I –Considérations méthodologiques générales.

Les plus compétents commentateurs de la pensée de Maurice Halbwachs lui sont reconnaissants d’avoir su proposer la première sociologie de la mémoire, fondée principalement sur la comparaison intuitive entre mémoire de l’individu et mémoire de(s) groupe(s) 711 . Ils savent aussi être critiques et dépasser son analyse 712 . Réfutant en partie cette équation d’égalité (individu = groupe, la notion subjective de remémoration et la notion sociale de commémoration étant alors placées sur le même plan), ils envisagent de ‘ « laisser l’intuition de la mémoire aux psychologues ’ ‘ 713 ’ ‘  » ’ et de partir de ce qui est directement observable, c’est-à-dire des pratiques sociales de la mémoire. Au premier rang de celles-ci, évidemment, figurent la commémoration, les cérémonies commémoratives 714 .

Envisager de manière globale ce qu’est la commémoration relève d’emblée de deux gageures.

Premier défi, celui, strictement disciplinaire, qui pour l’historien commande de faire appel aux lumières d’autres « sciences » que la sienne propre, dont les éclairages doivent cette fois-ci fonctionner autrement que comme de simples « béquilles » méthodologiques. La sociologie au premier chef, mais aussi, à leur place, la philosophie et parfois l’anthropologie ont à dire, et à notre sens peut-être avant l’histoire, sur cette problématique. La deuxième « prise de risque » est commandée, si l’on peut dire, par la réponse à cette première « compétition intellectuelle » que l’on doit savoir s’imposer. Il s’agit en effet de savoir situer l’analyse historique, dans sa dimension essentiellement analytique et chronologique, à l’intérieur de la fine dialectique « présent/passé/avenir » que met en place et en scène toute commémoration – et pour ce qui nous intéresse, les commémorations de la Deuxième Guerre mondiale.

Car l’essentiel se situe bien là, dans ce pouvoir de condensation que possède toute commémoration puisqu’en son sein les trois temps de l’activité humaine (présent, passé et futur) se trouvent confondus. Le rituel commémoratif permet ainsi aux participants d’abolir pour un temps la frontière qui existe entre un événement, figé dans sa singularité, pétrifié dans le passé et son inscription dans le continuum temporel. La cérémonie commémorative sert donc de lien entre la discontinuité et la continuité ; elle est un instant « magique » qui permet aux participants de prendre conscience de la distance temporelle qui les sépare de ce qu’ils commémorent et dans le même temps, d’espérer parvenir à l’effacer. Un rêve d’éternité en quelque sorte, où l’on représente tout à la fois ce que l’on a perdu et ce qui reste. Mais c’est un instant d’éternité qui ne doit pas préjuger de l’avenir : « Pour bien commémorer, il faut à la fois le sentiment que l’avenir sera semblable au passé et pourtant le sentiment que cet avenir est ouvert », écrit justement Mona Ozouf 715 . La cérémonie commémorative assure en même temps, par l’effet de permanence dans le temps qu’elle contribue à créer, la certitude de la valeur (morale, civique, historique, politique, etc., on y reviendra) de l’événement qu’on célèbre. Elle est un « instant de contemporanéité 716  » qui, convoquant brièvement le passé, le réactualise soudainement, à date fixe cependant, et promet – mieux, jure solennellement – que dans le futur, il en sera toujours ainsi. Mona Ozouf l’a très bien dit : « la commémoration est [un] catéchisme de persévérance 717  ». Elle autorise les « commémorants » à rompre avec le temps linéaire, celui où les souvenirs, on le sait bien, à force de s’engourdir, finissent par disparaître et à laisser aux hommes l’oubli comme seule perspective. Au contraire, la commémoration repose sur une conception cyclique du temps. A intervalles très réguliers, selon un rituel très élaboré, avec ceux que l’on connaît parce qu’ils sont comme nous, on se permet la liberté d’affirmer tout bonnement que ce que l’on commémore échappe aux lois du temps, devient en quelque sorte intemporel. Le temps de la commémoration est donc doublement à part : il est, grâce à la « métronomique » répétition du même, hors du temps habituel et il fonctionne selon une logique propre, au mécanisme très codifié. Précisément, l’effet mécanique de la commémoration consiste en une réassurance que les « commémorants » se donnent sur le passé, qu’il soit le leur ou pas. Elle rend de nouveau disponible le passé pour qu’on le (re)présente, dans sa double dimension d’héritage et de promesse.

