UNIVERSITÉ LUMIÈRE LYON 2
Département de Sciences du Langage
FACULTÉ des Lettres, Arts et Sciences du Langage
DÉTERMINATION D’INDICES ACOUSTIQUES ROBUSTES POUR L’IDENTIFICATION AUTOMATIQUE
DES PARLERS ARABES
THÈSE
En vue de l’obtention du grade de
DOCTEUR DE L’UNIVERSITÉ LUMIÈRE LYON 2
Discipline : Sciences du Langage
le 28 avril 2000
Jury :
Jean-Marie HOMBERT:Professeur, Université Lumière Lyon 2
Didier DEMOLIN:Professeur, Université Libre de Bruxelles
Salem GHAZALI:Professeur, Université de Tunis 1
Ian MADDIESON:Professeur, Université de Berkeley, Californie
François PELLEGRINO:Chargé de Recherche CNRS, Lyon

CONVENTIONS DE TRANSCRIPTION

(1)011CONSONNES

Symbole
Phonétique(API)
Dénomination Définition des sons en termes
de modes et de lieux d’articulation
alif Occlusive glottale sourde
b ba: Occlusive bilabiale sonore
t ta: Occlusive dentale sourde
a: Fricative interdentale sourde
im Fricative post-alvéolaire sonore
a: Fricative pharyngale sourde
a: Fricative uvulaire sourde
d dal Dentale sonore
al Fricative interdentale sonore
a: Fricative interdentale sonore pharyngalisée
r ra: Apicale vibrante (trille)
z za: Fricative alvéolaire sonore
s sin Fricative alvéolaire sourde
in Fricative post-alvéolaire sourde
s s d Fricative alvéolaire sourde pharyngalisée
t t : Occlusive dentale sourde pharyngalisée
ajn Fricative pharyngale sonore
ajn Fricative uvulaire sonore
f fa: Fricative labio-dentale sourde
q qa:f Occlusive uvulaire sourde
g ga: Occlusive vélaire sonore
k ka:f Occlusive vélaire sourde
l la:m Latérale apico-dentale
m mi:m Nasale bilabiale
n nu:n Nasale dentale
h ha: Fricative glottale sourde
w waw Approximant bilabial
j ja: Approximant palatal

(2)VOYELLES (la longueur vocalique est notée par le diacritique [:])

message URL voyelles.gif

Remerciements

Il n’est pas facile de citer toutes les personnes qui, par leur soutien tant professionnel que personnel, ont contribué à l’élaboration de ce travail. Je voudrais néanmoins exprimer toute ma reconnaissance à celles et ceux qui m’ont permis, d’une façon ou d’une autre, d’arriver au bout de l’aventure «Thèse ».

Ma gratitude va tout d’abord à Jean-Marie Hombert, directeur de thèse qui m’a accueillie dans le cadre du Laboratoire Dynamique du Langage il y a déjà plusieurs années, et m’a offert, dès le premier jour, des conditions de travail hors du commun. Sa rencontre a marqué le début d’une recherche passionnante sur la machiavélique variabilité des formes dialectales. L’approche pluridisciplinaire qu’il privilégie dans son équipe a par ailleurs été la source de découvertes multiples, plus enrichissantes les unes que les autres. Son esprit d’ouverture et sa grande rigueur m’ont accompagnée jour après jour tant dans les périodes d’enthousiasme que dans les moments de doutes.

Je remercie également tous les membres du laboratoire : Christian Fressard et Stephane Janczarski pour m’avoir orientée vers les solutions les plus appropriées face aux problèmes d’informatique auxquels j’ai été plus d’une fois confrontée. Colette Grinevald, Sophie Kern, Anne Viguié, Géraldine Hilaire et Frédérique Gayraud qui m’ont soutenue en choeur dans les moments difficiles. Trois mercis tous particuliers à Sophie Gonnand qui a bien voulu se prêter, avec une efficacité superbe, au « jeu du téléphone », à Sumikazu Nishio pour m’avoir appris à jongler avec certaines variables statistiques et à Naïma Louali pour ses conseils méthodologiques, ses relectures et son aide efficace lors du choix des protocoles expérimentaux.

J’exprime mes sincères remerciements à Catherine Taine-Cheikh qui a bien voulu m’ouvrir les portes de son incroyable bibliothèque et m’a initiée, avec la passion des érudits, à la dialectologie arabe. Sans elle, une grosse partie de ce travail n’aurait pu être réalisée.

Je me sens extrêmement honorée par la présence dans mon jury de spécialistes aussi réputés que compétents dans les disciplines qui ont été abordées dans ce travail :

Didier Demolin, grâce à qui j’ai pu observer, au niveau cérébral, la manifestation et le traitement de la variabilité linguistique. Qu’il soit ici particulièrement remercié pour son accueil chaleureux au Laboratoire de Phonologie de l’Université Libre de Bruxelles.

Salem Ghazali, qui a mis en évidence la position centrale qu’occupe l’expérimentation dans le domaine de la linguistique arabe.

Ian Maddieson qui, de par sa passion pour l’étude des langues du monde a, sans nul doute, été la source d’une grande motivation dans ma recherche.

François Pellegrino pour sa patience, sa gentillesse, son aide constante, ses encouragements, ses relectures soignées, ses remarques constructives... Je crains de ne pouvoir trouver les mots pour le remercier, comme il se devrait, de tout ce que je lui dois. Qu’il trouve ici le témoignage de ma profonde gratitude et l’expression de mon éternelle amitié.

Mes dernière pensées vont à mes proches. À mes parents, mes tantes Anny et Mimi et ma chère Mamou qui m’ont appris l’importance d’une éducation bien faite et transmis le goût du savoir tout en me prodiguant, jours après jours, les meilleurs conseils et la plus tendre affection.

À Mon frère Samy, ami et confident de toujours, qui a inlassablement été présent dans les moments de doutes.

Je pense également à Fred, à sa patience, à son soutien de tous les instants, à ses relectures « plus-que-parfaites » et à la force tranquille qu’il a su continûment dégager dans ce qu’il convient d’appeler la dernière ligne droite.

Que tous soient ici chaleureusement remerciés.

Enfin, il y a Papou et Azo disparus avant que je ne fasse mes preuves, mais dont le souvenir m’accompagne à chaque instant et à qui je suis très heureuse de dédier ce travail.