Conclusion de section

Cette première approche de la croissance urbaine nous a montré, en définitive, que l’essor des banlieues a progressivement cédé le pas devant celle des franges périurbaines. Cette évolution d’importance ne signifie cependant pas que nous assistions là à un processus radical par lequel les agglomérations urbaines tendraient à disparaître ou plus exactement à être dispersées dans des périphéries incertaines.

Loin de s’exclure, il semble que les dynamiques en cours tendent tout à la fois à conforter la ville dense, voire à la renforcer encore et à produire de nouvelles formes urbaines à part entière dans des périphéries de plus en plus lointaines : les franges périurbaines.

Ainsi semble se dessiner une ville qui ne serait plus totalement réductible à l’agglomération et qui ne serait pourtant pas assimilable à une suburbia, une ville tout à la fois dense et diffuse, agglomérée et périurbaine, dont rendent compte bon an, mal an les Aires Urbaines et les ZPIU.