3.3. Les données complémentaires

L’enquête de terrain a permis de repérer l’organisation physique de l’espace public urbain. D’autres sources de données ont été consultées afin d’obtenir des informations sur l’usage de l’espace public. Ces informations concernent les trafics de voitures particulières et de transports en commun. Par ailleurs, les temps de déplacement à destination de la place Bellecour et du centre commercial de la Part-Dieu ont été rassemblés.

La Direction Départementale de l’équipement (DDE) de Lyon possède, au côté de mesures exhaustives du trafic sur certaines voies de l’agglomération, une estimation du flux de véhicules sur un réseau simplifié, le réseau Davis. Des zones émettrices et réceptrices sont définies et sont censées émettre et recevoir un nombre de véhicules qui est réparti sur un réseau viaire simplifié. Les estimations sont vérifiées par des comptages ponctuels sur le terrain. Le nombre de véhicules à l’heure de pointe du soir est disponible. A partir de ces données et de la vitesse moyenne sur les tronçons, il est possible de déterminer une carte isochrone représentant la durée du parcours à l’heure de pointe du soir entre les zones et une zone particulière. Les temps de parcours entre les zones et la place Bellecour et le centre commercial de la Part-Dieu ont été mis à notre disposition.

La Société Lyonnaise de Transports en Commun (SLTC) qui gère le réseau de transport collectif dans l’agglomération lyonnaise nous a communiqué l’ensemble des trafics collectifs pour toute ligne passant sur le territoire de la commune de Lyon. Par ailleurs, elle nous a fournis également les temps de parcours moyen entre différentes zones de Lyon et la place Bellecour et du centre commercial de la Part-Dieu à la période de pointe du soir (16h00 - 18h30).

Au côté de ses données liées aux trafics VP et TC, le Recensement Général de la Population 1990 nous a permis de prendre une variable sur la composition en termes de CSP (pourcentage d’ouvriers) des quartiers INSEE. Cette variable est une variable permettant de tester indirectement l’effet de l’homogénéité des revenus. Par ailleurs, elle permet également de tenir compte de la différence du type de bâti entre les quartiers populaires et les quartiers dont la population possède des revenus plus élevés.