2.2.1.2.2. Les éléments mimo-gestuels :

D’autres éléments non-verbaux plus complexes viennent compléter cette observation, ce sont les codes mimo-gestuels qui regroupent les mimiques faciales et les gestes. Parmi les multiples signes qui composent la communication non-verbale, l’étude des mouvements du corps, plus connue sous le nom de “kinésique”, aide à la perception et à la réception des échanges communicatifs : la position du corps debout ou assis, le changement de posture, le mouvement des mains, les gestes mesurés ou désordonnés, et le regard. Comme l’a montré Birdwhistel, tous les systèmes sont interdépendants, et “‘la signification d’un geste n’existe pas ; le geste s’intègre dans un système interactionnel à multiples canaux, qui se confirment ou s’infirment mutuellement’”.332

Parmi les différents signes non-verbaux, nous retiendrons principalement deux catégories qui peuvent être utiles à l’apprenant en situation de réception d’un message télévisuel. Ce sont d’une part les gestes que Jean Mouchon définit sous le terme de “‘gestes d’accompagnement”333 et qui sont à mettre en relation avec le contexte, la situation de communication ; et d’autre part, le regard qui est considéré comme “un des éléments de base pour la gestion de l’intercommunication’”334. Le décodage de ces signes est didactiquement intéressant car ils sont juxtaposés au discours verbal : ce sont les mimiques, où l’on trouve les traces de l’expression (les émotions), les gestes coverbaux, par exemple illustratifs, “de type déictiques” dans un discours démonstratif ; ou “conatifs” dont l’effet vise à la persuasion de l’auditoire. Nous allons montrer leur intérêt dans l’exemple ci-dessous, mais on peut aussi, pour compléter la description, se reporter aux différentes catégories de la mimogestualité établies par Jacques Cosnier335.

D’autre part, l’importance du regard qui situe la communication dans le temps et dans l’espace n’est plus à démontrer, c’est une aide pour la gestion des interactions et un soutien didactique qui mérite d’être mis en évidence. De plus, cet élément du langage corporel se voit renforcé par les médias audiovisuels. En effet, si le visage semble être la partie du corps privilégiée par les caméras, c’est parce qu’elle est la plus expressive : caractérisée par le sourire, ou le sérieux, c’est le lieu du regard et de la parole. C’est aussi la partie qui est la plus travaillée, parfois la moins naturelle. Le regard est un des signes non-verbaux qui à la télévision va jouer un rôle spécifique. En effet, les regards des professionnels de la télévision relèvent de codes de la communication médiatée qui ne sont pas ceux d’une communication interpersonnelle ordinaire. Leur codification a été l’objet de nombreux travaux, notamment ceux d’Eliséo Véron sur les professionnels du Journal Télévisé. Il apparaît donc nécessaire de faire prendre conscience à l’apprenant du fonctionnement de ces signes qui vont servir de balisage dans la construction du discours. Un exemple spécifique est donné par les présentateurs de JT qui ont comme particularité de regarder la caméra et de ne pas la quitter des yeux pendant qu’ils parlent. Véron a déterminé le double regard, celui du présentateur qui fixe celui du téléspectateur les yeux dans les yeux, comme axe central de la communication336. On parle de la fonction de médiation du regard, c’est le présentateur-journaliste qui est investi du rôle de médiateur : trois fonctions sont attribuées au regard, la demande d’attention, l’annonce de fin de phrase et l’annonce de nouveau sujet337. Liée au décodage des signes para-verbaux, l’analyse du regard est une aide pour l’apprenant à mieux structurer le discours. Mais au-delà du rôle d’accompagnement du verbal, le regard a une fonction méta-communicative. Cette particularité du genre informatif est à voir comme un lien qu’on cherche à établir avec le récepteur, la confiance passe par le contact oculaire comme dans la communication directe. Le téléspectateur devient ainsi le partenaire de la communication par l’illusion de ce lien personnel. Ceci est à considérer comme une caractéristique du genre narratif, par opposition au genre fictionnel qui interdit le regard direct émetteur-récepteur.

