9.4. STANDARDISATION ET VICTOIRE DU JAPON

Comme au siècle précédent, tous ces efforts français et lyonnais en Chine manquent surtout de ligne directrice claire. Il s'agit avant tout de contrecarrer les initiatives américaines pour tenter de préserver un leadership battu en brèche depuis la crise des années 1880. La filière lyonnaise est alors essoufflée tandis que la tendance à l'abandon pur et simple de la soie comme matière première textile courante se renforce. Tous constatent l'irrémédiable déclin lyonnais. En 1919, sur les 20.343 tonnes de soie achetées par les Etats-Unis, 15.311 viennent du Japon, 903 d'Europe et le reste de Chine, ce qui fait dire à Tcheng Tse-sio, p.64: "le plus grand marché du monde échappe à Lyon". Début 1920, il y a en effet aux Etats-Unis, plus de 100.000 balles en dépôt, soit l'équivalent de 25.0000.000 $, ce qui, selon Gueneau, est un accaparement, un scandale, et qui mérite une enquête de la part de la Silk Association 1694 . Paris approvisionne les centres textiles du Nord et de l'Ouest, et de plus en plus de maisons parisiennes du commerce de soie s'approvisionnent "hors-circuit lyonnais" 1695 . En 1927, la Dresdner Bank rapporte dans son étude: "L'accroissement considérable de la production mondiale en soie grège dans la période de l'après-guerre (en 1925 de 41%), par rapport à 1913, est dû exclusivement à l'essor extraordinaire de la sériciculture au Japon. La production japonaise a augmenté de 1913 à 1925 de pas moins de 113%; par contre, celle de Chine (...) est restée à peu près stationnaire. (...) on peut encore compter sur une production de la soie au Japon (...) l'exportation de soie grège [japonaise] représente en 1924, 38% de l'exportation totale (...). Il reste à voir si le capital, investi ces derniers temps en Chine pour favoriser le développement de la sériciculture, amènera un changement important de la situation. Le surplus de la production de soie grège a été presque entièrement absorbé par les Etats-Unis (...). Il peut sembler surprenant que contrairement à l'augmentation extraordinaire de la consommation de soie grège aux Etats-Unis, la consommation européenne, dans on ensemble, soit à peu près restée la même. On ne saurait dire si la crise générale de l'économie européenne a exercé ici une influence, ou s'il s'y manifeste peut-être déjà une concurrence de la soie artificielle".

C'est d'abord la demande mondiale de déchets de soie, de coton et de laine qui devient très forte 1696 mais le commerce des schappes étant plutôt le fait des organisations industrielles qui les transforment en filés, celles-ci partent directement sur les lieux de transformation et Marseille ne joue aucun rôle majeur dans ce trafic. Les procédés de filature à l'européenne se propagent dans le monde, ce qui entraîne une hausse de la consommation des déchets de soie 1697 . La production mondiale de schappe et de bourette qui était de 2 millions de kilo en 1900, est passée à 6 en 1914 et 10 millions de kilo en 1921 1698 . Certaines maisons se spécialisent dans les exportations de déchets. Par exemple, à Yokohama, en 1921-1922, sur douze entreprises principales faisant cette sorte de commerce, une est française, une américaine, trois japonaises, deux anglaises, deux italiennes et trois suisses. Sur un total de 24.600 balles 1699 expédiées, la maison française en envoie 5.633 balles vers Marseille, soit 22,9 % contre 16.500 pour les maisons suisses. 19.000 partent à destination de l'Europe et 5.000 vers les Etats-Unis 1700 . Mais, très rapidement, la soie artificielle s'impose 1701 . Elle supplante de plus en plus la schappe et la bourrette dans leur rôle "d'appoint et de modérateur des prix" 1702 . De 10 millions de kilo en 1911, la consommation française de déchets de soie passe à 5,4 millions en 1922 1703 . La Société anonyme de Filature de schappe est inscrite à l'UMSL et la consommation lyonnaise de déchets passe à 1 million de kilo par an en moyenne 1704 . Déchets et soie artificielle se substituent même aux matières premières textiles secondaires traditionnelles dans les fabriques puisque les consommations lyonnaises de coton et de laine passent, entre 1913, 1918 et 1921, respectivement, de 14.401 à 40.358 puis 15.315 kilo pour le coton et, pour la laine, de 4.438 à 192.205 et 87.080 kilo 1705 . Mais Tcheng Tse-sio remarque que partout désormais, les fabricants recherchent les prix les plus bas et s'orientent de plus en plus vers la soie artificielle. Les CRT 1706 eux-mêmes enfin rapportent une très forte demande de cette dernière matière première en Suède et en Pologne.

