Conclusion de section

Cette première section nous a montré le rôle central du chômage dans l’évolution quantitative et qualitative des modes individuels de garde. La montée globale du chômage féminin semble avoir poussé un nombre accru de femmes vers des activités de garde d’enfants, soit en tant qu’assistante maternelle, soit plus marginalement, en tant qu’aide maternelle. Ceci a, semble-t-il, induit une croissance de l’offre, même si cette dernière reste difficilement quantifiable.

A l’échelle départementale, un excédent se fait jour aujourd’hui par rapport à la demande, ce dont témoigne l’essor des assistantes maternelles sans activité. Le chômage semble alors intervenir à nouveau non plus tant au niveau quantitatif, mais qualitatif, en induisant une certaine diversification de l’offre proposée et en l’occurrence, une croissance des places à temps partiel.

Cette section nous a également permis de souligner la profonde transformation de ce marché. Hier encore reléguée dans l’ombre du travail clandestin, les différentes mesures de subventionnement de ces emplois ont manifestement provoqué un important mouvement de régularisation. Si les modes de garde individuels sont des services privés marchands, ils sont toutefois aujourd’hui encadrés et financés comme jamais par la puissance publique.