Autre cause du recul lyonnais en cette fin de siècle, l'affirmation de la puissance économique japonaise qui, notamment, modifie considérablement les circuits commerciaux 1501 . Contrairement au réseau bancaire français, celui du Japon s'étoffe et le nombre de banques privées bondit de 24 en 1893 à 670 en 1900. Encore une fois, l'Etat joue pleinement son rôle d'incitateur en créant la Banque Hypothécaire en 1896 et la Banque Industrielle quatre ans plus tard. Entre 1862 et 1897, les exportations japonaises de soie passent de 700.000 à 3,5 millions de kilo tandis que celles de Shanghai progressent de 1,5 million à 4,6 millions de kilo 1502 . Ce n'est qu'en 1895 que la CCIL, un peu tardivement et fort timidement, souhaite le développement des relations commerciales avec ce pays 1503 . De 1887 à 1914, l'économie nippone connaît des taux de croissance de 4 ou 5% 1504 , le revenu national bondit de 540 millions de yens en 1875 à 2.925 en 1887 puis 6.460 en 1914 1505 . Le PNB japonais s'accroît de 6,1% entre 1906 et 1919 tandis que le produit par tête progresse de + 3,1% de 1886 à 1898 puis + 4,8% de 1906 à 1919 1506 . Le développement se fait en deux phases: jusque 1905, accélération de la croissance de l'économie traditionnelle puis 1905 et au-delà, émergence d'un secteur moderne et transformation des structures en sa faveur. Les taux d'investissement sont faibles 1507 par rapport à l'Allemagne et aux Etats-Unis mais forts par rapport au bas revenu par tête. Les investissements publics sont très élevés et vont vers les investissements de base et les industries lourdes, tandis que l'investissement privé se détourne des dépenses de logement vers les équipements et constructions non résidentielles 1508 . Néanmoins, la tradition résiste après deux siècles de fermeture 1509 et en 1912, le Japon est toujours proche du premier type de développement. La valeur de la production en usine dépasse celle de la production à domicile en 1910 seulement. En 1913, l'essentiel de l'équipement industriel provient encore de l'étranger et c'est la physionomie du commerce extérieur qui tend à ressembler à celle d'un Etat industriel 1510 . En effet, comme l'Angleterre, le Japon exporte alors des produits manufacturés et achète des matières premières. De 1880 à 1913, le commerce extérieur est multiplié par 8 en volume, soit + 7,5% par an. Les parts des importations et des exportations dans le revenu national qui étaient respectivement de 5,1% et de 5,9 % en 1885-1889 sont passées à 15,8% et 14,8% en 1910-14. Au début des années 1880, les trois principaux articles d'exportation sont la soie brute, le thé et le riz, ce qui fait très justement dire à François Caron: "une des chances de ce pays fut que son démarrage, dans les années 1870, coïncida avec une pénurie européenne de soie brute liée à une maladie du ver à soie" 1511 . Au début des années 1880, 50% des importations se composent de produits industriels et textiles tandis qu'en 1913, 1/4 de celles-ci sont des produits industriels et 50% des matières premières dont 1/3 des matières premières textiles: "ce pays sut mettre à profit la division internationale du travail et la multilatéralité des échanges pour développer les productions qui correspondaient le mieux à ses disponibilités (...). Au total, le commerce extérieur fut par excellence un moteur du changement" 1512 . Malgré toutes ces preuves d'incontestable dynamisme et de réussite, l'ensemble reste néanmoins fragile car il est lié à la vente d'un produit de luxe aux pays européens très sensible à la conjoncture, la soie brute 1513 .
