Jean-Pierre Vincent
Tout est bien qui finit bien
W. Shakespeare
Paris, 1996.

Transcription établie à partir de notes manuscrites.

Des séances consacrées à la seule lecture de la pièce ont précédé la “ première séance ” qui ouvre le cycle des répétitions à proprement parler, par laquelle notre script commence. Pour les séances dont la transcription suit, il convient de faire plusieurs remarques : tout d’abord, que nous n’avons pas assisté à la totalité des séances de répétitions, qui se sont déroulées sur deux mois, à temps plein. Les astérisques qui séparent des séquences de répétition marquent ainsi toutes les interruptions, depuis la pause dans une journée de répétitions, jusqu’à plusieurs jours que nous avons manqués : elles signent le caractère fragmentaire de ce script. Ensuite, qu’une prise de note manuscrite constitue un mode de captation très partiel, forcément lacunaire : manquent les caractères propres de l’oralité, la gestuelle, la description du jeu des uns et des autres (Jean-Pierre Vincent, notamment, joue énormément ses propres indications, souvent de façon comique et caricaturale) mais aussi bien des marqueurs de liaison, des phrases de transition.... Dans la mesure où nous avons puisé pour notre étude un certain nombre d’exemples dans ce corpus, dans la mesure également où ce travail constitua notre première rencontre avec la parole de mise en scène, il nous paraît essentiel que cette transcription, si insuffisante soit-elle, figure ici.