Cependant, si les cérémonies commémoratives laissent toute latitude aux participants de croire qu’ils s’émancipent de l’emprise du temps, elles signifient en retour une dépendance logiquement accrue par rapport à « l’objet » commémoré. A la tentation de l’affranchissement succède donc immédiatement la contrainte. D’où ce risque et ce reproche de « conservatisme », de « pétrification », inhérent à la commémoration certes, mais qui rend plus difficile le renouvellement de ses participants 718 et qui peut parfois peser sur son message d’avenir.

Retourner ainsi à volonté dans le passé n’est donc pas une mince affaire. La diachronie est bien la règle de la commémoration, qui rend possible, quand son rituel est maîtrisé, la révélation, dans le présent, d’une continuité du sens des événements passés. C’est pourquoi, méthodologiquement, pour Mona Ozouf, Henri-Pierre Jeudy et Alain Brossat 719 par exemple, le plus important est de parvenir à sonder la profondeur de ce sentiment d’un temps continu et homogène qui habite les participants, savoir ce que le passé, et en l’occurrence ce passé de la Deuxième Guerre mondiale, à travers l’homme ou l’événement commémoré, a à dire au présent et conservera éternellement à dire au futur.

Nous devrons de plus constamment avoir présent à l’esprit le très pertinent modèle d’analyse que propose Gérard Namer. Pour essayer de synthétiser les nombreux travaux 720 qu’il a consacrés aux commémorations de la Deuxième Guerre mondiale, on peut considérer qu’il distingue principalement sept critères d’analyse, ou plutôt sept « invariants » qui dessinent une manière d’ « idéal-type » de la commémoration : le lieu (les lieux) où elle se déroule tout d’abord ; puis la qualité et le message délivré par les « notables-ordonnateurs 721  ». Troisième composante, ce que le sociologue nomme « le théâtre de la commémoration » et que nous qualifierons nous de « rituel 722  », qui précède les « temps de la commémoration », c’est-à-dire son calendrier ; puis la « pratique collective de réécriture de l’histoire » qu’implique toute cérémonie. Enfin, après cette dimension de temps fictif où coexistent passé, présent et avenir, dont nous avons déjà signalé l’importance, Gérard Namer s’arrête sur « l’évolution du modèle commémoratif ».

Mais évaluer la pertinence de ce modèle pour la situation grenobloise n’est pas le seul enjeu de notre étude. Ils sont multiples pour qui entend, en historien, mesurer les fluctuations de la mémoire de la Deuxième Guerre mondiale et les changements dans sa représentation. Ici, nous ne sommes heureusement pas en terrain vierge. Il y a plus de quinze ans, l’Institut d’Histoire du Temps Présent a consacré un long travail à ce thème 723 . La conclusion notamment – le « Bilan d’une enquête », pour reprendre le titre original 724 – qu’esquisse brillamment Robert Frank, peut nous servir de viatique et de point de référence auquel comparer la situation grenobloise. Voici quelle est la « grille de lecture, disposée autour de trois questions centrales », qu’il proposait en février 1985, et que nous faisons notre, car elle nous semble toujours opératoire.

