4.4. Les influences éventuelles des autres facteurs sur le sentiment d’infériorité et sur les pensées intrusives et leurs interprétations

4.4.1. Facteurs généraux:

L’étude statistique issue de notre échantillon de patients montre qu’il n’y a pas de corrélations significatives entre l’Echelle d’Infériorité et le poids, la taille et la durée de la maladie. Il n’y a pas non plus de différences significatives sur l’Echelle d’Infériorité entre les sujets de différents niveaux d’étude, entre les sujets de différents statut de mariage et entre les sujets avec ou sans activités professionnelles. Cela nous permet de dire que le sentiment d’infériorité n’est pas influencé par le poids, par la taille, par la durée de la maladie, par le niveau d’étude, par le statut marital, ni par les activités professionnelles. Le fait que le sentiment d’infériorité mesuré par l’Echelle d’Infériorité n’a pas de lien avec poids et taille nous suggère que l’infériorité physique, comme poids et taille, ne jouerait pas de rôle particulier dans le sentiment d’infériorité. Cela va dans la notion de la compensation des états d’infériorité physique d’Adler (1956), c’est à dire que l’infériorité physique serait compensée par la superstructure psychique.

Le score total des pensées intrusives et le score total des interprétations ne sont pas corrélés avec le poids, la taille, la durée de la maladie. Il n’y a pas non plus de différences significatives sur ces deux scores entre les sujets de différents niveaux d’étude, entre les sujets de différents statut de mariage et entre les sujets avec ou sans activités professionnelles. Cela nous permet aussi d’avancer que les pensées intrusives et les interprétations ne dépendraient pas du poids, de la taille, de la durée de la maladie, du niveau d’étude, du statut marital, des activités professionnelles.