Une des difficultés pour le récepteur apprenant que l’on rencontre tant dans la communication médiatée qu’interpersonnelle est le changement de locuteur. La difficulté est renforcée dans les messages médiatés où l’apprenant n’a aucun moyen d’interrompre le discours, et il essentiel qu’il apprenne à repérer visuellement ces moments importants. Le passage de parole à la télévision - aux autres intervenants journalistes ou non, les invités, les témoins - s’accompagne d’un deuxième dispositif du regard, amplification de celui du médiateur, décrit ci-dessus. Il s’agit, après avoir capté le regard du téléspectateur selon “l’axe Y-Y”, de détacher son regard du téléspectateur en tournant la tête vers un participant du débat et de l’inciter à prendre la parole : sa fonction est d’être le relais de la parole. Le journaliste est qualifié par Eliseo Veron de “méta-énonciateur” car il introduit tous les événements importants, il prend en charge les transitions, il fait la clôture par une réflexion finale : il est le donneur de parole.338 Ce n’est qu’après cette ratification du locuteur, que le participant peut dialoguer avec le présentateur qu’il regarde, ou prendre face à la caméra la place de présentateur par délégation pour poursuivre son propos. Le regard du téléspectateur est ainsi captivé deux fois :

‘“le médiateur délègue le pouvoir de l’énonciation autorisée au participant spécialiste, et, la question qu’il lui a posée est en quelque sorte déléguée au téléspectateur qui croit l’avoir reprise à son compte. Le téléspectateur est devenu destinataire du discours de réponse, et donc interrogateur de fait.”339

On perçoit ici la difficulté pour le récepteur étranger de se positionner dans l’interaction médiatée. Seule la connaissance de ces codes peut lui permettre de participer à la communication, et l’amener peu à peu à s’inscrire dans le comportement du spectateur natif. D’un point de vue interactionnel, les gestes, le regard tout comme le rire sont un signe de l’énonciateur sur le plan cognitif et émotionnel. Pour l’apprenant, ces signes sont des indices de repérage : ce sont des marqueurs de la prise de parole ou de la délégation de parole, de l’authentification du locuteur et de son statut ; ils aideront aussi à lire sur le visage l’émotion et les sentiments du locuteur, à interpréter l’activité interactionnelle. Enfin, ces signes servent à la structuration de l’énoncé du message verbal : reconnaître les marques d’énonciation du locuteur dans son message est une des étapes pour accéder au sens. Comprendre cette codification du gestuel, c’est faire des hypothèses textuelles et développer chez l’apprenant une compétence discursive. Elle pourra, comme le suggère Thierry Lancien, être mise en relation avec une compétence informative qui “‘vise à mieux faire comprendre comment se construit l’univers informatif à travers des choix d’informations, des découpages et des catégories’”.340

Enfin, un autre code non verbal, mis en évidence pour comprendre les règles de la communication, est pour l’apprentissage porteur d’informations culturelles, c’est le concept de proxémique introduit par E. T. Hall :

‘“les aspects de la culture qu’on considère le plus souvent comme évidents et qui fonctionnent, ainsi que Sapir l’a bien démontré, ‘selon un code secret et complexe qui n’est écrit nulle part, connu de personne, mais compris par tous’ - on suppose que Sapir voulait dire les membres d’une communauté ethnique donnée -.”341

L’observation d’interactions médiatées permet à l’apprenant de mesurer les différences culturelles d’une langue-culture à une autre au travers des comportements sociaux non verbaux : le regard, le contact et la distance. L’échelle des distances interpersonnelles révèle les distances culturelles que tout enseignement/apprentissage d’une compétence de communication doit prendre en compte. Nous suivrons Jean Mouchon pour qui

‘“la prise de conscience de la dimension de l’espace, de la distance et de la position des participants, de leur déplacements est une aide précieuse pour l’apprenant qui risque toujours de reproduire ce qu’il sait de sa propre culture et peut ainsi commettre des impairs qu’il ne saura pas interpréter.”342

Il est évident que la dimension de l’espace est modifiée par le média, et que cela nécessitera un réajustement d’interprétation en fonction des signes filmiques. Cependant, l’analyse de DTV va permettre à l’apprenant de prendre conscience du phénomène non verbal et il pourra ensuite transposer ces acquis en situation de communication interpersonnelle.

