IV.1. Introduction :

La Commission d'enquête avait dégagé, dès 1987, trois secteurs principaux d'activités dans lesquels les conséquences économiques allaient être notables :

• le BTP pour lequel on attendait des retombées positives notoires en matière d'emplois, mais uniquement pendant la période de construction,
• les activités portuaires et le transport maritime Transmanche qui allaient subir une importante perte d'emplois à l'ouverture du tunnel et qui devaient donc songer rapidement à se reconvertir et à se diversifier,
• un secteur vaste et varié qui devait plutôt bénéficier des effets indirects du tunnel ; il s'agissait, d'une part, des services aux entreprises en développement, à savoir les secteurs informatique, banques, assurances, recherche et formation, et, d'autre part, des industries d'avenir, c'est-à-dire les industries de haute technologie (instruments scientifiques, médicaux, chirurgicaux ; équipements de bureau et ordinateurs ; imprimerie et édition ; industries électroniques, pharmaceutiques et chimiques), ainsi que l'aérospatiale, les composants électroniques, les machines électriques, les résines de synthèse, les cosmétiques et les produits alimentaires, la distribution (vente en gros et vente au détail) et les transports routiers et enfin le tourisme.

A cela s'ajoutait un dernier secteur comprenant les activités directement engendrées par l'exploitation du tunnel.