Lecture de I, 3

• Jean-Pierre Vincent : Faites attention à ne pas vous installer dans une technique de jeu.
  La folie du bouffon est ancienne, elle doit avoir déjà marqué son corps. L’aspect carnavalesque vise à démonter les défenses de la Comtesse. Il faut faire très attention aux passages du vouvoiement au tutoiement.
  Hélène transcende les classes sociales ; elle a une assurance terrible, mais en même temps, il y a des moments d’incertitude, d’hésitation. Quand la Comtesse se présente comme sa mère, c’est le moment de l’inceste. Ce fantasme doit venir troubler vraiment le personnage. Quand elle parle de médecine il y a un retour de l’enfance, le souvenir de son père déclenche l’enthousiasme. La Comtesse a confiance en son intendant, sauf quand il parle d’Hélène. Ça commence par “ Maintenant je vous écoute ”, parce que ça fait un moment que l’intendant essaie de lui parler et que la Comtesse l’envoie balader.
• Bernard Chartreux : C’est un scandale qu’il doit annoncer, alors il est dans une position délicate : il rappelle ses titres et ses vertus pour prévenir la tempête qui se prépare. Et le bouffon l’interrompt parce qu’il sent que quelque chose se casse dans la maisonnée.
• Jean-Pierre Vincent : L’intendant n’a aucune autorité sur le bouffon.