A titre d’exemple, on peut reprendre le document de l’exemple 2 où l’on observait les éléments statiques et le compléter. La première personne interviewée a été identifiée, c’est une dame âgée, elle possède un chien, elle s’adresse apparemment au journaliste (non visible) qui l’interviewe. Pour l’apprenant, la compréhension de ses paroles sera facilitée dans un premier temps par l’analyse de la posture et du décor, la compréhension de ses gestes vient apporter d’autres éléments : le plan américain permet de voir qu’elle tient son chien dans ses bras, qu’elle l’embrasse, lui caresse la tête ; puis dans le deuxième plan, elle le serre contre elle, sa tête contre sa tête. L’affection que la dame porte à son chien s’exprime à la fois dans les gestes et dans le verbal, cela permet aux apprenants de faire des hypothèses sur le message linguistique. Le geste a vraiment un rôle de charnière entre concret et abstrait : comme l’a montré Geneviève Calbris “‘il maintient ou rappelle le lien qui va de la réalité concrète à l’abstraction.’”343 On reconnaît ici la fonction sémantique du gestuel telle qu’elle a été définie par Scherer344 : il signifie un référent en lui-même, caresser le chien est une marque d’affection, le geste amplifie le sentiment. Ces gestes produits pendant une prise de parole ont aussi une fonction syntaxique, de segmentation du verbal: il y a accentuation et illustration du verbal : la dame montre ses sentiments pour son chien à la caméra - elle l’embrasse et le tient comme on ferait avec un enfant (plans 1 et 2) -, on remarque dans le texte la répétition (en gras dans la transcription) qui accompagne le mouvement de la main :

Ces paroles qui s’adressent à la fois au chien, et au journaliste qui fait l’interview, montrent l’intrication très étroite entre les gestes et le linguistique. C’est l’illustration de la fonction syntaxique des signes non verbaux à travers la segmentation de la chaîne parlée en unités hiérarchiquement organisées et la synchronisation des signes verbaux et non verbaux. C’est également la mise en relation d’éléments para-linguistiques, tels l’intonation, avec des signes, tels le hochement de tête. L’orientation du regard permet d’établir d’autres hypothèses : elle regarde le chien, ensuite de côté, vers le journaliste, mais pas la caméra directement. Ce regard crée une intimité à laquelle le spectateur participe comme témoin, traduit par “c’est vrai hein?”. Cette impression est donnée aussi par le travail filmique : d’abord un plan moyen qui introduit la distance sociale, puis un plan rapproché équivalent de la distance personnelle, voire intime pour le deuxième plan de l’interview. La mise en regard du verbal conjointement aux signes non verbaux apporte à l’apprenant des contenus socioculturels et linguistiques : les sentiments exprimés sont l’affection réciproque, emploi ‘de “on est deux”, “on a dix ans d’amour tous les deux’”. Un travail linguistique est à faire sur le lexique (registre familier, sentimental), sur la caractérisation, le chien est tantôt personnifié (sa maman, on est deux, tous les deux), tantôt neutre (c’est, ça), sur la syntaxe (empilements paradigmatiques345). Les images montrent ce que le chien ne peut pas dire : son regard vers sa maîtresse, son attachement pour elle. Il y a intrication avec les structures linguistiques, la rencontre des signes verbaux et non verbaux assume la fonction pragmatique du langage.

