Relecture de III, 1
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Jean-Pierre Vincent : Le duc est dans un moment difficile puisqu’il demande de l’aide au roi. Bertrand est nommé général de Cavalerie suite à la mort d’un prédécesseur, qu’on pourrait évoquer sur le plateau par un cadavre qu’on dépouillerait de son casque : <tiens Bertrand, prends> et Bertrand : <c’est trop lourd pour moi>. Le Duc ne doit pas être en situation militaire brillante. Il colle des rustines sur le champ de bataille. Alors il est emmerdé que le Roi lui refuse son soutien : il a juste laissé les jeunes hommes venir spontanément.
...Ce doit être une scène active. Pas une conversation diplomatique. Le Duc a un costume guerrier et royal. Il faut voir ce qu’on peut tirer comme force de chaque réplique. Pour les seigneurs, il faut la plus grande juvénilité possible, une post-adolescence. Ils ont un vernis, bien sûr, mais il y a une familiarité des corps et du langage. -
Bernard Freyd : Et si le duc était blessé? Ou alors harcelé de messagers? C’est une veillée militaire, une veillée d’armes. Il faut que la scène de colère soit motivée : peut-être qu’un homme meurt à ses pieds?
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Jean-Pierre Vincent : Une veillée d’armes c’est une situation trop contemplative pour motiver la colère du duc. On est dans une guerre active.