Hypothèses descriptives | Hypothèses explicatives | Hypothèses prescriptives | ||||||
Les MOU ont des difficultés à faire face aux changements permanents de l'environnement externe | Il y a une montée en puissance fortes des exigences des clients des fournisseurs (les contractants) des prescripteurs institutionnels | Pour s'adapter aux changements permanents marché, le MOU doit développer une organisation adaptative propre à manager les étapes institutionnelles, contractuelles, et organisationnelles de l' OC | ||||||
L'évolution de l'environnement externe se traduit par un élargissement des exigences requises et attendues, une multiplication du nombre d'acteurs et une complexification du pilotage, une dégradation des résultats socio-économiques de l'OC | La réactivité du MOU est faible car chaque OC étant un prototype la remise en cause de ses pratiques ne peut réellement se faire que sur une opération ultérieure | Le diagnostic du processus de management stratégique permet une sensibilisation des acteurs aux évolutions nécessaires de leur métier, il doit être accompagné d'une conduite de changement planifiée permettant à l'OC d'apporter des actions correctives rapides. | ||||||
Crise de la profession d’architecte. Fragmentation de la mission de conception | Industrialisation de la construction | |||||||
Apparition de multiples acteurs spécialisés,. | offre de contractants généraux ; regroupement des missions conception - construction | |||||||
Développer une stratégie de groupe et de niche. | ||||||||
Accroissement de la variabilité qualitative et quantitative de la demande a partir du début des années 70 |
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Hypothèses descriptives | Hypothèses explicatives | Hypothèses prescriptives | ||||||
L'inadaptation de l'organisation classique des OC face à la complexité et à la multiplicité des acteurs | La longueur de son cycle de production et son découpage en de multiples phases dont chacune relève d'agents économiques distincts, qui obéissent à des logiques différentes | |||||||
La filière est éclatée, et les entreprises sont souvent de tailles réduites | ||||||||
Le caractère linéaire et faussement hiérarchique (si l'on se fie aux rapports de prescription fortement asymétriques entre la conception et la réalisation) du système de relations entre acteurs, de la programmation à la réalisation | ||||||||
La séparation marquée dans l'espace temps des phases de conception du produit et de conception de sa réalisation (architectes d'un coté, entreprises et Bureaux d'Etudes de l'autre) 615 | ||||||||
La forte variabilité du processus de travail et sa soumission à de nombreux aléas tenant à la fois à une production de type unitaire et au caractère forain du chantier | ||||||||
Une prédominance de l'approche "fonctionnelle ou métiers" sur l'approche processus, qui ne permet plus de répondre correctement aux deux premiers défis : Mutations des Marchés et contraintes de flexibilité qu'elles imposent à l'ensemble des acteurs de la filière | ||||||||
La multiplicité des acteurs en présence. Sur une opération moyenne, il est possible d'en repérer au moins une cinquantaine | ||||||||
l'inadéquation entre les structures du projet et la forme des marchés et contrats qui ne permettent pas de designer clairement le chef de projet, quand il existe 616 . | ||||||||
Le maître d'ouvrage occupe une position et un statut ambigu dans le système d'acteurs de la filière : "fournisseur principal de l'ouvrage, il identifie un besoin ou une demande, définit le projet et investit puis s'érigeant en client final, il confie la conception et la réalisation à des tiers ; ainsi, il dépend de multiples pouvoirs de décision qui l'empêchent de s'ériger en véritable directeur d'opération 617 | ||||||||
La quasi absence des nouvelles technologies d’information et de communication | Les nouvelles technologies ne sont que le support d’une volonté d’échanges institutionnalisée contractualisée formalisée. Or Il n’y généralement pas d’échanges d’information formalisés | |||||||
L'assurance qualité progresse très lentement dans le BTP |
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Dépasser ces limites traditionnelles de l'assurance qualité par la mise en place d'un processus de régulation finalisé |
Boutinet JP., " Antropologie du projet" ,PUF 1990. L'auteur nous rappelle que la séparation entre conception et exécution dans le secteur de la construction remonte au XV siècle en Italie- Elle a été initiée par Brunelleschi Architecte, à une époque ou les corporations du bâtiment étaient peu nombreuses, donc l'anticipation de l'exécution relativement facile
Champagnac E., Lorent P., Paoli P; Rollier M., "Guide de conduite de projet pour l'industrie de la construction", OP. CIT.
8. in "Construction et Gestion de /a Qualité : une normalisation singulière" E. Henry- CRSITO Revue d'Economie industrielle 1er trimestre 1996,