1 – Traits sémantiques du mot air

Si je compile les données, d’ailleurs inégales, fournies par les définitions de ces quatre dictionnaires :

PR  : phys., chim. Mélange gazeux de composition constante à l’état pur (en volume, 21% d’oxygène, 78% d’azote, 1% d’argon et autres gaz rares), souvent chargé d’impuretés (vapeur d’eau, gaz carbonique, ozone, etc.), inodore, incolore et transparent sous une faible épaisseur.
GR : Phys., chim. et cour.Mélange gazeux de composition constante à l’état pur (en volume et à la surface terrestre, 21% d’oxygène, 78% d’azote, et gaz rares en très petite quantité : 1% d’argon, hélium, krypton, néon, xénon), souvent chargé d’impuretés (acide carbonique, vapeur d’eau, traces d’hydrogène et d’ozone), et dont la masse forme l’atmosphère.
GLLF : [...] Un des quatre éléments dans l’ancienne physique, avec le feu, la terre et l’eau.
TLF : Fluide gazeux, invisible, inodore, pesant, compressible et élastique, qui entoure le globe terrestre et dont la masse forme l’atmosphère ; un des quatre éléments de la physique ancienne.’

je peux construire une signification scientifique moderne du mot air, distincte de celle de l’air-élément de l’ancienne physique et dont les traits de sens sont relatifs aux aspects suivants :