Lecture de I 1 et 2

  • Jean-Pierre Vincent : Pour la scène 2, on pense à Mitterrand, surtout aujourd’hui (sa mort a été annoncée sur les ondes le matin-même). Toutes les questions qu’il pose sont des pièges. Et les seigneurs s’ennuient autour du Roi. C’est pour ça que le deuxième seigneur dit que la noblesse “ languit faut d’exercice et de gloire ”. Shakespeare pose des jalons : il faut prédire les situations, créer une situation qui justifie la proposition d’Hélène ; donc il faut qu’il y ait encore un espoir de guérison chez le roi, une force de vie : d’ailleurs il se voit comme une “ mèche encrassée ”, pas éteinte...Quand il souhaite la bienvenue au Comte de Roussillon, c’est Mitterrand qui accueille un énarque à l’Élysée, c’est le monde de la mort.