L’analyse factorielle qu’il ne nous a pas encore été offert de découvrir est celle qui concentre les noms propres de villes. Il nous est donc apparu logique de la présenter en marge des cinq autres abordées dans la deuxième section. Autant prévenir tout de suite que nous ne nous engagerons pas vis-à-vis d’elle dans un commentaire aussi approfondi que pour les précédentes puisque les formes propriales qui y sont représentées ne nous intéressent pas toutes au même degré. Ajoutons encore que la présence de cette AFC à ce niveau ne nous empêchera pas d’y faire référence ailleurs dans la troisième section. Que peut-on dire de ce plan-graphique ? Qu’il laisse apparaître
Formes + (CTR = 28) |
COR | CTR |
Formes - (CTR = 28) |
COR | CTR |
Milan Barcelone Dardilly Lyon Genève Turin Londres Roanne |
426 495 525 657 849 721 747 747 |
69 64 60 53 50 50 20 20 |
Vaulx-en-Velin Oullins Saint-Etienne Carpentras Bron Francfort Feyzin Berlin Lille |
911 863 897 864 911 443 465 613 501 |
135 86 75 71 47 22 20 15 8 |
Périodes + (CTR = 250) |
COR | CTR |
Périodes - (CTR = 250) |
COR | CTR |
Période 2 | 507 | 369 | Période 3 | 905 | 501 |
Formes + (CTR = 28) |
COR | CTR |
Formes - (CTR = 28) |
COR | CTR |
Milan Vénissieux Barcelone Belley Dardilly Vichy Francfort Toulouse Feyzin |
573 730 458 645 366 278 519 679 355 |
104 68 67 57 47 33 29 20 18 |
Tchernobyl Creys-Malville Rome Chassieu Pérouges Vienne [Autriche] Givors Grenoble Paris New-York Saint-Chamond Villeurbanne Marseille |
832 860 860 859 859 859 997 586 972 993 877 338 438 |
91 53 53 46 46 46 31 31 26 22 13 13 3 |
Périodes + (CTR = 250) |
COR | CTR |
Périodes - (CTR = 250) |
COR | CTR |
Période 2 | 442 | 361 | Période 1 | 793 | 570 |
un nuage en forme de tétraèdre. C’est précisément à la base de ce “triangle” que l’on trouve les trois formes contributives « Lyon », « Genève » et « Turin », du côté droit du premier axe (à hauteur de 5 % chacune), tandis que « Londres » (ainsi que « Roanne ») n’y est qu’illustrative et que « Milan » et « Barcelone » (ainsi que « Dardilly ») contribuent à la création du premier axe tout autant que du second. Du côté gauche, on distingue un agglomérat de formes qui suivent l’allongement de l’axe, parmi lesquelles trois renvoient à des communes de la première couronne de Lyon (« Bron », « Oullins » et « Vaulx-en-Velin », contribuant à l’axe pour 5, 9 et 14 % respectivement). Seules « Berlin » et « Francfort » réfèrent, de ce côté-ci de l’axe, à des villes “européennes”, toutes deux à titre illustratif, « Francfort » participant même davantage à la création du deuxième axe (à hauteur de 3 %). Nous nous contenterons de signaler ici que « Berlin », au détour de développements qui ne la concernent pas directement, est appréhendée à l’aune de la mise à bas de son Mur, tandis que « Francfort » est prise pour thème d’un billet à part entière dans lequel il s’agit de constater le fossé qui sépare les deux « villes jumelles » (parce que Lyon et Francfort sont liées par un jumelage) dans le domaine de l’écologie de la ville.
