L'origine socio-culturelle des élèves de E1

Ce groupe d'élèves présente une certaine homogénéité dans son origine socio-culturelle. Si on observe les professions des pères, celles-ci peuvent toutes être classées dans les catégories socio-professionnelles moyennes. Précisons que l'observation des activités professionnelles des mères, si nous excluons deux mères au foyer et une mère au chômage, présente une totale symétrie avec les catégories des chefs de famille. Mais si, comme le rappellent Cacouault et Oeuvrard (1995, 52), la catégorie socio-professionnelle du père est l'indicateur du milieu social le plus couramment utilisé, la relation avec la réussite scolaire est plus forte avec le niveau d'études des parents et singulièrement de la mère.

Les dernières classes fréquentées par les parents de ces élèves sont pour une majorité des classes avant baccalauréat. Sur vingt huit parents, un possède un niveau BAC + 2, six ont fréquenté une terminale ou une classe équivalente, cinq se sont arrêtés en BEP ou CAP, deux en troisième, et, pour le reste, les élèves ne savaient pas. Nous pouvons supposer pour ceux-ci un cursus scolaire plutôt court.

Pour les mères, trois sont enseignantes, une en primaire, deux en collège, mais ces deux dernières n'ont pas suivi d'études au-delà du baccalauréat. Quatre mères, en comptant ces trois enseignantes, ont atteint ce niveau. Une mère est sortie du système scolaire en troisième, une autre en première, une troisième a obtenu un CAP. Les autres élèves ne savaient pas.