E – Un épilogue en forme d’occasion manquée ?

Le vingtième anniversaire de la Libération du territoire, en 1964, est peut-être l’occasion d’un nouveau départ, pensent certains 1206 . Cette fois-ci, c’est à l’initiative de la Résistance, par l’intermédiaire d’Yvette Jollivet, secrétaire générale de Résistance Unie, qu’on s’attelle à la tâche. Écrivant à ‘ « Monsieur le Maire et cher camarade de la Résistance » ’, Albert Michallon (qu’elle tutoie), en janvier 1964, ainsi qu’à Louis Néel, le directeur du Centre d’Études Nucléaires de Grenoble, la dynamique Mademoiselle Jollivet obtient ainsi qu’en août 1964, une convention soit signée entre le CENG et la Ville de Grenoble, assurant à cette dernière la ‘ « cession d’un terrain en vue de l’aménagement d’un terre-plein sur lequel sera édifié le monument du chemin des Martyrs ’ ‘ à Grenoble ’ ‘ 1207 ’ ‘  » ’. Et cinq ans plus tard, c’est-à-dire pour le 25ème anniversaire de la Libération, le 21 juin exactement, on inaugure le « Mémorial de la Résistance », œuvre du sculpteur et ancien résistant Robert Pierrestiger.

Si l’œuvre est certes originale (mais moins que le projet proposé par Gilioli en 1964, qui fut ‘ « jugé trop audacieux par les associations d’anciens résistants ’ ‘ 1208 ’ ‘  » ’), elle n’obéit pas à la même logique et ne répond pas aux mêmes besoins mémoriels qu’un « monument aux morts de la guerre 1939-1945 et de la Résistance ». Un Mémorial et un Monument, ce n’est pas la même chose. Or, il semble bien que dans l’esprit des commanditaires du Mémorial, il s’agissait avec cette édification de combler l’absence à Grenoble d’un ‘ « monument de la Résistance ’ ‘ 1209 ’ ‘  » ’ et ce, malgré d’évidentes différences de fonctionnalité commémorative.

Le Mémorial de la Résistance est-il alors, au sens restrictif du terme, un palliatif au manque, cruellement ressenti à Grenoble, d’un grand Monument aux Morts de la Seconde Guerre mondiale et de la Résistance ?

‘Toute la ville (salauds à part) se sent liée à ces victimes par une solidarité mystérieuse […]. C’est en signe de cette communion, et pour assurer les vivants de leur irréprochable conscience, qu’on va élever un monument aux morts. Ce qui nous en fera trois.
Georges Hyvernaud 1213 .’

Insister sur le relatif grand nombre de monuments, stèles et plaques commémoratifs qui s’érigent et s’apposent en Isère de 1944 à 1964 (deux cents occurrences contre 94 pour la Drôme , selon l’enquête de gendarmerie de 1960), en cantonnant le regard aux seuls aspects statistiques, risquerait d’induire un effet d’optique légèrement distordant. Car, peut-être suffisantes en nombre, ces « pierres de la mémoire » ont cependant leurs secrets, qui cachent parfois des oppositions de mémoire virulentes.

Ainsi, quand la presse rend compte de l’inauguration, au carrefour de la rue ampère et du Cours Berriat, à Grenoble, du « Monument à la mémoire de vingt patriotes du Vercors , fusillés par les Allemands le 14 août 1944 », il n’est dans tous les articles question que d’unanimisme mémoriel. Qui, parmi les trois mille personnes présentes à la cérémonie 1214 , soupçonne la force des affrontements qui ont opposé le Comité d’érection, dirigé par Thierry et dans lequel les Pionniers du Vercors occupent une place de premier rang, et la municipalité ? Déjà en 1944, Lafleur, après avoir été contacté par le Comité d’érection, écrivait au préfet Reynier sa réticence.

