impose la conquête coloniale comme remède. En 1883, avec le deuxième gouvernement Ferry et le retour du "lobby tonkinois", le Conseil Supérieur des Colonies est donc créé. Néanmoins, en ce qui concerne le Tonkin, la part de mythe est considérable et, par dessus les rares oppositions, comme celle de Loti témoignant du massacre d'un village ou de l'amiral La Réveillère doutant du bien-fondé de cette politique ("l'Etat a-t-il le droit d'envoyer nos jeunes gens mourir au Sénégal ou en Cochinchine pour y tracasser des gens qui ne nous connaissent même pas ?" cité par Meyer, p.561), cette partie de l'Asie devient un champ clos où missionnaires, militaires, hommes d'affaires, administrateurs donnent libre cours à leurs rêves de gloire et de fortune savamment entretenus par une presse anglophobe et avide de sensationnel. Meyer, chapitre 20, "Le temps des Conquêtes" (Histoire de la France coloniale, Tome I (des origines à 1914), A. Colin 1991, 846 p, pages 521, 523, 567, 603 et 613).

817.

D'autres traités suivront en 1886 et 1887 (convention fixant les frontières à cette date) les derniers grands chefs rebelles ne se rendant qu'en 1897.

818.

La mission lyonnaise rapporte en 1895 que les 4/5e du trafic de Hong-Kong se font avec la Chine, le riz, le coton, les porcs, les viandes et poissons salés viennent de l'Indochine et du Cambodge, les porcs, volailles, poissons salés, médecines, bois, coton, rotin et quelques soieries du Tonkin et de l'Annam.

819.

MAE Paris, CPC Chine, volume 2, p.347.

820.

Selon Huang Ping, quel que soit le conflit, la neutralité des concessions a toujours été respectée.

821.

article 5; Chong Su See, The foreign trade of China, 1919, p.197.

822.

article vii Chong Su See, p.198.

823.

Ne vivra que 10 mois cependant…

824.

MAE Paris, CCC Shanghai, tome 14, pp.34 et.70, p.36 et p.70.

825.

Il s'agit d'une création que l'on doit à un "groupe d'industriels", sans autre précision, MAE Nantes, Shanghai, série rose n°22.

826.

original chinois, MAE Paris, CCC Shanghai, tome 13, p.65.

827.

original chinois, MAE Paris, CPC Chine, vol 4, p.45.

828.

Suite à une démonstration de force navale, le traité de commerce imposé à la Corée en 1876 accordait au Japon trois ports ouverts et l'exterritorialité, la Corée devient un champ de rivalité chino-japonais.

829.

"Tonkin 1873-1954 Colonie et nation: le delta des mythes", collectif, Autrement "Série Mémoires" n°32 oct 1994 166 p.

830.

Bulletin de la Société de Géographie de Lyon, 1884, p.307.

831.

Lors de la séance du 6 novembre 1890, Groffier, encore lui, fera encore état des travaux géographiques et scientifiques des missionnaires pour 1889 et 1890.

832.

conférence mensuelle du 08.01.1885.

833.

Paris, Plon, 1884.

834.

CRT 1885.

835.

Dans le même ordre d'idées, les CRT de 1889 rapportent que l'explorateur lyonnais M. J. Martin est parti "en Chine Centrale et Thibet" pour le compte de la Russie mais que celui-ci a fait passer via la Société de Géographie "des renseignements susceptibles d'intéresser nos commerçants"…