3.2. Les résultats de l’enquête de terrain

3.2.1. Les caractéristiques de l’immeuble

Environ 57 % des immeubles ont été construits avant 1948. Les autres se répartissent entre les périodes indiquées ci-dessous.

Tableau 6.9 : La distribution des transactions en fonction de la période de construction de l’immeuble
Période de construction Effectifs %
Avant 1948 743 55,6 %
Entre 1948 et 1960 154 11,5 %
Entre 1960 et 1980 284 21,3 %
Après 1980 146 11,6 %
Total 1336 100,0 %

Suite à l’enquête, nous avons considéré que 52 % des logements pouvait être classés comme étant de standing c’est-à-dire dont la qualité de la construction était supérieure à la moyenne des immeubles lyonnais (Cf. Tableau 6.10).

Tableau 6.10 : La distribution des transactions en fonction du standing
Standing Effectifs %
Oui 694 51,9 %
Non 642 48,1 %
Total 1336 100,0 %

L’habitat traditionnel lyonnais ne se caractérise pas par un nombre d’étages important. Dans les quartiers populaires, les immeubles ont généralement 4 étages contre en moyenne cinq étages dans les quartiers plus aisés. Ainsi environ 65 % des immeubles possédaient au plus cinq étages (Cf. Tableau 6.11). Les immeubles dont le nombre d’étages est très élevé ont été construit dans les années soixante et soixante-dix.

Tableau 6.11 : La distribution des transactions en fonction du nombre d’étage de l’immeuble
Nombre d'étages Effectifs %
Aucun 6 0,4 %
1 47 3,5 %
2 83 6,2 %
3 159 11,9 %
4 282 21,1 %
5 298 22,3 %
6 126 9,4 %
7 123 9,2 %
8 73 5,5 %
9 et plus 139 10,4 %
Total 1336 100,0 %

L’état de la façade de l’immeuble est souvent un élément important dans le choix d’un logement puisque les dépenses de ravalement représentent une part importante des charges générales des copropriétés. Environ 10 % des immeubles avaient une façade rénovée lors de l’enquête (Cf. Tableau 6.12). Il est à noter que l’enquête a été réalisée en 1997 alors que les données sur les transactions concernent l’année 1995. Aussi pour la régression, ces immeubles ont-ils été considérés comme ayant une façade défraîchie. Seulement un peu plus des deux cinquièmes des immeubles avaient une façade peu défraîchie.

Tableau 6.12 : La distribution des transactions en fonction de l’état de la façade
État de la façade Effectifs %
Rénovée 140 10,5 %
Peu défraîchie 526 39,4 %
Défraîchie 568 42,5 %
Très défraîchie 102 7,6 %
Total 1336 100,0 %

La présence d’un interphone ou d’un digicode a souvent été considérée comme un indicateur du standing de l’immeuble. Aujourd’hui, ces deux équipements correspondent souvent à une volonté de la copropriété de lutter contre les vols très nombreux dans les grandes agglomérations. Dans notre échantillon, 95 % des immeubles possèdent un interphone ou un digicode (Cf. Tableau 6.13).

Tableau 6.13 : La distribution des transactions en fonction de la présence d’un interphone ou d’un digicode
Présence d'un interphone ou d'un digicode Effectifs %
Non 44 3,3 %
Oui 1292 96,7 %
Total 1336 100,0 %

La présence de certaines professions (avocat, notaire, etc.) est un indicateur du standing de l’immeuble. En revanche, d’autres activités (bar, pub, discothèque, etc.) peuvent provoquer des nuisances. Aucune profession libérale n’est présente dans 85 % des immeubles (Cf. Tableau 6.14).

Tableau 6.14 : La distribution des transactions en fonction de la présence de professions libérales dans l'immeuble
Présence de professions libérales Effectifs %
Aucune 1135 85,0 %
Professions médicales ou paramédicales 136 10,2 %
Avocats, notaires, etc. 7 0,5 %
Autres 58 4,3 %
Total 1336 100,0 %
Tableau 6.15 : La distribution des transactions en fonction de la présence d’activités et de la nature des activités commerciales en rez-de-chaussée
Présence d'activités commerciales en rez-de-chaussée Effectifs %
Aucune 885 66,2 %
Banques et services 17 1,3 %
Alimentations, bureaux de tabac 16 1,2 %
Autres services banals 311 23,3 %
Activités bruyantes (discothèque, bar, etc.) 107 8,0 %
Total 1336 100,0 %

Les activités commerciales bruyantes affectent 9 % des immeubles (Cf. Tableau 6.15). La quasi-totalité des immeubles ne connaît pas d’activités commerciales empiétant sur l’espace public (Cf. Tableau 6.16).

Tableau 6.16 : La distribution des transactions en fonction de la présence d’usages privatifs de l’espace public par des activités
Présence d'usages privatifs de l'espace public par des activités Effectifs %
Non 1325 99,2 %
Oui 11 0,8 %
Total 1336 100,0 %

La localisation de l’immeuble a un impact sur les aménités du logement comme le bruit. Ainsi une localisation de l’immeuble sur un carrefour a feux entraîne souvent des nuisances sonores et atmosphériques (24 % des immeubles).

Tableau 6.17 : La distribution des transactions en fonction de la localisation de l’immeuble sur un carrefour
Localisation de l'immeuble sur un carrefour Effectifs %
Non 925 69,2 %
Oui, sans feux 335 25,1 %
Oui, avec feux 76 5,7 %
Total 1336 100,0 %

A l’inverse la présence d’une place, d’un square à proximité de l’immeuble et la localisation sur un quai (environ 4 %) provoque des aménités positives (Cf. Tableaux 6.18, 6.19, 6.20).

Tableau 6.18 : La distribution des transactions en fonction de la localisation de l’immeuble sur un square
Localisation de l'immeuble sur un square Effectifs %
Non 1279 95,7 %
Oui 57 4,3 %
Total 1336 100,0 %
Tableau 6.19 : La distribution des transactions en fonction de la localisation de l’immeuble sur une place
Localisation de l'immeuble sur une place Effectifs %
Non 1276 95,5 %
Oui 60 4,5 %
Total 1336 100,0 %
Tableau 6.20 : La distribution des transactions en fonction de la localisation de l’immeuble sur un quai
Localisation de l'immeuble sur un quai Effectifs %
Non 1282 95,7 %
Oui 54 4,3 %
Total 1336 100,0 %