CHAPITRE III
BILAN D'UNE EXPERIENCE
DE LECTURISATION AU COLLEGE

Il s'agit de discerner ce que les cours de français au collège ont pu apporter dans l'approche de l'écrit en complément ou en substitut de l'habitus familial. Avant d'évaluer la variable collège, en opposant les deux échantillons, et de vérifier s'il existe des différences entre eux, il est nécessaire d'apprécier l'influence familiale.

Nous n'avons pas, à cause de la taille de l'échantillon, opposé les garçons et les filles dans chacune des catégories, lecteurs, entre-deux, non lecteurs. Dans l'échantillon 1, sur huit garçons, deux sont des lecteurs, François et Vilay. Dans l'échantillon 2, sur sept garçons, un seul est lecteur, Laurent. La domination, en nombre, des filles dans la catégorie des lecteurs, neuf filles pour douze lecteurs, ne nous étonne pas. Maintes enquêtes ont souligné la plus grande attirance pour la lecture chez les filles que chez les garçons. Nous ne pouvons affirmer que la politique de lecturisation modifierait un tant soit peu cet état de fait.