La comparaison de cette interview avec la deuxième qui suit, plus brève, et la troisième (le jeune couple avec le chat) permet à l’apprenant de comparer et de relativiser ce qu’il découvre. On remarque notamment que la position des interviewés par rapport à la caméra est différente : si dans la première interview, la personne s’adresse, d’après son regard et ses gestes, plutôt au chien qu’au journaliste, la deuxième interview propose un autre point de vue : le maître interviewé, vu plutôt de profil, semble parler à un témoin non visible à l’écran. Il n’y a pas de regard adressé au chien ou à la femme assise à sa droite ; cela renforce la position de spectateur et donne, pour reprendre l’expression de Martine Joly, l’impression d’assister à un spectacle donné par ‘il’, une troisième personne.346 Le dialogue confirme cette remarque : “‘le regard d’une bête c’est formidable c’est formidable’”. La mise en parallèle avec la première interview permet de mesurer la plus ou moins grande distance entre les chiens et leur maître, et leur attitude différente. Dans la troisième interview, les questions du journaliste sont enregistrées, ce qui renforce l’effet de réel et tranche avec le côté divertissant des images. Voici l’intervention du journaliste en son synchrone : ’‘il est à qui le chat à vous ou à vous / combien vous l’avez payé’’.

Nous ferons une analyse du texte verbal de ce reportage dans la partie sur la langue médiatée (2.2.2.1.1.). Il est évident qu’on trouvera autant d’exemples que de situations où la gestualité se manifeste sous des formes différentes. Il est par exemple formateur pour l’apprenant que celui-ci soit capable de distinguer entre une situation où le locuteur est en position d’interviewé et celle où il a affaire à un professionnel de la communication télévisuelle. Nous pensons par exemple ici à une émission comme le bulletin météo, jugée difficile à plus d’un titre. Le fait de décomposer les différents signes, scripto-visuels d’abord, iconiques, puis verbaux permet à l’apprenant de progresser dans la complexité du message.

Plusieurs aspects sont à distinguer dans cet exemple, nous ne traiterons ici que du fonctionnement des signes non verbaux, étant entendu que les signes scripto-visuels, qui jouent un rôle premier dans l’apport d’informations et la compréhension de celles-ci, ont été développés - voir le chapitre 2.2.1.1. -. Grâce à ses gestes et en s’appuyant sur les compétences référentielles et culturelles des récepteurs, la présentatrice fait passer des informations qui mettent en oeuvre des opérations d’ordre cognitif : repérage et localisation dans l’espace géographique et climatique. Ce décodage donne lieu avec les apprenants à des activités de verbalisation, avant d’envisager la compréhension du temps à proprement parler347. Les gestes de la présentatrice sont généralement interprétés comme une simple redondance entre le verbal et l’image, mais ils sous-tendent la compréhension du verbal, il s’agit plutôt d’une façon d’amplifier ou d’expliciter le dire. Cela renvoie à la fonction sémantique du non verbal où le mouvement déictique accompagne le dire. Le système de repérage déictique est certainement le plus original, car “il a la particularité de s’effectuer non par rapport à d’autres unités internes au discours, mais par rapport à quelque chose qui lui est extérieur et hétérogène : les données concrètes de la situation de communication.”348 La gestuelle fait donc partie intégrante du message et renforce son caractère didactique, entre celui qui sait et celui qui attend des informations complètes et rapides. En cela, les déictiques gestuels et verbaux aident le spectateur apprenant à se repérer, à mettre en relation les “ici et là”. Dans le cas du document projeté le son coupé, il est possible dans un premier temps d’établir des relations entre le visuel, le verbal et le contexte extra-linguistique, de les expliciter, de supposer un contenu linguistique, même si ce n’est pas celui de la présentatrice, souvent difficilement accessible. Dans un deuxième temps, l’apprenant sera confronté au message verbal, en alliant la forme écrite par exemple, et pourra relier les trois niveaux référentiels qui fonctionnent en complémentarité : le scripto-visuel, le gestuel et le verbal.

La rapidité du commentaire reste le handicap majeur pour des apprenants, il s’explique par la nécessité du genre : faire passer le maximum d’informations en un minimum de temps ! La finalité pour l’apprenant n’est pas de reproduire un discours semblable à celui d’un spécialiste, performance que peu de natifs seraient capables d’atteindre, mais de se confronter à une communication quotidienne des médias en l’abordant sous un angle qui lui permette d’y participer, et donc d’apprendre. A ce stade, le travail sur transcription est une activité à relier avec celle du visuel pour approcher le message dans sa globalité - cet aspect sera complété dans les signes sonores en 2.2.2.1.2. -, mais aussi pour observer la segmentation et la synchronisation intercanale.349 La relation étroite de signes non verbaux avec les signes linguistiques a été démontrée, et leur multifonctionnalité permet des approches variées pour l’apprentissage.