Pour ce qui concerne Lyon, Genève et Turin, il est remarquable que le plan-graphique donne à lire un rapprochement entre trois noms de villes qui participent d’un groupe de réflexion qui, bien que dépourvu d’existence institutionnelle, n’en a pas moins pour fonction de favoriser une meilleure “visibilité” de ce “triangle de force”... outre-Atlantique376. Si l’évocation commune des trois villes ne va jamais de pair dans le discours éditorial de Lyon-Libération avec cet acte fondateur, il nous a semblé bon d’en rappeler l’existence, ne serait-ce déjà que dans la mesure où il est susceptible de constituer un fond symbolique prégnant au moment d’évoquer le rapport de Lyon aux deux villes alpines, même si d’autres représentations sont évidemment possibles. Ainsi, lorsque René-Pierre Boullu écrit, en marge de l’inauguration par François Mitterrand d’une portion d’autoroute dans l’Ain, que le réseau des autoroutes « d’évitement » Mâcon-Genève et Valence-Genève « soude le noeud d’une nouvelle Europe : le triangle Genève-Lyon-Turin »377, on peut se demander jusqu’à quel point il n’a pas en ligne de mire le “Diamant alpin” tel qu’officiellement mis en place à la même époque. Il est d’ailleurs symptomatique que par la suite, dans le discours assumé de la deuxième période, « Turin » disparaisse au profit de « Grenoble » au moment des commentaires ayant trait au document Lyon 2010 et à ses répercussions :
‘Leur [des artisans du projet de SDAU] travail débouche sur une conclusion principale reprise de « l’identité de la France » de Fernand Braudel : il faut à Lyon pour s’épanouir « la complicité du dehors ». Cette complicité implique que Lyon sorte enfin de ses murs. Qu’elle regarde ses voisines Grenoble et Genève comme des partenaires plutôt que des rivales menaçantes.378 ’En effet, l’une des cartes façonnées par l’agence d’urbanisme de la Courly et qui ornent la première mouture du document Lyon 2010 met en valeur l’entité tricéphale Lyon-Grenoble-Genève.
Cette carte, reproduite en l’état par le journal le 11 octobre 1988, au lendemain de la publication par le SEPAL des conclusions de trois ans de travail, montre les trois villes, représentées par des cercles de tailles différentes, à l’intérieur d’un carré et reliées par un trait fin379 (cf. page suivante ). Dans ce document, la hiérarchie inhérente à la symbolique du cercle est convoquée, de même que le triangle y représente une association ternaire créatrice de synergies380. Si “les villes représentées par les géographes sur les cartes sont des cercles dont la surface est proportionnelle à une grandeur”381, il est frappant de constater que dans le cas présent, l’ensemble qui représente Lyon - un cercle plein doublé d’un cercle vide - n’est pas répercuté dans la légende. Ce qui est certainement une manière non pas tant de placer Lyon hors catégorie que de masquer ce que serait la largeur effective du cercle amené à la représenter s’il était un et entier, auquel cas on peut penser sans peine qu’il lui serait défavorable eu égard à l’échelle de grandeur portée en légende.
Il est du reste frappant de constater qu’après la publication du rapport “scientifique” du GIP-Reclus consacré aux villes “européennes”, le discours du journal réintroduit « Turin » dans le voisinage de « Lyon » et « Genève », en même temps qu’un ouvrage qui retrace l’historique et le parcours de Lyon 2010 contient la même carte que précédemment mais dans laquelle, outre un changement d’échelle, sont intervenues quelques modifications, dont l’apparition de Saint-Etienne et la disparition du tracé tringulaire à l’intérieur du carré recouvrant très approximativement le périmètre rhônalpin382. Le triangle précédent n’en demeure pas moins perceptible “en creux” puisque les cercles qui situent Genève et Grenoble sont désormais rognés par celui - plus exactement par ceux, dans la mesure où un cercle vide plus large double un cercle plein - représentant Lyon. Au final, et précisément parce que Lyon est donnée à voir à l’aune de deux types de cercles superposés, le lecteur peut avoir le sentiment d’une emprise de cette ville sur Genève et Grenoble, tandis que Saint-Etienne, dont le cercle plein de taille plus réduite est apposé sur l’anneau extérieur qui figure Lyon, se retrouve “satellisée” de fait. Mais cette