2) La périverbalité, matériau sémiotique du jeu de l’acteur

Entre les deux invariants que sont le texte de théâtre (la succession des énoncés d’un personnage) et la personne physique du comédien, l’espace de variabilité dans lequel s’élabore la sémiose théâtrale est donc constitué par le jeu de l’acteur ; plus techniquement, et plus précisément, on peut « réduire » le jeu de l’acteur, dans sa dimension perceptible, à l’ensemble de ses manifestations périverbales : unités transmises par le canal auditif, relevant du paraverbal, que sont l’intonation, le débit, l’intensité vocale, jointes aux unités transmises par le canal visuel, relevant du non-verbal, que sont la mimique, la posture, la gestualité, les déplacements...