Entre 1913 et 1920, la production mondiale de soie artificielle triple pour atteindre 30 millions de kilo. La production allemande est alors de 3,5 M kilo et les Etats-Unis qui n'en produisaient 700.000 kilo en 1913, en sortent 6.750.000 kilo en 1921.La demande est telle que le prix de la soie artificielle connaît d'importantes fluctuations. Avant guerre, celle-ci valait en France de 9 à 15 FF, puis son prix bondit à 125 FF en 1920, pour redescendre à 40 en 1921 avant de remonter à 70 en 1922. Seul le prix encore élevé de certaines matières empêche encore la substitution complète de la soie par celles-ci. Par exemple, en 1929, à Lyon, le kilo de rayonne vaut encore 32 francs contre 16 francs pour le kilo de soie. Ce n'est qu'à partir de 1926 que les cours semblent se stabiliser: "(...) à partir de 1926, la production [de la soie artificielle] prit une allure plus normale (...)" 1707 . La production française de soie artificielle quant à elle qui était avant-guerre de un million de kilo grâce à son usine à Givet, connaît un net recul 1708 . Gueneau témoigne: "après avoir eu l'initiative de la fabrication, cette industrie française n'occupe plus actuellement dans le monde qu'un rang secondaire et n'est plus en rapport avec l'importance de nos industries". Celui-ci constate que "le marché de Paris s'est tourné plus vite que Lyon du côté de la soie artificielle (...) de même les centres textiles du Nord et de l'Est (...)". Pour Tcheng Tse-sio 1709 , "ce sont les teinturiers en soie (et particulièrement le groupe Gillet) qui ont été les promoteurs de la fabrication de cette matière première [la soie artificielle] (...). En 1921, les tissus de soie artificielle ne donnaient lieu qu'à un CA de 80 M FF, c'est-à-dire 5% du CA total de la soierie lyonnaise; en 1922, la proportion était de 7% et en 1923, de 14%." De plus en plus, les producteurs lyonnais se divisent en deux tendances: "les uns voulaient en revenir aux anciennes traditions et redonner à la fabrication ses hautes qualités de luxe (...) les autres considérant que Lyon était déjà une très grande ville d'industries chimiques, voulaient la lancer dans la production de soie artificielle (...). Jusque 1914, les destinées de la soie artificielle restèrent plutôt obscures; mais la période de la guerre, et surtout de l'après-guerre amenèrent une hausse formidable dans sa production". La demande d'importation en franchise de la soie artificielle de fabrication belge en 1918 n'est tout d'abord pas acceptée sous prétexte que les usines de Besançon et Givet ont, pour la première ré-ouvert, et, pour la seconde, récupéré son matériel enlevé par les Allemands 1710 . La production française est néanmoins insuffisante, et, à la demande des industriels du Nord et de l'Est, afin d'éviter l'arrêt de certains tissages, l'autorisation de l'admission temporaire de Belgique pour les tissus à l'exportation est accordée 1711 . Lyon ne cesse de céder du terrain et en 1924, les CRT rapportent la demande d'admission temporaire pour les tissus de soie artificielle en provenance d'Italie et l'extension du régime d'admission temporaire aux tissus de soie mélangée 1712 . En 1922, la Fabrique lyonnaise emploie 900.000 kilo de soie artificielle contre 2.900.000 l'année suivante et 6 millions en 1928. A cette dernière date, la consommation lyonnaise de soie naturelle est encore de 7 millions de kilo. Selon la CCIL, la répartition des matières premières utilisées à Lyon est alors la suivante: "45% pour la soie naturelle, 40% pour le chardonnet et 15% pour les autres textiles" 1713 .