fois, Lyon-Libération préfère rendre visible la carte établie par les chercheurs du GIP-Reclus et qui correspond au classement général de 165 agglomérations “européennes” ayant obtenu un poids à partir d’un ensemble de seize indicateurs383. Et bien qu’il ne soit pas facile de ‘“définir des seuils quantitatifs permettant la qualification comme métropole”’, ainsi que le pense Jacques Lévy qui fournit comme exemple à l’appui de ce qu’il avance le voisinage de Genève avec Lyon, ‘“pourtant nettement plus peuplée”’, dans l’étude du GIP-Reclus384, le journal semble se servir des résultats obtenus dans celle-ci comme d’une caution infaillible qui va servir de base à son raisonnement. Comme Turin, à l’instar de Genève, se trouve être dans l’environnement immédiat de Lyon à l’intérieur du classement définitif, un glissement s’opère de Lyon-Grenoble-Genève vers Lyon-Turin-Genève. La démonstration du journal mérite que nous nous arrêtions sur chaque étape de sa progression tant elle offre un profil pour le moins sinueux385 :
après avoir eu recours à une métaphore sportive - « Lyon ne joue pas en première division européenne, ni en seconde, pas même en troisième » -, il fait en sorte de construire par contraste un public (d’élus ?) à même de croire l’agglomération appartenir à la catégorie des « eurocités » : « certains chantres de la métropole seront peut-être surpris » ;
tout en émettant un jugement axiologique - « Pire » -, il articule ensuite le croire être précédent - « les amateurs du « Grand delta Lyon-Barcelone-Milan » » - à ce qui est véritablement puisque le rapport l’atteste : « Lyon joue dans la division de Genève et Turin, pas dans celle de Barcelone et Milan, ni même de Munich ou Francfort » (c’est le moment de noter le glissement opéré entre « le « delta » Lyon-Barcelone-Turin » auquel il est fait appel au lendemain du deuxième tour des élections cantonales de 1988, tandis qu’il s’agit de s’interroger sur l’“utilité” du département et de la Courly, et le « Grand delta » présent, qui voit « Milan » remplacer une « Turin » “dévalorisée” de fait) ;
le journal restreint ensuite la portée de ce qu’il a énoncé auparavant : « Pas de quoi parader donc, mais rien non plus de désespérant » puisque « le rapport de la Datar n’interdit pas de prendre la métropole lombarde ou la capitale catalane en point de mire » ;
sur cette base, le journal indique la « voie » à suivre : il s’agit de rejoindre la « Mégalo-pole » européenne, terme emprunté au rapport et dont la transposition graphique - la fameuse “banane bleue” censée représenter les tissus urbains les plus attractifs, de Londres jusqu’à Milan via Francfort - n’est pas sans connaître un certain succès depuis la parution de l’étude. Le journal fait valoir que « la priorité pour la région lyonnaise » (on notera un nouveau glissement, interne au commentaire celui-là, d’« agglomération » à « région lyonnaise ») est d’établir des « passerelles avec cette « Lotharingie » des marchands et des maîtres de forge, devenue « aorte » de l’Europe du 21ème siècle » ;
puis le journal, après avoir précisé que la « voie » à suivre passe aussi bien par Genève et Turin que par Milan et Barcelone, apporte une réfutation sur le mode : vouloir être dans la catégorie supérieure sans prendre en compte des villes plus modestes peut mener à l’échec. En fait, il est précisé que quelle que soit la « voie » choisie, elle ne sera pas dépourvue de « risque ». Par la suite, il est clair que le risque décrit - « se brûler les ailes » - est uniquement celui susceptible de découler du « vouloir coller » à la Mégalopole. Mais après avoir fait dépendre ce « risque » du vouloir faire - ou le cas échéant ne pas faire - de Lyon, le journal finit par l’approcher pour lui-même, de laisser entendre sa réalisation d’une certaine façon quoi que fasse Lyon, par la seule action d’un « phénomène d’aspiration » de son « réservoir de main d’oeuvre » dû à cette « dangereuse proximité », sans que Lyon soit une « Eurocité » pour autant. Après avoir réduit la marge de manoeuvre des « gestionnaires d’ici » au pressentiment du danger qu’il vient de décrire, le journal les exhorte à la prise de « risque », rattachant du même coup cette notion à un destinateur identifiable, Lyon devenant pour sa part le véritable sujet de la quête.
