II, 1

• Jean-Pierre Vincent : Il faut trouver quelque chose de fraîchement personnel, et recréer les rapports qui ont été trouvés précédemment. Il faut trouver une fragilité : ça ne doit pas être symétrique et installé.

Jeu

• Jean-Pierre Vincent : Paroles veut être sur toutes les photos des annales de la cour ; il est comme ce militant socialiste de Château Chinon, qui est toujours sur la photo.

Jeu

• Jean-Pierre Vincent : A la fin de la scène, Bill fait un infarctus : c’est le signal qu’on le verra réapparaître dans le cul de basse fosse des rois. Il faut qu’on sente que ça respire une fois que le Roi est sorti. Chez Bertrand il y a une certaine mélancolie : c’est son côté rêve velléitaire, comme si Laurent était attaché dans l’écurie quand ses potes partent chez les Siennois. “ Ah la jolie guerre ”, c’est la seule chose qu’Olivier arrive à dire à Bertrand : il n’arrive pas à dire autre chose.

Jeu

• Jean-Pierre Vincent : Pour Paroles il faut trouver quelque chose d’intermédiaire entre le réalisme et la bravade grandiloquente ; il ne faut pas qu’il devienne un matamore. Il doit être très doué pour les accents : c’est sa seule façon de faire croire qu’il a voyagé. Il raconte une histoire de militaires qui le fait briller comme militaire (après son topo sur la virginité, et celui sur les miracles mondains). “ Si tu y tiens si fort ”, il faut le dire comme un mauvais conseil spontané : <désobéis !>. C’est devenu une bande de copains, il y a un plaisir à se retrouver là-bas : <Ah, partir !... La jolie guerre. 1200 km à cheval, j’adore ça... un peu d’exercice, chouette.> Et pendant ce temps-là, Bertrand fait le compte de toutes les souffrances qu’il va avoir en restant ici. (Jean-Pierre Vincent mime le personnage de Paroles) : c’est Tex Avery ; “ ils battent le rappel ”, il faut les mimer avec un chapeau, un tambour ; il faut mimer les choses pour faire plus dessin animé. “ Vous vous êtes enfermé dans la lice d’un adieu trop ”, littéralement ça veut dire :<Vous vous êtes enfermé dans la barrière de tournoi d’un adieu trop froid> Il y a un problème de destinataire sur “ nobles compagnons ” : ce n’est pas une réplique d’interlocution c’est une réplique de fin de scène. Il faut profiter d’être seul en fin de scène. Cela amuse Paroles de faire son esquisse de mimodrame sur les seigneurs. (Paroles joue son mimodrame ; commentaire de Jean-Pierre Vincent : “ bide ”.)

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