3.6 L’imitation

Le progrès dans l’élaboration de relations différenciées entre l’enfant et les objets, et dans la constitution d’un système de significations, entraîne un net progrès des conduites imitatives.

Ainsi l’enfant parvient à copier les mouvements qu’il n’avait jusqu’à présent jamais exécutés. Il reproduit par une assimilation graduelle, les mouvements visibles du visage d’autrui à son propre visage, même si ceux-ci restent invisibles pour lui : comme «plisser le nez» ou «cligner des yeux».

En plus de l’imitation de mouvements connus mais invisibles, l’enfant cherche à copier les sons et les gestes nouveaux. Il est facilité en cela par le développement de la mobilité de l’accommodation permettant la capacité d’explorer.