Une non-maîtrise technique.

Les résultats au test sont faibles sauf pour Mireille et Nathalie. Ils obtiennent un indice d'efficacité de :

  • 21 pour Valérie ;

  • 23 pour Gaël ;

  • 26 pour Mickaël ;

  • 34 pour Olivier ;

  • 50 pour Nathalie ;

  • 66 pour Mireille.

Leurs propos confirment leur non-maîtrise technique. Valérie, "depuis tout le temps", éprouve des difficultés à lire :

"Je suis assez longue à lire".

Quant à Gaël :

"J'ai eu des difficultés tout au long, vu que je ne lis pas beaucoup".

Il associe sa lenteur à son manque de lecture. On perçoit la difficulté pour un élève comme Gaël de briser cette circularité qui fait que pour mieux lire, il faut lire, mais comment, avec un gros déficit technique avoir envie de lire ?

Mickaël et Nathalie exprimeront leur appréhension devant des ouvrages trop épais :

"Quelque chose de pas trop long" (Mickaël). ’ ‘ "Les gros bouquins non... non, non non (rires)" (Nathalie).

Nathalie indique, à propos de L'apologie de Socrate , sa seule lecture dans son année de terminale :

"Ça va, c'est assez court".

Elle cite deux ouvrages dont la lecture était exigée en classe de première, Lorenzaccio et Au bonheur des dames qu'elle n'a jamais terminés.

Même Mireille qui a réussi correctement le test précise qu'elle a toujours connu des difficultés à lire et à écrire. A ces difficultés techniques s'ajoute une non-appropriation des lieux d'offre lectorale et de l'objet-livre. Comment être attiré par un environnement qu'on ne peut et qu'on ne veut décoder quand le seuil technique de la lecture efficace n'a pas été franchi !