S.M. Chaulanges, cours moyen, Histoire de France, Delagrave, 1951.
53 ème leçon : « La seconde guerre mondiale : 1939-1945, la IVème République. »
Hitler provoque une nouvelle guerre : 1939
La ruée allemande sur l’Europe : 1939-1942
Les résistances s’organisent contre l’Allemagne : 1942-1943
« [...] Cependant, la plupart des Français résistent. Peu suivent le conseil de Laval et de Pétain qui veulent s’entendre avec les Allemands et même les aider à faire la guerre. Ils écoutent le général de Gaulle. Ils passent en Angleterre ou en Afrique pour rejoindre les troupes françaises « libres ». D’autres se cachent dans les forêts, attaquent les convois allemands, font sauter les voies ferrées, recueillent les Français menacés d’être déportés, se préparent pour l’insurrection finale contre l’occupant. C’est l’héroïque armée des Forces françaises de l’intérieur (F.F.I.) ou armée du « Maquis » [...] »
La libération et la victoire : 1944-1945
« [...] Une armée, débarquée en Provence le 15 août, atteint Grenoble et Lyon ; Strasbourg est délivré le 23 novembre. Partout les forces du maquis aident à chasser l’ennemi . »
Iconographie : une image reconstituée de la libération de Paris avec les gestes héroïques des résistants accueillant les Américains.
Exercice : « Souvenirs et traces de l’occupation dans votre région. »
H. Belot, Histoire de l’Antiquité à nos jours, classe de fin d’études, Istra, 1953.
2 chapitres : « La seconde guerre mondiale et la Résistance » : le chapitre commence par des documents : extraits de l’appel du 18 juin, extrait des carnets du capitaine B..., Maquis du Vercors (Alpes) : « Il a fallu abandonner l’ancien logis. Nous nous sommes installés maintenant dans quelques fermes dispersées sur le plateau, à quelques centaines de mètres les uns des autres, chez de braves gens qui risquent leurs biens et leur vie pour nous accueillir. Nous couchons dans le foin, roulés dans une couverture, nos armes à portée de la main, prêts à disparaître si une colonne allemande poussait une reconnaissance jusqu’ici. Du rebord du plateau, nous surveillons le trafic sur les routes, sur les voies ferrées, sur le terrain d’aviation, allongé presque à nos pieds, dans la plaine. D’ici partent les camarades chargés du sabotage et des embuscades, chargés aussi du ravitaillement. L’autre jour, le lieutenant L... a ramené un camion de farine qu’il a arrêté, tout seul, à l’entrée de la ville, et dont il a obligé le chauffeur, sous la menace de son pistolet, à faire demi-tour, la farine était destinée aux Fritz... (c’est-à-dire aux Allemands). »
Iconographie : deux photos : l’une d’un déraillement avec le commentaire suivant : « des résistants ont fait sauter un train allemand dans les Alpes (Vercors) Photo Goldner » et l’autre non localisée : « un groupe de F.F.I. (Forces Françaises de l’Intérieur) Photo Goldner »
Au chapitre 3 : A partir de 1944 : « Au moment du débarquement, dès le 6 juin, des milliers de Français rejoignent les maquisards avec qui ils forment les F.F.I. (Forces Françaises de l’Intérieur). Ces F.F.I. attaquent les colonnes allemandes, libèrent les villes, même les grandes villes comme Paris. La France étant libérée, des régiments de F.F.I. continuent la guerre, et leurs soldats sont répartis entre les autres unités. Les « Résistants » à l’extérieur et à l’intérieur ont sauvé l’honneur de la France. »
Exercice d’histoire locale : « Y a-t-il eu des maquis chez vous ? Où vivaient-ils ? Qu’ont-ils fait ? Connaissez-vous des actes de résistance qui ont eu lieu dans votre région ? Lesquels ? Racontez-les brièvement. Y a-t-il eu, dans votre commune, des Résistants arrêtés, déportés, fusillés ? Dans quelles circonstances ? »
Nous possédons, grâce à la chaleureuse aide de Jeannie Bauvois, une analyse détaillée des six manuels du primaire les plus utilisés dans les années cinquante et soixante, ainsi que des trois (Hatier, Bordas et Delagrave) livres de classe du secondaire les plus prisés par les enseignants. Par manque de place, nous n’en donnons ici qu’un aperçu.