III, 5

Jeu

(Jeu : les femmes regardent passer les militaires)

Reprise : le défilé des militaires

  • Jean-Pierre Vincent : <Tenez, regardez ça, ça va vous remonter le moral. Vous connaissez le carnaval de Dunkerque? C’est aussi beau, plein de couleurs...> La veuve est contente de voir passer les troupes, mais elle est un peu plus stricte ; c’est une digne dame.

Jeu (Veuve : “ Paroles ” à ce nom, Hélène se lève brusquement ; la veuve la regardeinterloquée)

  • Jean-Pierre Vincent : <Ben quoi, qu’est-ce que j’ai dit?>
    Jouez entre vous et pour vous. Toi Diana, tu es fan de la Reine d’Angleterre et tu la vois passer ; tu es avalée par le spectacle, tu ne te rends même pas compte qu’Hélène s’est retournée. C’est une supporter de basket qui se défonce. On est à l’entrée du stade et il y a un petit grouillamini de supporters qui s’agitent pour voir les sportifs.
    Vous suivez le déplacement de la troupe avec les regards bien ensemble, vers la salle, et vous décrivez une courbe pour amener l’entrée de Paroles. C’est une scène qu’il faut bâtir avec des détails d’humeur vraie. Sinon c’est trop laborieux.

Jeu (entrée de Paroles)

  • Jean-Pierre Vincent : Tant qu’il est en spectacle, tant qu’il est vu par quelqu’un, Paroles assure.

Jeu (Invitation à l’auberge)

  • Jean-Pierre Vincent : c’est Blanche-Neige qui entre chez les sept nains ; Hélène est une grande dame qui a choisi de mener la vie économique des pèlerines pour quelques temps. Pour Boccace c’est une humiliation énorme. Elle fait une petite halte au seuil de l’auberge pleine de punaises. Pour la veuve c’est une scène très ordinaire : elle en accueille tous les jours, des pèlerines comme ça. Dans la logique des choses c’est l’hôtesse qui porte la valise mais là c’est plus joli de voir la voyageuse porter ses affaires.