Autant que l’emploi permette de l’apprécier, il semblerait, en définitive, que les hypothèses tirées de nos trois monographies soient globalement confirmées.
La tertiairisation de l’emploi semble manifestement pérenniser, voire renforcer la métropole en tant que centre de commandement et d’organisation pour l’ensemble de la RUL. Elle semble également confirmer les centres secondaires non pas tellement en tant que centre de production subalterne, mais surtout comme échelon de base de l’encadrement socio-territorial.
Ainsi la ville agglomérée, non plus seulement la métropole ou les noyaux urbains périphériques pris un à un, mais collectivement en tant qu’ensemble organisé et hiérarchisé, semble conserver un sens et une fonction dans les dynamiques en cours. Si elle est bien la source de cette ville diffuse et de ces polarités périphériques, il semble cependant qu’elle ne s’y dissolve pas totalement. La métapolisation, c’est-à-dire ce processus de constitution d’une ville qui va au-delà de la ville traditionnelle229, nous apparaît alors comme un processus complexe de concentration mais aussi de diffusion, d’intégration dans un seul et même système socio-spatial mais aussi de ré-allocation ou de re-signification fonctionnelle.
pour reprendre la définition étymologique de F. Ascher, 1995-a.