Comme les premiers pays occidentaux à se lancer sur la voie de l'industrialisation, l'agriculture joue un rôle primordial dans le développement du Japon. Entre 1878 et 1917, la croissance de la production agricole nette est de + 2,3% par an, entre 1878-82 et 1913-17, les rendements du sol augmentent de 80% et le nombre des tenanciers augmente progresse. Ces derniers cultivent 34,2% de la terre en 1883 contre 44,5% en 1903: "c'est grâce à ces performances remarquables du secteur agricole, dans le cadre d'un système de production traditionnel, que le Japon parvient à financer lui-même son industrialisation" 1514 . Dans le secteur du coton et de ses industries, les progrès sont lents entre 1896 et 1906 puis, en huit ans, le nombre des broches augmente de plus de 90%. 154 usines occupent 237.000 ouvriers pour une production essentiellement destinée à la Chine et le secteur textile représente 45% de la valeur de la production industrielle du Japon 1515 . A elle seule, entre 1890 et 1900, la production de soieries bondit de18.138.200 à 107.099.500 yens 1516 . Par rapport à la production textile totale, la production textile en usine ne cesse de progresser: 15% en 1882, 45% en 1892 et 49% en 1912. Le rôle de l'Etat dans ce secteur consiste à vérifier la qualité, ce qui fait que les produits japonais sont toujours supérieurs aux produits chinois. Il est vrai que durant cette décennie, le secteur de la soie japonais semble connaître une effervescence particulière. Ainsi, les CRT de la CCIL rapportent l'agitation de la campagne soyeuse de 1890-91 1517 : l'ouverture a lieu le 16 juin. La tendance est à la hausse jusqu'au 15 juillet puis à la baisse jusqu'au 26 juillet mais qui continue en août. En septembre, il y a plus d'activité mais les prétentions des propriétaires font que les affaires sont ralenties. Le mois suivant, la baisse du change est favorable mais les prétentions des propriétaires restent identiques. En novembre, les stocks se montent à 35.000 balles. Du coup, les prétentions des propriétaires reculent et en janvier, ceux-ci ayant besoin d'argent, "les propriétaires lâchent la main". En février les affaires sont régulières et importantes, "alimentées par la spéculation indigène". En mars les stocks baissent à 15.000 balles et les arrivages ne compensent pas les achats journaliers. Fin avril, le stock est de 4.800 balles et en mai, le stock est de 1.500 à 1600 piculs. Bilan: c'est une mauvaise année car les banques japonaises ont trop aidé au maintien des stocks, ce qui fait que filateurs et banques ont été durement touchés. En 1899, la CCIL se plaint des surcharges frauduleuses des pongées japonaises: 75 à 200 grammes, grâce à des sels chimiques et à cause de l'exposition de la marchandise dans des locaux humides avant livraison 1518 .
Il n'empêche. 674.720 acres sont plantés en mûriers au Japon en 1895 contre 737.000 en 1900 1519 . Entre 1883 et 1911, la production de fil de soie augmente de 7,4% par an, le dévidage à la main représentant 22% de la production. Dix ans plus tard, 124 usines utilisent plus de 100 bassins. Dans l'industrie de la soie, les grands organismes bancaires fournissent le capital circulant par l'intermédiaire de maisons de commissions. Dans cette branche de l'industrie textile, tradition et modernité se côtoient. Dans les usines, la main-d'œuvre féminine et rurale reste très importante, ce qui n'empêche pas la création d'une grande Association séricicole du Japon en 1892 1520 . Quatre ans plus tard la Condition des soies de Yokohama est inaugurée et dès son ouverture, celle-ci est débordée, ce qui explique qu'un projet d'ouverture d'un autre marché d'exportation à Kobé soit rapidement élaboré 1521 . Ces événements sont suivis de près par une CCIL à laquelle une demande de renseignements en japonais est adressée de la part du Bureau des Etudes économiques de l'Extrême-Orient à Tokyo sur l'emploi