4. L’articulation logique

C’est à partir de la liste des connecteurs argumentatifs que les auteurs de la Grammaire méthodique du français ont dressée que nous avons constitué notre propre base de termes et d’expressions (dont la fréquence est supérieure à 10) en vue d’en apprécier le “comportement” au gré des quatre périodes rédactionnelles de Lyon-Libération, sachant que nos commentaires portent exclusivement, comme pour les modalités d’énoncé et d’énonciation, sur les items sur-employés233. Ont été retenus pour l’analyse :

Notes
233.

Cf. Martin Riegel, Jean-Christophe Pellat et René Rioul, Grammaire méthodique du français, Paris, PUF, 1994, pp. 619-622. Il nous a semblé bon de compléter la série que proposent ces auteurs par des termes qui n’y figurent pas (ainsi si dans ses emplois concessifs ou des adverbes de phrase comme décidément).

234.

Afin d’offrir une démarche cohérente, nous avons décidé de rétablir le cas échéant les termes élidés sous leur forme canonique : ainsi « parce qu’ » a été fondu avec « parce que », « puisqu’ » avec « puique » et
« s’ » (après désambiguïsation) avec « si ».

235.

Par exemple : s’il est bon avec X, il est méchant avec Y ou si intelligent qu’il soit, il n’empêche que... En fait, nous sommes en présence ici de tournures adversatives qui équivalent à il est vrai que... mais.

236.

Grammaire méthodique..., op. cit., p. 379.