3 – La distorsion technique : la décontextualisation à l’œuvre.

Il faut à notre sens essayer d’envisager de manière critique les modalités techniques mises en pratique par la presse grenobloise pour rendre compte de la réalité concentrationnaire. Les procédés dont elle use parfois très éprouvés (le feuilleton), d’autres fois plus novateurs (grande place de la photographie) ne sont en effet pas pour rien dans le déficit de reconnaissance publique dont souffre la mémoire juive de la Déportation.