I – Mise en place et codification mémorielle : la Libération à Grenoble (1944-1945/élections).

Dès le 22 août 1944, Grenoble enfin rendue à sa liberté s’essaie à mettre en place une vision unifiante (parce que d’emblée placée sous le signe de la Résistance, instance de validation suprême et par définition unique de ce premier essai de mémoire) en même temps que singulière (il s’agit d’insister concrètement sur ce qui distingue le comportement grenoblois d’autres régions et villes où le phénomène de Résistance fut également important, le rendant ainsi original et particulièrement mémorable) de son expérience de la guerre.