Cette évolution profite au Japon dont le dynamisme séricicole contraste violemment avec la situation lyonnaise. La guerre a en effet permis à ce pays de développer ses usines pour déchets "et les multiplier avec une vitesse déconcertante". La réussite japonaise ne se dément pas. Entre 1913 et 1918, les exportations augmentent de 700 millions à plus de 2 milliards de yens. 44% sont des produits finis et 39% des produits semi-finis, "et non plus seulement par de la soie". La balance commerciale devient positive et le PNB est multiplié par deux en 1918. Selon Rostow, en 1900, le Japon est encore tributaire des textiles et c'est bien la 1ere GM qui permet sa diversification pour en faire une puissance rivale des économies occidentales 1714 . Sûr de lui, le Japon devient une véritable puissance impérialiste qui n'hésite pas à s'en prendre à la Chine. Le 7 novembre 1914, celui-ci s'empare de Kiao-Tcheou et 18 janvier 1915, il impose 21 conditions à la Chine. Après la mort de Y. Chin Kai, la Chine accepte de très importants prêts de la part du Japon qui signe en 1917 des accords secrets avec la Russie, la Grande Bretagne, l'Italie et la France pour faire reconnaître ses droits sur la Chine 1715 . Les exportations de soie continuent de financer le développement japonais. En 1924, les importations japonaises atteignent 2.453 milliards de yens contre 1.807 d'exportations dont 810 grâce à la soie, soit 44,8 % 1716 , ce qui fait dire à Tsing Tung Chun: "Le Japon considère la soie comme une arme puissante dans le commerce extérieur" 1717 . En 1923, Gueneau nous laisse une très bonne étude du potentiel séricicole japonais 1718 . Selon lui, les terres japonaises plantées en mûriers en 1908 représentent 7,5% de la surface agricole contre 7,8 en 1913 et 8,5 en 1918. Le pourcentage de paysans travaillant dans la soie passe de 27 en 1908 à 35% en 1918. A cette date, 11.000 personnes travaillent dans le seul grainage. La race japonaise ne permet qu'une seule récolte par saison mais l'adaptation est prodigieuse: l'éclosion est déclenchée par usage du froid, ce qui fait que l'on peut obtenir 3 récoltes par an dont celle de printemps qui assure 50% de la récolte au lieu des 2/3 en 1908, ce qui fait que le paysan est libre en été pour accomplir les autres travaux des champs. La production de soie grège passe de 10 M kilo en 1908 à 22 en 1918 et même 24 en 1919 pour ensuite revenir à 22 en 1920. En Corée, il y a 69.000 familles de sériciculteurs en 1909 contre 332.000 en 1919 pour une production de 20.000 hectolitres de cocons en 1909 et 250.000 en 1919. Gueneau estime à 30 ou 40% la part des volumes exportés de soie japonaise qui reste dans la consommation. Cet auteur souligne la percée japonaise dans le domaine des soieries par l'imitation des produits européens. En 1915, la fabrication de tissus de soie pure représente 120 millions de yens contre 675 en 1919 et 470 en 1920, dont 160 millions d'exportés à cette dernière date, notamment des habutai et pongées des provinces de Fukui et Ischikawa. En 1918, le Japon compte sur son sol 4.639 usines à vapeur, 275.760 bassines, le tout principalement concentré à Nagano, Gunma, Aichi, Saitama, Okaya, ce à quoi il faut rajouter 250.000 installations familiales, ce qui fait au total 300.000 bassines. En 1914, 45 millions de yens ont été prêtés par les banques aux petits filateurs, notamment au printemps pour les achats de cocons et en 1920, l'organsinage représente 907 moulins dont 788 avec force motrice et installation à l'européenne. En 1918, la station expérimentale de la soie à Yokohama s'occupe d'études physiques et chimiques de la soie, bases d'un véritable enseignement séricicole divisé en deux degrés, le deuxième étant assuré dans les collèges de Tokyo, Kioto et Uyeda. Gueneau, lui aussi, considère la soie comme le véritable "rein économique" du Japon. De son côté, le BCEO de mars 1925 témoigne: (...) "Tokyo possède un institut spécial de sériciculture (...). Au Japon (...) les vers à soie sont soumis à un examen prescrit par la loi. La surveillance de l'Etat s'étend (...) au produit fini, la soie brute et même au produit tissé (...)" et celui de novembre 1926 rapporte que le 1er septembre 1926, un tremblement de terre ayant détruit Yokohama avec ses entrepôts et ses balles de soie, dix jours plus tard néanmoins, le marché des soies est ré-ouvert.