‘« - Peut-on dégager ce qui fait l’originalité des commémorations françaises de la Seconde Guerre mondiale, à la lumière l’une réflexion sur la méthodologie ?
- L’analyse de leur diversité peut-elle déboucher sur une typologie ?
- A partir de leur évolution depuis 1945, peut-on construire une chronologie précise ? »’

En effet, si faire l’histoire de la commémoration peut paraître a priori paradoxal à l’historien (tant, fondamentalement, le projet commémoratif semble le contraire de la démarche historique qui s’attache à resituer l’événement dans son contexte pour le rendre compréhensible, alors que le premier l’extrait de son environnement réel pour lui conférer une valeur avant tout symbolique, calquée sur les intérêts et les besoins du temps), il n’y a là bien sûr aucune impossibilité rédhibitoire. Tout au contraire, on peut voir dans ce projet un surcroît d’intérêt. Ce que nous devons prendre en charge à notre échelle, c’est l’étude du rituel, son éventuelle singularité 725 . Et surtout, nous semble-t-il, l’analyse des variables locales 726 et des variables politiques 727 telles qu’elles se donnent à lire dans le temps mi-long de l’histoire des commémorations de la Deuxième Guerre mondiale à Grenoble, entre 1944 et 1964. Proposition qui, ramenée à une expression plus triviale, pourrait s’énoncer ainsi : qui commémore quoi et où ; quand, pendant combien de temps, de quelle manière et enfin quelle évolution constate-t-on ?

Des questions foisonnent, gravitant autour de ce « programme ». De qui ne parle-t-on pas ? Qui ne commémore-t-on pas et pour quelles raisons ? Le rite et le rituel mis en place à la Libération sont-ils immuables ? Y a-t-il un message global délivré par les « commémorants », étant donnée la spécificité des événements qu’ils commémorent – et si oui, lequel ? Reste-t-il figé dans le temps ou évolue-t-il sous la pression des enjeux du présent ? Le temps bref de la commémoration reste-t-il une parenthèse apaisante dans la « bataille des mémoires », où l’on joue la carte de l’unanimisme, ou au contraire est-ce une occasion unique d’afficher publiquement les dissensions politiques du monde des anciens résistants (et déportés) ? Et puis, encore une fois : où est l’État, à quelle place exacte figure-t-il dans cette alchimie de la mémoire 728 qu’est une cérémonie commémorative ? Quel est son rôle, censeur ou promoteur ? Quelles sont les différentes hiérarchies (politiques notamment, mais aussi géographiques et calendaires) qui se mettent en place et comment s’inscrivent-elles dans l’espace urbain ? Comment évolue la participation de la population à ces différentes cérémonies, à mesure qu’on s’éloigne de l’événement fondateur ?

Quel est donc le paysage commémoratif grenoblois entre 1944 et 1964 ?

Notes
711.

Voir avant tout Les cadres sociaux de la mémoire, Paris, Albin Michel, collection « Bibliothèque de l’Évolution de l’Humanité », n°8, 1994, 367 p. pour la réédition la plus récente et la plus intéressante. De 1925 à 1944, Maurice Halbwachs reviendra sur cette assimilation, la renversant même et écrivant d’autres ouvrages – lire notamment La mémoire collective, publié de manière posthume, en 1950 – où il suggère cette fois-ci qu’en nous, en chaque individu, sur le modèle de ce qui se passe dans la société, se mêle une quantité de mémoires différentes.

712.