Notes
332.

R. Birdwhistell, in La nouvelle communication, Paris, Editions du Seuil, 1981, p. 74. Nous retiendrons des études de Birdwhistell sur la kinésique que, si le langage verbal est un des modes de communication essentiel, il en existe d’autres sans pouvoir affirmer de hiérarchie entre eux : la gestualité, le toucher, l’odorat, l’espace et le temps.

333.

Jean Mouchon différencie les gestes “signifiant en eux-mêmes indépendamment du langage” des gestes dits “d’accompagnement”. L’intérêt de ces signes de la communication réside dans leur appartenance à la dimension verbale, mais également au contexte de communication et à la dimension relationnelle ou culturelle. “Langage corporel dans la communication et DLE” in D’autres voies pour la didactique des langues, Paris, 1982, Hatier, p. 85.

334.

Jean Mouchon, “Et si on joignait le geste à la parole”, in Le Français dans le Monde, n° 178, p. 121.

335.

Jacques Cosnier, “Les fonctions des signes non-verbaux dans la conversation”, in Brossard Alain, Cosnier Jacques, La communication non-verbale, Neuchâtel/Paris, Delachaux et Niestlé, 1984, pp. 71-100.

336.

C’est l’axe YY - les Yeux dans les Yeux - dont parle Eliseo Veron dans son article: “Il est là, je le vois, il me parle” in Communications n°38, 1983, p. 105.

337.

Une étude des différents types de regard dans le cadre du Journal Télévisé a montré qu’ils étaient dirigés en règle générale vers la caméra, ou bien dans le contre-champ ou plus rarement vers le bas. In Analyse contrastive du discours télévisuel français et allemand, Philippe Viallon, Thèse de Doctorat, Université de Metz, 1989, T.2, Ch.4.

338.

Eliseo Veron, Communications 38, p. 114. Cet aspect sera repris plus loin dans le statut des locuteurs.

339.

Noël Nel, A fleurets mouchetés, 25 ans de débats télévisés, La Documentation Française, Paris, 1988, p. 93.

340.

Thierry Lancien, Le journal télévisé, Crédif Didier, 1995, p. 29.

341.

Edward T. Hall, Proxémique, in La nouvelle communication, p. 194.

342.

Jean Mouchon, “Langage corporel dans la communication et DLE” in D’autres voies pour la didactique des langues, Paris, 1982, Hatier, p.82.

343.

Geneviève Calbris, “Geste et Parole”, Langue française n° 68, déc. 1985, p. 82.

344.

K. R. Scherer a établi quatre fonctions des signes non verbaux : sémantique, syntaxique, pragmatique et dialogique. Parmi les différentes fonctions sémantiques, il s’agit ici de l’amplification : ce sont les signes non verbaux qui accompagnent les signes verbaux, les accentuent ou les illustrent comme le mouvement déictique, “Les fonctions des signes non verbaux dans la conversation”, in Jacques Cosnier, Alain Brossard et alii, op. cit., pp. 77-100.

345.

Nous empruntons l’expression à Robert Bouchard pour caractériser une suite de reprises à l’oral que l’on peut mettre sur le même plan, ici : 011011- c’est un amour de chien ça

- ça ça vaut mieux que

- c’est meilleur que certains gens

- ça vous aime toute la vie pour rien -pour une caresse.

346.

Martine Joly, Introduction à l’analyse de l’image, Nathan, 1994, p. 93.

347.

Voir notre article sur l’utilisation de la météo dans l’enseignement de la compréhension orale dans Le Français dans le Monde, n°284, pp.55-56.

348.

Catherine Kerbrat-Orecchioni, L’énonciation, A. Colin, Paris, 1980, p.55.

349.

K. R. Scherer, “Les fonctions des signes non-verbaux dans la conversation”, op. cit. p. 85.