Ce développement ne se fait pas sans heurt 1719 mais dans l'ensemble, l'efficacité nippone paraît bien supérieure à l'organisation lyonnaise et les crises sont rapidement amorties. Ainsi, les Japonais créent une bourse des soies à Yokohama, le Raw Silk Exchange, où il existe un type de soie standard, le n°1 shinshin filature servant de référence. Les ventes se font par l'intermédiaire de "commissions merchants" qui reçoivent en consignation les grèges des filatures. Ces commissionnaires les vendent aux exportateurs de l'Association of Foreign Raw and Waste Silk merchants of Yokohama qui se répartissent comme suit: 10 Japonais, 8 Français, 5 Suisses, 3 Italiens, 2 Anglais, 1 Américain. Le BCEO témoigne: "les maisons japonaises ont une grande puissance financière. L'activité de l'une d'entre elles s'est traduite en 1921-22 par la vente de 80.000 balles (...)". Gueneau détaille 1720 : les marchés à terme sont conclus avec des délais de cinq mois. Les filateurs vendent longtemps à l'avance et les imprévus sont ainsi évités. Les Européens doivent avoir recours aux commissionnaires qui reçoivent des filateurs les grèges en consignation. Ce sont eux qui vendent aux exportateurs étrangers de l'Association foreign Raw Silk & Waste Silk merchants of Yokohama. La Bourse de Yokohama ne traite que la soie blanche du Japon et a doit plusieurs fois fermer car des "éléments étrangers" pratiquent trop la spéculation, ce qui désorganise les affaires. Le commissionnaire japonais apporte les échantillons et si la qualité est satisfaisante, un contrat provisoire fixe les prix et les quantités puis on tape dans la main: "bien que les échanges aient pour objet une substance d'une grande valeur, ils ne s'accompagnent jamais de signature", signe d'une parfaite probité et d'une grande confiance, elles-mêmes gages de bon fonctionnement d'un marché de la soie. Le marchand qui vend inscrit sur un carnet à souche et le carton qui est détaché est remis avec la marchandise: le marchand doit être d'une grande honnêteté. Puis on envoie au dépôt de l'exportateur qui vérifie si la soie est conforme à l'échantillon. Si c'est le cas, un contrat définitif est alors signé. Sur le marché de Yokohama, sur un total de 300.000 balles exportées, les Suisses en expédient 42.000 et les Japonais 235.000 1721 . A Lyon, les maisons japonaises vendent aux marchands de soie. L'une d'entre elles est un consortium au capital de 338 millions de yens: "Ses spécialités sont aussi multiples qu'inattendues. La soie y voisine avec les fabriques de conserves, les raffineries d'huiles ou graisses et les mines d'or. Il y a là des formes ultra-modernes de la vie économique, formes vraiment germaniques ou américaines qui contrastent fort avec les habitudes lyonnaises" 1722 . L'axe Japon - Etats-Unis s'affirme. Ainsi, les exportations japonaises de soie vers l'Europe qui étaient de 32.800 balles contre 92.300 vers les Etats-Unis durant la campagne 1908-09, passent dix ans plus tard, à respectivement, 12.079 et 241.418 balles 1723 . De leur côté, pour 1921, les CRT donnent les chiffres suivants: 14.061 balles japonaises pour l'Europe contre 247.204 vers les Etats-Unis 1724 . Rapidement, les ouvrées font une forte concurrence aux françaises: 4.700 kilo sont exportés en 1919 contre 8.400 en 1922 1725 . En 1910, les exportations japonaises distancent définitivement les exportations chinoises. Si, en 1875, Chine et Japon exportent respectivement 74.183 et 11.810 piculs de soie 1726 , ils en expédient respectivement 127.982 et 408.719 en 1925, soit des progressions de + 72,5 et + 3360,8 % 1727 . Enfin, même si la schappe japonaise est de basse qualité, elle est avant tout très bon marché, ce qui en fait "pour l'avenir une concurrence redoutable" 1728 . A nouveau, lisons un article du BCEO intitulé "L'avenir de la soie artificielle au Japon" 1729 : "On a beaucoup dit et écrit sur la soie artificielle, on a notamment déclaré que son développement ne portera pas atteinte à la soie naturelle, mais ce qu'on a omis de prévoir, c'est que ce produit finira par se nuire à lui même, du fait de la surproduction". Les principales compagnies produisant de la soie artificielle sont alors la Teikoku, l'Asahi, la Miye, etc... mais surtout, toutes prévoient alors de doubler ou tripler leur production pour porter le total de celle-ci à 100 millions de balles dans dix ans, ce qui fait dire à l'auteur, qui se contredit alors: "Les demandes affluent, non seulement du Japon mais aussi en Chine et aux Indes où les produits japonais peuvent trouver des débouchés intéressants. L'avenir de la soie artificielle s'annonce plus brillant que jamais et aucune crainte n'est à envisager en ce qui concerne sa production". Finalement, c'est l'article "L'industrie de la soie artificielle au Japon" du numéro d'octobre 1926 qui résume peut-être le mieux l'évolution du secteur séricicole japonais en ce début de XX° siècle: "Dans les 2 milliards 305 millions de yen auxquels s'élevèrent, en 1925, les exportations totales du Japon, l'industrie de la soie comptait pour 1 milliard 27 millions et celle du coton pour 587 millions, réparties comme suit: soies grèges, 880 millions, déchets de soie, 30 millions, soieries, 117 millions, filés de coton, 123 millions, cotonnades, 433 millions, bonneterie, 31 millions". Dans le secteur de l'industrie textile, le Japon n'a alors strictement plus rien à envier aux puissances occidentales.