‘« Pour ma part, tout en rendant hommage au sentiment patriotique qui anime les promoteurs, j’incline à penser qu’il serait sage d’éviter la multiplication de monuments d’allure banale et sans valeur artistique en divers points de notre ville et de sa région où sont tombés de nombreuses victimes de la barbarie teutonne.
Il serait préférable, à mon sens, de faire un large appel à la population et aux collectivités, afin de recueillir des sommes importantes qui permettraient d’ériger en un lieu choisi avec discernement une œuvre digne du sacrifice de tous les héros de la Résistance clandestine […] 1215 . » ’

A sa suite, Martin continuera d’entretenir de mauvaises relations avec le comité, ergotant à mots couverts sur le choix de l’architecte Kaminski, réservant sa réponse quant à une éventuelle souscription de la ville de Grenoble 1216 , faisant preuve d’une mauvaise volonté assez curieuse. La polémique, qui couvait, n’éclate pas au grand jour, mais peu s’en faut.

On a au cours de nos recherches maintes fois rencontré ce genre de problèmes qui surgissent subitement entre les comités d’érection et les autorités administratives et politiques. Par exemple, pendant longtemps, la statue en pied du commandant Nal erre, à la recherche d’un site où définitivement s’installer. En 1950, le maire reçoit une lettre de Mme Seigle-Ferand, ex « Ariel », qui l’informe qu’‘ « un des vœux du Comité serait d’obtenir l’autorisation d’ériger une statue du Commandant sur la place située derrière le monument derrière le monument des Fusillés ’ ‘ , angle Cours-Berriat et rue Ampère ’ ‘ à Grenoble » ’. Sa demande est rejetée 1217 . L’année suivante, il est question d’un ‘ « terrain situé entre la patte d’oie formée par l’ancienne route de Lyon ’ ‘ à Grenoble et la nouvelle qui longe l’Isère ». Nouvel échec, pour des raisons cette fois-ci propres à l’urbanisme grenoblois ’ ‘ 1218 ’ ‘ . En 1953, on parle du « terrain situé au carrefour de la rue Hébert ’ ‘ et du boulevard des adieux » ’, que ‘ « l’autorité militaire serait disposée à remettre à l’Amicale des Pionniers du Vercors ’ ‘  ». ’ Là encore, c’est la galopante urbanisation grenobloise qui permet à la municipalité de motiver son refus 1219 .

Ces échecs renouvelés conduisent même le comité, après quatre ans de vaines démarches, à inaugurer de manière clandestine le monument, et de nuit, comme le rappelle l’article des Allobroges reproduit ci-après 1220 .

Finalement, la statue du commandant Nal cessera ses migrations pour trouver sa place définitive à La Tronche, face au Centre de recherche du Service de santé des Armées, c’est-à-dire à la périphérie de Grenoble, en marge presque.

On pourrait multiplier jusqu’à saturation de tels exemples de confrontation plus ou moins violentes ou de simples dysfonctionnements. Sans qu’on puisse dire s’ils correspondent à de réelles volontés d’éviction mémorielle ou s’ils traduisent de plus classiques problèmes administratifs, le fait est qu’ils sont très nombreux 1221 .

Parfois, la politique intervient plus visiblement dans ces oppositions. C’est alors Georges Cazeneuve, « ex- chef du secteur 3 des Mouvements Unis de Résistance » et l’un des dirigeants du Dauphiné Libéré, qui prévient le président du Comité d’érection à la mémoire du docteur Carrier qu’il n’assistera pas à l’inauguration du monument parce qu’il a ‘ « des réserves sur la composition même du Comité », lui demandant s’il croit « sincèrement qu’il y ait dans [son] Comité beaucoup de personnes pouvant parler et agir au titre de la Résistance ’ ‘ 1222 ’ ‘  ».