On a vu que le journal en appelle à un établissement de « passerelles » - terme déjà utilisé un mois plus tôt à propos de la nécessaire fusion de Lyon et de Villeurbanne en vue d’atteindre la “taille européenne” - avec ce qui tiendrait lieu de « Lotharingie ». Or, si l’on regarde un peu plus dans le détail l’étude du GIP-Reclus, on constate les deux choses suivantes :
il y est écrit que ‘“’ ‘contrairement à une idée à la mode, ce dispositif ’ ‘[la “mégalopole”, qui contient 47 % des villes de l’étude mais occupe seulement 18 % du territoire de l’Europe]’ ‘ n’a rien à voir avec une quelconque « Lotharingie », mais tout avec les grands courants économiques qui ont fait l’Europe des Marchands, puis celle des bases de l’élaboration du capitalisme’ ‘”’ 386. Par conséquent, en évoquant « cette « Lotharingie » des marchands » à propos de la « Mégalopole », le journal associe ce que le rapport s’efforce précisément de dissocier ;
si l’étude en arrive à la conclusion que la moitié des agglomérations de plus de 200.000 habitants de l’Europe occidentale sont comprises dans la Mégalopole, formant en cela un premier “sous-système” ou tissu urbain, elle ne dit pas qu’un second sous-système, “plus nouveau”, en est détaché (comme le journal le laisse entendre en usant de la métaphore de la passerelle) mais bien plutôt “ancré”, et précisément au niveau de ce que ses auteurs appellent le “nord des suds” : ‘“’ ‘Ancré à la Mégalopole du côté de Genève et de Lyon d’un côté, de la Vénitie, de l’Emilie et de la Toscane de l’autre,’ ‘ [le second sous-système ou “nord des suds”] ’ ‘tend à s’étirer dans deux directions’ ‘”’, vers le sud de l’Italie d’une part, vers l’Espagne du sud et le Portugal - englobant Madrid, Valence et... Barcelone - d’autre part387.
En fin de compte, nous serions donc en présence d’une modification, après assimilation, d’un discours à caractère scientifique par un autre d’ordre journalistique. Plus exactement, le discours assumé de Lyon-Libération oscille entre deux attitudes vis-à-vis de l’étude du GIP-Reclus : d’un côté, il en répercute le voisinage de Lyon avec Genève et Turin sur un mode véridictoire afin d’en faire la base de son raisonnement, de l’autre il ne s’empêche pas quelques “libertés” avec les positions originelles, sans qu’il soit possible de savoir si elles découlent d’une lecture trop hâtive ou si elles tiennent davantage d’un processus intentionnel visant à faire prévaloir la position du journal à tout prix. Ce qui est assuré en revanche, c’est que les désignants « Barcelone » et « Ge-nève » ne connaissent aucune aspérité dans le discours éditorial du journal, le premier, à la différence du second qui se trouve malgré tout avéré dans trois d’entre elles, étant commun aux quatre périodes. Et même si Barcelone n’en est pas réduite à être déclinée seulement à partir de sa qualification de ville “européenne” - elle est aussi “olympique” dans la première période, au moment de la désignation des villes qui auront à organiser les Jeux en 1992 -, il n’empêche que le journal l’intègre à un développement à visée comparative, soit dans un registre quantitatif à l’intérieur des deux périodes “Lépinay” (sur le mode : Lyon intra-muros ne peut pas soutenir la comparaison avec Barcelone, sauf à fusionner avec les communes parties intégrantes de la Courly), soit dans un registre qualitatif au sein de la troisième, lorsqu’en disant que « Barcelone, métropole, est faite aussi du barrio Chino », il s’agit d’inférer que Lyon, en choisissant de “nettoyer” la place Gabriel-Péri, s’engage dans un agir qui relève au contraire d’une non-métropole. Quant à Genève, il ressort du discours assumé de Lyon-Libération qu’elle représente une ville concurrente de Lyon, précisément parce qu’elle jouit d’un statut particulier qui la fait être “internationale”, alors même que sa démographie est moindre388. Le journal privilégie à ce titre l’approche analogique dans la première période, ce qui lui permet de déprécier Lyon par contraste au moment d’évoquer le profil “international” de son aéroport (« Même Genève fait de l’ombre à Satolas, malgré ses pistes coincées aux entournures ») ou, tandis qu’un projet d’aménagement du Confluent est retenu par les commerçants de la Presqu’île, de prendre Genève comme anti-modèle (« après avoir raté une pâle copie de la tour Eiffel sur Fourvière, faut-il pasticher Genève ? »).
