2. Un encadrement accru des modes de garde individuels

Une relative mise en cohérence des modes de garde a été assurée par la formation de systèmes d’acteurs territorialisés, fortement influencés par un acteur central : la Caisse d’Allocations Familiales. Cette tendance visait à harmoniser l’offre de service (prix, nature et qualité du service, etc.) sur l’ensemble des communes, mais une autre forme d’homogénéisation des modes de garde peut également être relevée. Elle n’est plus territoriale, mais sectorielle puisqu’il s’est agit de donner aux assistantes maternelles certaines caractéristiques qui étaient autrefois l’apanage des structures collectives : professionnalisation, contrôle permanent à la fois sanitaire et éducatif, etc.

L’acteur central a longtemps été ici le service de Protection Maternelle et Infantile, à qui la loi de 1945 a confié la surveillance de l’ensemble des modes de garde. Cependant, au cours des années 1990, un nouvel acteur va intervenir dans ce domaine non pas pour remplacer la PMI, mais pour participer avec elle à un encadrement accru des assistantes maternelles. Il s’agit à nouveau de la Caisse d’Allocations Familiales.