5) La rhétorique des personnages

Le rapport de fascination que Grüber entretient avec la qualité formelle d’une écriture, envisagée dans sa matérialité proprement poétique, indépendamment de toute considération psychologique, nous paraît faire figure d’exception. Comme on l’a déjà aperçu, dans la majorité des cas, les caractéristiques stylistiques du texte sont envisagées à la lumière de la psychologie des personnages, qu’elles sont supposées révéler : les effets d’écriture sont ainsi interprétés comme des effets de parole des personnages, stratégies rhétoriques dont ils usent sciemment, ou, à l’opposé, faits de langage qui les trahissent malgré eux.