Il ne s’agit pas de commémorer ici la figure de Maurice Halbwachs, mais d’analyser sa pensée. Cependant, nous voulons rendre hommage à l’homme. Et comment mieux le faire qu’en citant celui qui l’a aidé à mourir, un certain dimanche de 1944, à Buchenwald ? Jorge Semprún écrit : « “Dein Herr Professor, a-t-il murmuré, kommt heute noch durch’s kamin”. (Ton monsieur professeur s’en va par la cheminée aujourd’hui même.) Le dimanche précédent, Maurice Halbwachs était déjà très faible. Il n’avait plus la force de parler. Il ne pouvait plus que m’écouter, et seulement au prix d’un effort surhumain, ce qui est le propre de l’homme. Mais cette fois-là, cette dernière fois, Halbwachs n’avait même plus la force d’écouter. A peine celle d’ouvrir les yeux. J’avais pris la main de Halbwachs, qui n’avait pas encore eu la force d’ouvrir les yeux. J’ai senti seulement une réponse de ses doigts, une pression légère, message presque imperceptible. Le professeur Halbwachs était parvenu à la limite des résistances humaines. Il se vidait lentement de sa substance, arrivé au stade ultime de la dysenterie qui l’emportait dans la puanteur. Un peu plus tard, alors que je lui racontais n’importe quoi, pour qu’il entende le son d’une voix amie, il a soudain ouvert les yeux. La détresse, la honte de son corps en déliquescence y étaient lisibles. Mais aussi une flamme de dignité, la lueur immortelle d’un regard d’homme qui constate l’approche de la mort, qui sait à quoi s’en tenir, qui en mesure face à face les enjeux, librement : souverainement. Alors, dans une panique soudaine, ignorant si je puis invoquer quelque dieu pour accompagner Maurice Halbwachs, conscient de la nécessité d’une prière, pourtant, je dis à haute voix quelques vers de Baudelaire . C’est la seule chose qui me vienne à l’esprit. O mort, vieux capitaine, il est temps, levons l’ancre... Le regard de Halbwachs devient moins flou, semble s’étonner. Je continue de réciter. Quand j’en arrive à... nos cœurs que tu connais sont remplis de rayons, un mince frémissement s’esquisse sur les lèvres de Maurice Halbwachs. Il sourit, mourant, son regard sur moi, fraternel. » ; in Mal et modernité, Paris, Le Seuil, collection « Points-Essais » pour l’édition de poche, 1997, p. 36-37 (il s’agit de la reprise du très beau texte – « Mal et Modernité : le travail de l’histoire » – lu par le futur auteur de L’écriture ou la vie à la Sorbonne, le 19 juin 1990, dans le cadre des Conférences Marc-Bloch).

713.

C’est ce que propose Gérard Namer en quatrième de couverture de son livre de référence, Mémoire et société, Paris, Méridiens Klincksieck, collection « Sociétés », 1987, 242 p.

714.

Comme le rappelle la définition du Robert, les deux termes de commémoration et de cérémonie sont indissolublement associés : « Commémoration : cérémonie destinée à rappeler le souvenir d’une personne, d’un événement ». Voir également sur ce sujet Gérard Namer, Batailles pour la mémoire. La commémoration en France de 1945 à nos jours, Paris, SPAG/Papyrus, 1983, p. 143-144 (l’ouvrage a été réédité en 1987 sous le titre La commémoration en France de 1945 à nos jours, Paris, L’Harmattan, collection « Logiques sociales », 213 p.).

715.

Sur cet aspect, voir Mona Ozouf, « L’hier et l’aujourd’hui », in Institut d’Histoire du Temps Présent, La Mémoire des Français. Quarante ans de commémoration de la Seconde Guerre mondiale, Paris, Editions du CNRS, 1986, p. 18. L’historienne a défini par ailleurs les quatre fonctions que doit remplir toute cérémonie commémorative et qui tournent toutes autour de ce but ultime de célébrer la cohésion du groupe réuni ce jour-là, quel qu’il soit : 1) que ceux que l’on commémore soient les mêmes entre eux ; 2) que ceux qui commémorent soient les mêmes entre eux ; 3) que ceux qui commémorent soient les mêmes que ceux qui sont commémorés ; 4) que ceux qui commémorent soient toujours les mêmes. Lire, « Célébrer, savoir fêter », in Le Débat, novembre-décembre 1989, n°57, p. 17-32.

716.

Cette expression de Sören Kierkegaard est employée par Henri-Pierre Jeudy, dont la réflexion nous est ici d’un grand secours. Voir notamment « Pourquoi commémorer ? » (in actes du colloque de Saint-Denis, Résistants et Résistance, L’Harmattan, collection « Chemins de la mémoire », sous la coordination de Jean-Yves Boursier, 1997, p. 241-251 ; citation p. 241).

