Dans un nouveau modèle de gestion managériale, la fonction personnel est davantage centrée sur l’individu défini à travers ses compétences et ses projets. L’importance de la dimension humaine qui traverse l’organisation, apparaît sous la forme de nouvelles interrogations et préoccupations telles que:
Les employés sont-ils ou non motivés par le travail? Quels sont leur degré d’adhésion aux objectifs de l’établissement? Sont-ils ou non satisfaits des conditions de travail? Quel est le degré de développement des analyses sur la culture interne de l’organisation et sur le degré de mobilisation du personnel autour de valeurs communes?
Le courant de la gestion des ressources humaines le plus achevé: la conception ouverte et naturelle telle que la définit W. R. SCOTT107 redécouvre le fait que bien gérer les hommes de manière rationnelle n’est pas suffisant, d’autres facteurs entre en jeu. Il faut aussi mobiliser les énergies, éveiller la motivation”. Au concept de gestion des ressources humaines sont liés le projet d’établissement, la culture interne, le développement social, les pratiques participatives, les compétences et le savoir-être de l’individu. Le thème du changement devient prioritaire. La gestion des ressources humaines n’a de sens que parce qu’elle correspond à une stratégie de l’entreprise. Elle ne peut se développer au sein d’un établissement donné que si elle s’inscrit dans un système de gestion global, participatif et stratégique. La gestion des ressources humaines devient le coeur du système de gestion et le principal levier du changement en supplantant la gestion financière et le quantitatif dominant dans les années quatre-vingt.
W.R. SCOTT:”Organisations rational natural and open systems “,Prentice-hall internationnal édition, 1981