sur le marché français de la grège du Japon. Vers 1880, les droits perçus sur la grège au Japon représentent 1% des recettes totales du gouvernement japonais, soit 794.000 yens ou soit 3,7 millions de francs. Entre 1873 et 1913, les exportations de soie grège de Chine et du Japon progressent respectivement de 3,9 à 8,6 millions de kilo pour la première contre 1 à 12,3 millions pour la seconde 1522 . En 1890, les exportations japonaise de soie atteignent 3.853.000 yens contre 30.512.000 en 1902 1523 . Les exportations de soie grège et dérivés qui représentaient 35,5% du total des exportations de Yokohama en 1873, en représentent 56,2 % en 1892 1524 . De 1868 à 1914, la soie, c'est 30 à 40% des exportations totales du Japon et jusqu'à 50% en 1869-71 et 1883 1525 . Par contre, l'essentiel de ces envois concerne de plus en plus les Etats-Unis. Ainsi, si la consommation française de soie entre 1868 et 1914 est de 3,8 à 4,3 millions de kilo par an, la consommation américaine passe entre 1875-1879, 1894-1898 et 1909-12, de 0,7 à 3,6 puis 10,1 millions de kilo par an en moyenne et si, entre 1873-79 et 1910-13, les quantités de soie japonaises exportées sont multipliées par 16, la part de la France est certes multipliée par 3 mais celle des Etats-Unis par 64. En 1897, selon Li Jin Mieung, p.11, les droits d'exportations japonais sur les soies sont supprimés pour favoriser les exportations 1526 . Le 14 mars 1897, la loi japonaise sur les primes à l'exportation est quant à elle interprétée comme un danger pour les maisons françaises présentes à Yokohama et les filateurs français car les primes augmentent en fonction de la qualité de la soie, ce qui va entraîner une hausse de la qualité de la filature japonaise 1527 . En 1905, Pellerey, cite Jean Morel dans un rapport sur les tissus de soie pure devant la Chambre des députés: "c'est au Japon qu'est le péril menaçant pour nos industries de la soie" 1528 .
Le marché des soies de Yokohama étant très sensible, "les maisons étrangères installées à Yokohama connurent une évolution très mouvementée. Beaucoup d'entre elles disparurent (...) et se firent remplacer par d'autres. Seule une dizaine de maisons étrangères continuèrent à s'occuper de l'exportation de la soie entre 1868 et 1914. Les (...) plus importantes étaient: Bavier, Nabhor et Osenbrugger, Siber & Brenwald, Sieber-Waser (helvétiques), Pila, Dourille, Varenne, Mayet, Caillée, Gouillard, Hecht Lilienthal, Eymard et le Comptoir-Soies (françaises), China and Japan Trading Co, Middleton (américaines), Jardine & Matheson, Robison, Strachan (anglaises). Les maisons françaises implantées au Japon n'étaient pas en mesure d'assurer la totalité de l'achat de la soie effectué par les fabriques lyonnaises. Jusqu'au milieu des années 1880, les importations françaises de soie japonaise ne pouvaient pratiquement compter que sur les maisons étrangères. Depuis 1890, les maisons françaises traitaient environ le tiers des importations françaises de soie japonaise. (...) La maison française la plus importante implantée à Yokohama était Ulysse Pila & Cie qui commença ses opérations en 1887 avec un envoi de 1.682 balles. Entre 1890 et 1913, cette maison exporta 1.800 balles de soie par an en moyenne. La seconde était P. Dourille, établie au Japon vers le milieu des années 1870. Les autres maisons exportaient par intermittence une certaine quantité de soie. A l'exception de deux ou trois maisons sérieuses, les maisons françaises ne connurent qu'une existence précaire avec de faibles moyens financiers" 1529 . Rien à voir avec les maisons japonaises comme la maison Doshin Co ou la Mitsui Co qui ont chacune leur succursale à Lyon. La Mitsui Co se ré-organise en 1910 et devient la troisième des vingt cinq plus grandes maisons importatrices de soie japonaise en Europe. En 1913-14, la Mitsui exporte 61.376 balles de soie à elle toute seule, soit 3,7 M kilo.