C’est encore le maire de Saint-Martin-le-Vinoux qui le 23 mai 1947 adresse au préfet un « petit rapport afin de [le] documenter » sur le projet d’érection d’un monument commémoratif sur le territoire de sa commune : ‘ « Il s’agit d’un monument commémoratif que sous l’impulsion du parti communiste le quartier de la Buisseratte désirait ériger. Il n’y a pas eu de demande officielle adressée en Mairie pour faire suivre dans les Services de la Préfecture. Une collecte a été faite par ce comité sans autorisation de la Mairie qui l’ignorait […] ’ ‘ 1223 ’ ‘  » ’. En juin, nouveau contact : le maire déplore toujours une telle influence communiste, mais finit, à contrecœur, par donner un « avis favorable » au projet… 1224

Et que dire alors de l’« affaire » de la plaque « Voitrin » ? Ou, à rebours, de la difficile érection de la statue de Jeanne d’Arc (cf. infra, « Les Malmémoires ») ?

Pour la population des « regardeurs » à qui ils sont aussi destinés, ces querelles « byzantines » au sujet des monuments commémoratifs restent la plupart du temps inconnues. Ce qui compte pour elle, c’est de pouvoir disposer de manière pérenne d’une nomenclature relativement complète de traces de mémoires inscrites une fois pour toutes dans son paysage quotidien et qui, dans leur multipolarité même, dessine un archipel à l’harmonie serrée. Bien entendu, la configuration mémorielle qu’elles révèlent est fortement hiérarchisée. On l’a vu, des insistances, des préférences (Combats, Martyrs) sont évidentes ; comme certains manques (STO, Prisonniers, Juifs) qui sautent rétrospectivement aux yeux. Et, sur l’ensemble de notre période, cet équilibre – ce déséquilibre ? – ne varie pas.

Un manque justement est cependant vécu comme une absence douloureuse : Grenoble n’a pas de Monument aux Morts de la Deuxième Guerre mondiale et de la Résistance. Par défaut, le Mémorial du Chemin des martyrs en tient lieu pendant quelques années, avant qu’en 1973, après de longs et tumultueux débats 1225 , on n’inaugure sur un des côtés du parc Paul Mistral un nouveau monument aux morts. Encore ces« flammes d’acier noir s’élevant au-dessus d’un bloc de calcaire gris ’ ‘ 1226 ’ ‘  » ’ ne brûlent-elles pas spécifiquement pour la Résistance, ses héros et ses martyrs, puisque l’inscription qu’on peut y lire précise : « 1914-1918 – 1939-1945 – Afrique du Nord et Outremer ». Sa destination est globale (tous les Grenoblois morts au cours des conflits du XXème siècle) et son message, dans sa connotation « pacifiste », peut-être plus dynamique que rétrospectif, comme le rappellent les motivations des délibérations du Conseil municipal qui vote son érection le 9 juillet 1973 ‘ : « […] A la demande de toutes les associations d’Anciens Combattants, résistants et déportés, la Ville de Grenoble envisage d’édifier un Monument du souvenir à proximité de l’Anneau de Vitesse dans le Parc Paul Mistral ’ ‘ afin de rendre hommage aux morts des dernières guerres et perpétuer le souvenir de leur sacrifice mais encore afin d’inciter tous les vivants à œuvrer pour que la paix règne dans le monde […] ’ ‘ 1227 ’ ‘ . »

C’est à cet endroit, après les « anciens d’Algérie  » en mars et avant les « anciens Poilus » en novembre, et à leur tour, c’est-à-dire au moment des grandes dates commémoratives de la Deuxième Guerre mondiale, le 8 mai principalement, que se réunissent donc encore les « anciens résistants »...

Notes
1206.

