Catégorie représentée par le symbole « P ». Il n’est pas évident d’établir un contexte pour la préposition. La préposition met en rapport deux termes. Mais cela est une définition très large. Elle manque des précisions, car entre deux termes on peut avoir d’autres catégories que celle de la P. Ainsi, il nous semble très difficile de trouver un contexte particulier pour caractériser une préposition. De toute façon, on a la tentative d’Alain BERRENDONNER avec le contexte :
(même) __ SN, X 133 .
De la même manière, mais de façon plus spécifique Jean Paul METZGER suggère le contexte suivant :
(même) __ D F(NOM), …(en tête de phrase) 134 .
Il nous semble que ces deux contextes suggérés soient valables aussi pour le portugais, on peut les adapter de la façon suivante :
(proprio) __D F(NOM), … (en tête de phrase) ou
(proprio) __SN, X
En fait, il s’agit d’une catégorie très large. Ce qui met en opposition les grammairiens qui la classe en catégorie ouverte et ceux qui la classe en une catégorie fermée. Par rapport aux prépositions simples, à notre avis elles peuvent être en catégorie fermée. Le problème est avec les prépositions composées, en effet, les locutions prépositionnelles. Ce sont les locutions prépositionnelles qui font que cette catégorie soit considérée même comme étant ouverte. Une idée de cette ouverture est donné par Celso CUNHA & Lindsey CINTRA lorsqu’ils définent les locutions prépositionnelles comme étant des mots ‘ « constitués de deux ou plus unités lexicales, la dernière étant une préposition simple (généralement de) » ’ 135 .
Etant donné qu’il n’y a pas une caractéristique des mots qui puissent constituer une préposition ou mieux, une locution prépositionnelle, et bien qu’elles soient nombreuses nous les enregistrerons dans la base de données LEXIQUE, tant les prépositions simples ou essentielles que les locutions prépositionnelles. Cela doit alléger la syntaxe d’extraction des syntagmes nominaux.
Inventaire des prépositions les plus couramment utilisés :
En regardant les locutions prépositionnelles, on se rend compte du besoin d’une recherche sur la syntaxe des locutions prépositionnelles de façon à rendre possible leur analyse sans les garder dans la base de données LEXIQUE. Ce qui donnera une vue plus générale à l’analyseur et rendra indépendant d’un lexique.
Alain BERRENDONNER. Grammaire pour une analyseur :aspects morphologiques. Les Cahiers du Criss. Grenoble :Centre de Recherche en Informatique appliquée aux Sciences Sociales. Université des Sciences Sociales de Grenoble, Novembre, 1990. p. 25.
Jean-Paul METZGER. Syntagmes nominaux et information textuelle :reconnaissance automatique et représentation. Thèse de doctorat d’Etat en Sciences. Lyon : Université Claude Bernard - Lyon 1, 1988. p. 80.
Celso CUNHA & Lindsey CINTRA. Nova gramática do português contemporâneo. Lisboa : Edições João Sa da Costa, 1984. p. 551.