A la veille de la première guerre mondiale, le Japon est devenu une puissance au même titre que l'Angleterre ou l'Allemagne et, sous la pression démographique 1530 , applique une politique expansionniste en Asie. Formose est annexée en 1895 et la Corée en 1910, ce qui lui permet de développer une politique d'armements autonome grâce au charbon et mine de fer de Corée, les achats de matières premières étant désormais possibles grâce à ces deux marchés réservés qui achètent en retour les produits textiles japonais. En 1902, le Japon s'allie à l'Angleterre 1531 et par le traité de Portsmouth, suite à sa victoire sur la Russie, le Japon reprend les "droits et intérêts" de ce pays en Mandchourie méridionale 1532 . En Chine, proie privilégiée, des initiatives japonaises tentent de prolonger la crise de 1911-1913 1533 afin de bénéficier de perspectives favorables. Selon les statistiques des douanes chinoises, en 1911, il y a alors 1.283 maisons japonaises et 26.000 Japonais présents en Chine 1534 , ils sont alors presque aussi nombreux que les Anglais à Shanghai. En Chine, le Japon assure 19% du commerce extérieur, ses navires représentent 25% du tonnage dans les ports et ses banques sont présentes dans les consortiums internationaux. Le secteur séricicole ne cesse de se renforcer. En 1912, sept grandes stations expérimentales de sériciculture, des Instituts préfectoraux et des Offices d'inspection agricole sont créés pour diriger les éducations, ce qui fait dire à Gueneau qui compare cet effort à la situation en Chine: "le Japon est devenu un immense laboratoire (…) l'Etat japonais s'est montré aussi actif que le gouvernement chinois était indolent" 1535 . Trois ans plus tard sont créées l'Association Nationale des industries de la soie grège et d'autres associations commerciales de la soie, avec à leur tête des princes et des nobles. En 1913, la production séricicole totale japonaise atteint 18 millions de kilo 1536 . En 1910, le Japon est devenu le premier exportateur de soie et quinze ans plus tard, les exportations de soie comblent à elle seule 50% du déficit de la balance commerciale 1537 . En 1912, les exportations de soie grège et dérivés représentent 77,9 % du total des exportations de Yokohama, ce qui fait écrire à Li Jin Mieung 1538 : "lorsque le Japon devint le plus grand producteur et le plus grand exportateur de soie du monde, vers 1910, Yokohama devint le véritable arbitre du commerce international de la soie". Alors qu'en 1909, la part chinoise du commerce mondial de soie grège était de 30% contre 34 pour le Japon, en 1914, les parts respectives sont de 26 et 44,5 %. Dans les CRT de la CCIL de 1914 1539 on lit qu'en 1913-14, 202.000 balles sont alors expédiées de Yokohama, soit 58.000 pour l'Europe et 144.000 pour les Etats-Unis (71,3%). En 1913, 134.000 balles japonaises partent vers les Etats-Unis, 36.000 vers la France, l'Italie et l'Angleterre, 27.000 vers l'Allemagne 1540 , 5.000 vers la Russie et diverses autres destinations. Selon Li Jin Mieung 1541 , Lyon préfère alors les soies chinoises, certes de qualité inférieure, mais moins chères que les soies italiennes et japonaises. En Chine, le Japon continue de renforcer sa présence. Ainsi, c'est 1/3 des fils de coton produits à Shanghai et 50% des étoffes produites dans cette même ville qui sortent d'usines japonaises. Par ailleurs, ce pays profite de l'occupation de la Mandchourie, région forestière, pour développer ses industries du papier 1542 . A ce moment, le dynamisme japonais contraste singulièrement avec l'évolution de la filière lyonnaise.
Lacour-Gayet, Histoire du commerce Tome V, le commerce depuis le milieu du XIX° siècle, 1952, 441 p, p.216.
1898 pour Shanghai; Pariset, Histoire de la Fabrique lyonnaise, Lyon, 1901, 430 p, p.365.
CCIL 1895, p.327.
Le taux d'accroissement annuel est de + 3,4% entre 1893-1902 et 1903-1912 puis 6,5% entre 1903-1912 et 1908-1917.
Lesourd et Gérard p.180.
mais - 1,2% par an de 1899 à 1905. HESM, tome IV, p.115.
9 % en 1914. C'est un choix volontaire correspondant à la volonté de "préserver l'indépendance nationale".