Notes
1694.

Par ailleurs, celle-ci confirme que 93.000 balles sont bien en dépôt. Gueneau, p.213.

1695.

Gueneau

1696.

Gueneau p.9

1697.

Gueneau, p.231.

1698.

Gueneau, p.245.

1699.

de trois piculs, soit 180 kilo.

1700.

Gueneau, p.233.

1701.

Gueneau, rappelle p.247 que l'idée est de Réaumur dès 1743 et que la première usine du comte de Chardonnet est montée à Besançon vers 1885.

1702.

De leur côté, les Anglais Cros et Bewan découvrent la viscose, issue de la pâte à bois.

1703.

Gueneau, p.236.

1704.

Gueneau, p.231.

1705.

Gueneau, p.254.

1706.

CCIL 1921

1707.

Tcheng Tse-sio, p.62.

1708.

Gueneau, p.251

1709.

p.62

1710.

Réflexe protectionniste, les droits de douane sur ce produit qui étaient de 5 à 7,50 francs par kilo avant-guerre, avaient également été portés à 10 francs en 1919.

1711.

Gueneau, p.252

1712.

Le BCEO d'août 1925 estime à 76 M kilo le poids des tissus de soie mélangés en 1921.

1713.

Tcheng Tse-sio

1714.

HESM tome IV, p.37 et p.93. La croissance du secteur textile entre 1915 et 1919 reste forte mais inférieure à celles que connaissent les industries chimiques, mécaniques et électriques. Cependant, jusque 1925, la part de l'industrie textile dans la valeur de la production industrielle augmente encore car elle est moins atteinte que d'autres par la baisse des prix.

1715.

HESM tome IV, p.95.

1716.

Tsing Tung Chun, p.17. Entre 1870 et 1930, WW Lockwood estime que les exportations de soie du Japon ont financé 40% des importations de machines étrangères et que ce fut bien le moteur de l'industrialisation japonaise. L.M Li.

1717.

p.17

1718.

Gueneau, p153-154, pp.155-58 pour l'essentiel.

1719.

En 1918, le manque de fret et la hausse du taux de change entraînent par exemple de lourdes pertes pour les filatures japonaises à vapeur. BCEO juillet 1920.

1720.

Gueneau, p.164, p.165 et p.191.

1721.

Gueneau, p.165.

1722.

Gueneau, p.82.

1723.

Gueneau, p.160.

1724.

CCIL 1923, p.19.

1725.

Gueneau, p.160.

1726.

en 1870 pour le Japon

1727.

Tsing Tung Chun (Tcheng Tse Sio reprend les mêmes données...) Aux mêmes dates, la production mondiale de soie passe de 9.546.000 à 42.930.000 kilo.

1728.

Gueneau en 1923.

1729.

de juin 1926