4 – Air-vent

Je distinguerai une dernière signification « météorologique », par laquelle le mot air devient synonyme de vent.

Le corpus est également limité :

Tome 2 : 26 mars 1680

‘1. Vous avez fort envie d’aller à Grignan, mais il me semble qu’il est bien matin ; vous trouverez encore la bise en furie. Elle renverse vos balustres1 ; elle en veut à votre château. Sera-t-elle plus forte que cette autre tempête2 qui le bat depuis si longtemps ? J’espère que Dieu le soutiendra contre tous ses efforts, mais je ne sais si vous soutiendrez, vous, ma fille, la froideur de cet air glacé et pointu, qui perce les plus robustes. (t. 2, l. 748, p. 883)

M. et Mme de Grignan sont en voyage, à Marseille et Aix.
1. Il s’agit des balustres de la terrasse de Grignan, emportées par la tempête. Elles le seront à nouveau en 1689 (t. 3, l. 1112, p. 603). Sur la configuration particulière de la terrasse située sur le toit du clocher de l’église, on se reportera au t. 2, l. 789, p. 1024-1025 (et à la note 1 de la p. 1025, p. 1565-1566), ainsi qu’à la note 7 de la p. 267, l. 171, t. 1, p. 1098.
2. Mme de Sévigné fait allusion à ce que R. Duchêne appelle (voir note 1 de la p. 883, p. 1504) le tourbillon des dépenses (on note la métaphore « météorologique » !).’