L'Etat construit l'usine de sidérurgie de Yamata fin XIX° et l'industrie navale japonaise assure 50% des besoins en 1913, la première locomotive japonaise roule en 1892 et le crédit sociétaire est réformé en 1893. Equivalents à des "réseaux de participation", des "groupes familiaux", les zaibatsu, se développent, contrôlés par quelques grandes familles qui ont adopté la forme de la commandite mais dont les titres ne sont pas placés dans le public (Mitsui, Mitsubishi, Sumitomo). Dans les années 1910, ces groupes se donnent des structures centralisées de holdings mais leur grande taille est plus dû à la variété des activités qu'à un processus de concentration. HESM tome IV, p.253.
Le développement japonais repose sur un fort courant nationaliste.
P. Renouvin, p.305.
HESM tome IV, p.248.
Entre 1878 et 1895, les industries légères qui représentaient 81% du revenu industriel du Japon, en assurent 62% en 1920: "le schéma d'industrialisation japonais est fondé sur les industries productrices de biens de consommation et orientées vers le marché extérieur qui furent les vecteurs des développements ultérieurs". HESM tome IV, p.117. A la veille de la première guerre mondiale, le Japon possède la 5e marine du monde.
Lesourd et Gérard, p.277.
HESM tome IV, p.249. La Banque Hypothécaire du Japon consacre plus de 6% de ses crédits à l'industrie textile; Lesourd et Gérard, p.159.
P. Renouvin, p.303.
Chiffres de Pellerey, La sériciculture coloniale et l'industrie française de la soie, Paris, 1905, 70 p, p.18.
CCIL / CRT p.63.
CCIL / CRT 1899, p.109.
Pellerey, 1905.
Gueneau pp154-155.
respectivement CCIL 1896, p.99 et Gueneau, p.159.
Li Jin-Mieung, Lyon et le Japon à travers le commerce de la soie, 1859-1914, Colloque des 17-19 novembre 1994; "Lyon et l'Extrême-Orient".
E. Pellerey, La sériciculture coloniale et l'industrie française de la soie, Paris, 1905, 70 p.
Li Jin Mieung
Li Jin Mieung p.9
Ce que confirme Chong Su See, p.320: la soie japonaise est exempte de droits d'exportation à la différence de la soie chinoise qui doit s'en acquitter en plus des lijins.
CCIL 1897, p.183. Cette loi est abrogée dès 1898; CCIL 1898, p.296.
La même année les tissus habutae blanchis tombent sous le coup de la loi Morel et ils doivent désormais s'acquitter d'un droit de 900 FF les 100 kilo avec possibilité de drawbacks.
Li Jin Mieung
Sa population passe de 40 M en 1890 à 54 M en 1914.
Intervention de l'Angleterre si le Japon est attaqué et du Japon si l'Inde est attaquée; renforcée en 1905 mais "dévitalisée" en 1911. Pour cette partie sur les aspects politiques du Japon à la veille de la première guerre mondiale, P. Renouvin, Histoire des relations internationales, Tome VI (1871-1914), 1955, 393 p, pages 307 à 310.
Et de ce fait, devient concessionnaire du sudmanchourien construit en 1898 par les Russes.
Des banques japonaises fournissent de l'argent à Sun Yat Sen et à son rival, Y. Chi Kai. P. Renouvin.
Ce qui fait 50.000 avec ceux présents en Mandchourie méridionale P. Renouvin, p.307.
Au Ministère de l'Agriculture et du Commerce, il existe une division de la sériciculture. Gueneau pp.154-155.
C'est-à-dire soie grège et déchets. Selon P. Renouvin, page 303, à cette date, la production japonaise de soie est supérieure de 2/3 aux besoins du marché intérieur.
Tsing Tung Chun, p.9
p.7
p.111. En 1911 (CRT p.277), la CCIL assimile encore la forte hausse des tarifs douaniers japonais à de la prohibition.
Les vapeurs allemands débarquant à Gênes pour Côme, Lyon et Zurich.
p.10
Ts'ien Siang-Suen, Le port de Shangai, étude économique, Lyon, Bosc frères, 1934, 164 p, p.11.