On inaugure par exemple, le 23 août 1964, un monument original au lieu-dit Ambel, sur la commune de Bouvante-Omblèze. Il s’agit d’un mur, qui fonctionne comme un diptyque : à gauche, en « 1940 », une « Marianne » assiégée : « C’est la défaite, l’occupation, l’oppression » ; à droite, le profil d’un lion rugissant (emblème des Pionniers) qui, surmonté, d’une croix de Lorraine, brise une chaîne : « ... mais la Résistante s’organise ». La plaque centrale rappelle que « C’est sur le territoire de ce domaine d’Ambel que fut créé en 1942 le camp n° 1 du maquis du Vercors . Premier maquis de France. » Le monument porte en outre le « logo » des Pionniers du Vercors. Le Chamois qui prend appui sur le V de la Victoire, initiale du mot Vercors, les trois lettres du sigle FFI apparaissant entre ses pattes. D’ailleurs, beaucoup – la grande majorité – de monuments, stèles et plaques du Vercors s’ornent à cette époque (ou avant ! impossible de le savoir, les Pionniers eux-mêmes disant ne plus s’en rappeler) du chamois, qu’on ajoute aux monuments déjà existants, qu’on fait figurer d’office sur les nouveaux. C’est là une intéressante entreprise de captation mémorielle de la mémoire de l’ensemble du plateau (cf. infra, notre chapitre sur le Vercors).

1207.

AMG, 2 H 36 pour la correspondance d’Yvette Jollivet et 1 M 901, « Monument 0 à W », pour la pièce administrative de la cession, signée le 6 août.

1208.

Olivier Vallade, op. cit., p. 21.

1209.

La correspondance d’Yvette Jollivet parle systématiquement d’un « Monument de la Résistance », par exemple quand elle invite Michallon à participer à la réunion pour la « création du comité pour l’érection d’un monument de la Résistance ». Lettre du 24 janvier 1964. AMG, 2 H 36.

1210.

La seule inscription qu’on lit sur le mur de béton du Mémorial le dédie « Aux glorieux martyrs de la Résistance. 1940-1945 » ; cette dernière date étonnante d’ailleurs dans sa « tardiveté ».

1211.

Texte de la stèle qui s’élevait – « à titre provisoire » précise l’inscription – sur cet emplacement avant la construction du Mémorial. A noter qu’il existe toujours une stèle au cimetière des Sablons, apposée par le « Souvenir Français ». Elle précise que « Ici ont reposé jusqu’au mois de juin 1958, époque de leur transfert au cimetière militaire national de Lyon La Doua les corps de 21 patriotes fusillés par les Nazis au Polygone d’artillerie [...] ».

1212.

Thierry Dufrêne, op. cit., p. 363. Curieusement, il ne parle pas du Mémorial de Pierrestiger.

1213.

In op. cit., p. 60-61. Le passage dans son intégralité est d’une acidité nihiliste, à l’habitude de l’écrivain : « On avait celui des morts de 1870 ; mais les Allemands en ont déboulonné le guerrier à chassepot, qui était en bronze. Subsiste seul, sur la place Rochefer, un socle énigmatique contre quoi viennent pisser les chiens. On avait celui des morts de 18. Par bonheur il a été tout entier taillé dans la pierre. Son soldat et son enfant nu sont à peu près intacts. On en peut encore tirer quelque usage. C’est là, provisoirement, que nous déposons les couronnes et prononçons les discours du 14 juillet et du 11 novembre. Toutefois, il est temps de substituer à ce témoignage ancien et démodé de piété civique un édifice neuf, avec des noms neufs. »

1214.

D’après le rapport n° 5156 des Renseignements Généraux, daté du 16 août 1946. ADI, 2696 W 75, « Résistance. Érection de monuments ».

1215.

AMG, 1 M 87, « Monuments D à M ». Lafleur avait déjà modéré les ardeurs commémoratives de M. O’Brien, chef de fabrication à Merlin-Gerin, qui se proposait de réunir les volontés pour ériger un « monument à la gloire de la Résistance », en lui répondant le 28 décembre 1944 qu’il n’en était pas encore temps ; AMG, 4 H 30.

1216.

« Je vous confirme toutefois que la Ville, dont la situation financière est très difficile, ne prendra pas d’engagement sans que la Municipalité ait eu préalablement connaissance du résultat définitif de la souscription ouverte par vos soins », écrit-il à Thierry le 12 juillet 1945. AMG, ibidem.

1217.

