II, 3
Jeu
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Jean-Pierre Vincent : Lefeu a perdu un peu de mobilité ; il peut avoir des comportements extrêmes mais c’est quelqu’un qui a beaucoup de pouvoir. Un haut fonctionnaire, efficace comme un laminoir. Il a encore un peu de force dans la main : son bras est paralysé, mais la pince marche, c’est un bras mécanique...
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Rémi Carpentier
(riant) : Terminator... Il revient souvent à la charge parce qu’il ne peut pas le faire d’un seul coup.
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Jean-Pierre Vincent : Ensuite la scène Paroles - Bertrand ce doit être un rêve actif.
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Marc Bodnar : Moi je suis sonné après la scène avec Lefeu...
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Jean-Pierre Vincent : Il y a un nouveau principe de vie : il faut remonter par paliers ; Paroles est secoué mais il a une capacité extraordinaire à rebondir, c’est un vrai trampoline : (jouant une saynète) : <Vous prendre du Temesta?> <Moi? non non, on va dissimuler>
Paroles et Bertrand ont attaqué un train postal, ils trouvent des billets pour Buenos Aires et les faux papiers en même temps.
Jeu
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Jean-Pierre Vincent : Quelque chose finit et quelque chose naît dans cette évocation de la guerre.
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Laurent Sauvage : A qui je m’adresse quand je dis : “ Je suis perdu ”?
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Jean-Pierre Vincent : Tu es seul, donc tu parles au monde...
C’est du Max Ophuls, ces personnages qui se croisent sans se voir. - Marc doit jouer les choses à la Mephisto, comme dans la scène des deux orphelines : Mephisto a trouvé on objectif : <Les chiens c’est pour toi>.
Laurent, tu ne dois pas jouer en hallucination, mais en lucidité, en bonne forme ; tu t’adresses au public, et tu dis : <comme la vie est simple quand on dit merde>
Jeu
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Jean-Pierre Vincent : Et Paroles, il est super content : <Oh, putain, t’as du pognon pour les Seychelles>.
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