II, 5 (Bertrand - Lefeu ; Bertrand : “ Et d’autres témoignages incontestables ”)

• Jean-Pierre Vincent : Il faut fermer le “ incontestables ”. Il ne faut pas trop jouer la hiérarchie nobiliaire ; Rémi, ton âge te donne un certain ascendant.

Jeu (Lefeu : J’ai pris cette grive pour un merle ”)

• Jean-Pierre Vincent : Toi tu penses : <ce n’est pas un pitbull, c’est un caniche.>
  C’est la première fois que Bertrand se comporte en adulte.

Jeu (Bertrand - Hélène)

• Jean-Pierre Vincent : L’écart se creuse avec Paroles, puisque pour la première fois, Bertrand fait ce qu’il dit. Cet adieu est un véritable adieu. <je ne veux plus et ne peux plus vous voir>. Cette scène joue sur une longue demande silencieuse ; c’est à Bertrand de parler et non pas à Hélène. Il y a un désir qui n’arrive pas à se parler. Bertrand sent qu’il y a une révolte, mais il a du mal à identifier le désir sous-jacent. C’est une telle transgression qu’une femme soumise demande de l’érotisme que Bertrand n’entend rien.
  On va déplacer la scène sur le praticable sinon ça fait trop naturaliste : il faut la servir sur un plateau cette scène. C’est la seule scène Bertrand - Hélène, il n’y en a pas d’autre. Il faut la suréclairer, pas cet éclairage d’ambiance. Quand il sont trop près cela se naturalise ; il faut qu’ils aient quelque chose à dire au monde. Quand ils sont trop près on ne compte plus. Il faut de la distance.

Jeu

• Jean-Pierre Vincent : Ce n’est pas que Bertrand ne supporte pas le contact physique, mais ça l’intimide désagréablement. Dans le bonheur de jeune épouse d’Hélène, il faut quand même voir que tu entends le recul de Bertrand... Tu entends ses mauvais prétextes... Il ne faut pas qu’on ait l’impression que tu ne comprends rien.

Jeu

• Jean-Pierre Vincent : En dehors du baiser, il ne faut jamais être à moins de trois mètres l’un de l’autre.

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