Dix ans après la création aux Etats-Unis de l’association Partners for livable places (dernier terme remplacé ensuite par communities), dont l’objectif est de faire prendre conscience du fait que les centres-villes ne représentent pas des espaces réservés aux seuls services tertiaires, naît à Lyon une “section” européenne à partir de laquelle se constitue le Diamant alpin, dont les membres fondateurs misent sur le “partenariat” entre les villes adhérentes pour faire émerger et mettre en réseau les initiatives locales (cf. Guide politique et administratif de l’agglomération lyonnaise, Bernard Lachaise et Daniel Navrot (dir.), Lyon, Ed. Ires, 1996, pp. 16-17).
La leçon de géographie, Billet René-Pierre Boullu, 19 décembre 1986.
Toile de fond de campagne, Commentaire Michel Lépinay, 11 octobre 1988.
Si, par cette reprise, le journal publicise une portion emblématique de la communication mise sur pied par le SEPAL, il n’en présente pas moins ailleurs dans le même numéro la skyline de la Part-Dieu telle qu’envisagée par l’architecte Charles Delfante pour le compte de la SERL et qui ne fait pas partie du document Lyon 2010. Une manière de laisser entendre qu’il serait favorable à une présence plus prononcée de “gratte-ciel” sur le site du “centre décisionnel”, comme en écho à l’éditorial de René-Pierre Boullu paru le 3 février 1987 et titré “Building’s dream”, dans lequel il était possible de lire entre autre :
« Il ne manque pourtant pas de Lyonnais pour rêver, comme le suggère presque Labasse, qu’on fasse de la Presqu’île un petit Manhattan, que les gratte-ciel montent à l’assaut des collines (...) » ?
Antoine Bailly et alii, Représenter la ville, Paris, Economica, 1995, p. 22.
Idem, p. 20.
L’ouvrage en question a été rédigé par Pierre Gras, journaliste qui anime à Lyon une agence d’information spécialisée dans l’urbanisme et l’aménagement, après que le SEPAL lui eut confié le soin de relater la genèse de “Lyon 2010” en 1988 (cf. Lyon 2010. Une ville pour vivre et pour rêver, Paris, Syros-Alternatives, 1990, 190 p.).
Pour une description des critères retenus et des modes de calcul, nous renvoyons à l’étude elle-même : Les villes “européennes”, Roger Brunet (dir.), Paris, La Documentation française, 1989, et plus particulièrement pp. 52-57.
“Territoires et réseaux”, in Le monde des villes. Panorama urbain de la planète, Thierry Paquot (dir.), Paris, Ed. Complexe, 1996, p. 379.
Objectif troisième division, Commentaire Michel Lépinay, 21 avril 1989.
Les villes “européennes”, op. cit., p. 11.
Idem, p. 78.
Dans une analyse des discours d’élus et de responsables économiques dépendant de Lyon, Genève, Grenoble, Chambéry, Annecy et Valence, Marie-Christine Fourny a mis en évidence l’appartenance commune de Lyon et de Genève à un modèle entrepreneurial quant à la représentation de l’organisation régionale, toutes deux étant “mises en relation avec l’ensemble des grandes capitales internationales, qui apparaissent comme les seuls lieux pourvus d’un intérêt suffisant pour des échanges” (“Identités territoriales et stratégies d’aménagement. Les réseaux de villes en Rhône-Alpes”, in L’Espace géographique, 4, 1995, p. 334).