III, 6

• Jean-Pierre Vincent : Il faut faire entendre le poème théâtral : ne pas le réduire à un simple dialogue : il y a aussi une transformation de l’univers par le verbe. La relation entre Paroles et Bertrand c’est un jeu d’amitié traîtreuse ; c’est le baiser de Judas
• Bernard Chartreux : Le “ Hic jacet ” de Paroles est une explosion de langue après laquelle il n’est plus du tout mélancolique
• Jean-Pierre Vincent : Paroles c’est Escartefigues, c’est du Pagnol... Ça fait penser à Docteur Jekill et Mr Hyde : ça pousse en lui les métamorphoses, ça l’échauffe, ça lui monte au cerveau (après son “ hic jacet ”) ; on pense à l’entraîneur et son boxeur : la dernière phrase de Bertrand à Paroles est comme un fluide qu’il lui fait passer.