V, 2 (Paroles - Bouffon : la scène des tapis)

• Jean-Pierre Vincent : Faites un mini numéro de cabaret : face public, façon publicité. C’est une fausse pub : <ne mangez pas le beurre Fortune !>

Jeu

• Jean-Pierre Vincent : On ne sent pas assez l’imminence de l’arrivée du Roi. Paroles a des faiblesses dans les jambes ; c’est une assiette de vie : comme un bébé mal nourri. “ Voilà <un chat, ou plutôt> un matou de la fortune ”. Il y a une lutte cran par cran. Paroles est devenu un clochard, il donne dans la flatterie misérable.
• Marc Bodnar : La violence est inutile : Paroles est tellement usé, maintenant...
• Jean-Pierre Vincent : Mais il faut accroître le rire ; ce n’est pas une scène réaliste, c’est du clown. On va laisser la musique pendant cette scène, ça donne une impression de préparation de fête. Ça maintient l’activité, comme si l’orchestre répétait dans le jardin.

Jeu

• Jean-Pierre Vincent : Le Bouffon devient Paroles. Lefeu doit avoir une réaction très forte en reconnaissant Paroles. Paroles restera très éloigné, à l’extrême jardin : c’est dur de rentrer à la Cour. Du coup Rémi et Marc s’avancent l’un vers l’autre comme dans un western.

Jeu

• Jean-Pierre Vincent : Il faut garder le côté familier-familial de la scène ; ne parlez pas trop fort, pour ménager le contraste avec la colère du Roi ensuite.