717.

In La mémoire des Français..., op. cit., p. 21

718.

Il suffit de se rendre à l’une quelconque de ces cérémonies commémoratives pour constater que rares dans l’assistance sont les participants qui ne sont pas directement concernés, personnellement concernés (pour avoir vécu l’événement, pour être le parent de quelqu’un qui l’a vécu, etc.). Qui n’a d’ailleurs pas fait cette expérience d’ « étrangeté » en assistant – et assister, en l’occurrence, c’est participer, étant donné l’effort d’investissement que cela suppose pour parvenir à gommer une trop grande distance chronologique ; la seule façon d’y atteindre, c’est bien entendu d’affirmer la permanence civique ou morale de la valeur de ce que l’on commémore, par l’intermédiaire du « devoir de mémoire » notamment – à une cérémonie commémorative ?

719.

Ce dernier, surtout dans Libération, fête folle. 6 juin 44 – 8 mai 45 : mythes et rites ou le grand théâtre des passions populaires, Paris, Autrement, série « Mémoires », 1994, p. 48-79 notamment (« La commémoration et le patrimoine en porte-à-faux »).

720.

Dans La commémoration en France... (op. cit.), il établit non pas sept, mais neuf « dimensions » à l’œuvre dans toute commémoration, les deux aspects supplémentaires par rapport à ceux que nous exposons ici (la commémoration comme héritage ; la commémoration comme fiction) résultant d’une nuanciation du point six exposé ici (voir, pages 143 à 163, le chapitre IX, « La commémoration »). Outre ce livre et Mémoire et société (notamment les pages 201 à 215), déjà cité, voir sa préface à la réédition des Cadres sociaux de la mémoire, de Maurice Halbwachs, Bruxelles, Complexe, collection « Evolution de l’Humanité », 1995, et enfin sa contribution à l’ouvrage collectif Travail de la mémoire publié par les éditions Autrement en 1999.

721.

Nous préférons pour notre part employer le terme d’« officiants ».

722.

Sur ce point, lire, de François Marcot, « Rites et pratiques », in La Mémoire des Français..., op. cit., p. 31-39.

723.

Michel Chanal, alors correspondant pour l’Isère de l’IHTP, à cette époque très malade, n’a pas pu fournir sa contribution à cet ouvrage collectif. Nous le remercions ici pour son aide précieuse.

724.

In La Mémoire des Français..., op. cit., p. 371-391.

725.

Trois types de sources nous permettent de cerner de près ce que recouvre le processus commémoratif. Tout d’abord, d’accord en cela avec Gérard Namer (Mémoire et société, op. cit., p. 191), nous pensons que l’étude de la presse offre un panorama complet, qui permet notamment de se faire une opinion assez juste du retentissement des commémorations pour la population. Cependant, le support de la presse n’est pas suffisant : il faut aussi travailler en archives. C’est là que nous nous démarquons de Gérard Namer, qui semble se référer à la presse contraint et forcé, « en attendant que les dossiers et archives correspondants soient du domaine public » (ibidem). Ils le sont à présent, à condition d’obtenir les dérogations adéquates. Nous avons ainsi pu retracer l’intégralité de l’histoire des cérémonies commémoratives grenobloises, grâce aux précieux dossiers des Archives Départementales de l’Isère et des Archives Municipales de Grenoble, qui nous livrent la vision des autorités sur ce thème. Enfin, le recours à la mémoire des contemporains de ces cérémonies, grâce aux témoignages qu’ils ont bien voulu nous livrer, fut souvent important.

726.

Voir la contribution de Claude Lévy et Alain Monchablon, « Les variables locales et régionales »», in La Mémoire des Français, op. cit., p. 79-88.

727.

Lire l’analyse très dense de Jean-Pierre Rioux, « Les variables politiques », in La Mémoire des Français, op. cit., p. 89-102.

728.

Ou plutôt des mémoires, comme le rappelle Robert Frank ; art. cité, p. 372-373.