Lettre d’« Ariel » du 14 novembre 1950. Réponse du maire le 4 décembre. Il semble d’ailleurs qu’« Ariel » ait agi à titre personnel, comme le déplore le président du Comité, Chavant, dans une lettre à Martin du 30 décembre ; AMG, 1 M 89, « Monument N. Statue Napoléon Ier ».

1218.

Lettre de Chavant du 10 mars 1951 ; ibidem.

1219.

Lettre du maire à l’Inspecteur départemental de l’Urbanisme et de l’Habitation, le 16 juillet 1953 ; ibid.

1220.

Le préfet reçoit le 9 avril 1954 une note du Commissaire Principal, chef de la Sûreté, l’informant qu’il a été mis au courant « ce jour, à 6 h 30, à [mon] domicile, que la présence d’une statue de plâtre, à caractère religieux [sic], agrémentée d’un drapeau tricolore, venait d’être constatée sur le socle de la Place Paul Mistral , par une ronde de gardiens de la Paix. J’ai donné immédiatement des instructions pour que cette “Statue” soit aussitôt enlevée par les Services de Police […] » ; ADI, 2696 W 75, « Résistance. Érection de monuments ».

1221.

Ils ne concernent évidemment pas que Grenoble et l’Isère. Voir le chapitre (18) que Luc Capdevila consacre à ce thème à propos de la Bretagne au lendemain de la guerre : « L’hommage rendu aux morts, les lieux de mémoire de l’immédiate après Libération », Les Bretons au lendemain de l’Occupation. Imaginaire et comportement d’une sortie de guerre. 1944-1945, Rennes, Presses Universitaires de Rennes, collection « Histoire », 1999, p. 317-331.

1222.

Lettre du 23 novembre 1948 à M. Ferdinand Brun, maire de Saint-Marcellin, « Président du Comité d’Érection du monument à la mémoire du Docteur Carrier (Héros de la Résistance) » ; ADI, 2696 W 75.

1223.

ADI, 13 T 3/27, « Monuments aux morts. 1939-1945. P.V. des Commissions. Communes de L à V. 1946-1953 ».

1224.

Non sans avoir adressé à la préfecture une lettre en cinq points où il dénonce l’incongruité du monument (« Il n’y a pas eu 39 victimes, mais 19 »), à laquelle il joint, pour s’en plaindre, un article paru dans Le Travailleur Alpin fin mai, qui, parlant du retard pris pour l’inauguration du monument, précise : « […] La population prendra acte de ce retard qui prouve la carence d’une administration qui a déjà oublié nos morts » ; ibidem.

1225.

On retrouve alors nombre d’acteurs que nous connaissons déjà. L’inusable Charles Chassigneux écrit ainsi au maire, au nom des trente-deux associations qu’il représente, le 9 décembre 1969, pour se plaindre qu’on a dépossédé les anciens combattants du monument de la Porte de France et pour demander qu’on en bâtisse d’urgence un nouveau. Le maire convoque toutes les parties concernées à une réunion le 9 février 1970. Le 29 janvier, la police parvient à faire admettre son point de vue au premier magistrat de Grenoble : « […] Avant 1968, toutes ces cérémonies [du souvenir] avaient lieu au Monument de la Porte de France. Les difficultés créées par l’importance de la circulation et l’implantation du débouché de l’autoroute A. 48 en ce lieu, ont amené par la suite les autorités à célébrer tous les anniversaires au Monument des Diables Bleus, place Paul Mistral . Bien vite, la situation géographique de ce monument a révélé des inconvénients importants […] » ; lettre du Commissaire divisionnaire au maire, datée 29 janvier 1970. C’est pour ces raisons techniques « triviales », mais importantes pour une « ville-champignon » comme Grenoble, alors en pleine expansion, qu’on choisit alors le boulevard Clemenceau, plus pratique. AMG, 45 W 24, « Associations. Monument aux Morts ».

1226.

La description est celle des concepteurs du projet.

1227.

AMG, 463 W 39, « Déportés Parc Paul Mistral ». C’est nous qui soulignons.