Conclusion de section

Sans tirer de conclusions hâtives quant à l’avenir des villes ou du moins de Lyon, cette première étude démographique nous a montré, en définitive, une région lyonnaise passablement travaillée par un mouvement ambivalent de concentration et de diffusion des ménages. Si ce double phénomène semble pour l’heure relativement mesuré, il convient cependant de souligner que cela est dû, pour une large part, aux soldes naturels, qui modèrent de fait les effets des migrations résidentielles.

Car l’exurbanisation, d’origine essentiellement lyonnaise d’ailleurs, fut très vive et son impact fut même renforcé par les échanges de populations avec l’extérieur de la RUL ; ces deux phénomènes contribuent au déclin des centres urbains, notamment de l’hyper-centre lyonnais, et à l’essor de la très grande périphérie de la métropole ou, en d’autres termes encore, au redéploiement des populations lyonnaises sur une aire étendue.