a) Territoires de référence

On se souvient avoir déjà rencontré quelques commentaires de praticiens sur la mise en scène qui permettaient de prendre la mesure de la diversité des univers de référence où est puisé le matériel argumentatif : notre propos était alors de mettre en lumière la seule ampleur de ce matériel, et il n’est pas inutile de revenir sur ces propos, qui révélaient aussi combien vaste est le champ couvert par cette parole. Claude Régy affirmait ainsi se « référe(r) à d’autres textes, à des films, à la peinture, à des faits de l’histoire mythologique ou actuelle » ; Angela de Lorenzis insistait sur la façon dont Jacques Lassalle « bâtit un fond d’images et de références communes » en multipliant « les digressions, les renvois au cinéma, à la mémoire personnelle de chacun », et Sophie Hossenlopp, enfin, évoquait la parole de Langhoff comme constituée de « souvenirs, d’anecdotes, d’observations sur les comportements humains, de réflexion politique ou historique ».On distinguera donc dans ce vaste matériel analogique troisgrands domaines de référence : le domaine encyclopédique, le domaine doxique, et le domaine personnel.