A l'égard de l'Etat :

Le SPIR a eu le mérite essentiel de sensibiliser les acteurs du bâtiment sur les démarches Qualité. Aujourd'hui, au bout de dix années d'exécution, quelle option don-il prendre ?

Pour certains, Il don se montrer beaucoup plus exigeant.

De toutes façons, il doit continuer. Mais il semble déjà indispensable de bien distinguer ce qui relève de l'expérimentation (où pour convaincre, il faudrait sans doute intégrer des rémunérations supplémentaires pour la maîtrise d'œuvre et les entreprises, en plus de la rémunération du qualiticien), de ce qui relève de méthodes de fonctionnement sur les chantiers, où selon le degré de culture Qualité des acteurs, on peut se passer ou non de qualiticien, et où l'on trouve utile ou non de donner des primes de motivations, etc.

Une quasi-unanimité est donnée au thème de la préparation de chantier si l'on veut "éduquer" les acteurs du bâtiment à la Qualité, et pour cette seule raison, la poursuite du SPIR Qualité est justifiée puisque c'est le seul système qui permette de remettre à l'honneur cette phase essentielle.

Mais le SPIR ne doit pas vouloir traiter la qualité dans sa globalité : trop élargie à trop de domaines et trop d'intervenants, elle deviendrait une usine à gaz, où à vouloir tout prévoir et traiter chaque cas de figure, on la rendra d'une part impraticable et d'autre part synonyme de technocratie inutile.

L'Etat a également à traiter de l'affectation des fonds qu'il octroie dans le SPIR, et à trancher sur les efforts financiers qui seraient envisageables pour développer la qualité.