Le Vivarais se présente sous la forme d’un vaste triangle de 140 kilomètres dans sa plus grande extension du nord au sud, le long du Rhône, et de 80 kilomètres de large entre le Velay et le Rhône ( 12 ). Toutefois, construction politique et administrative avant tout, ses limites naturelles demeurent floues au nord, à l’ouest et au sud, seule la vallée du Rhône formant une frontière naturelle continue. Le point bas du Vivarais, situé au confluent Rhône-Ardèche, est à une altitude de 60 mètres environ, le sommet le plus élevé étant le mont Mézenc, sur les confins vellaves, qui culmine à une altitude de 1754 mètres. A l’intérieur de ces limites, le Vivarais ne présente aucune unité géographique et c’est bien de mosaïque dont il faut parler. Plusieurs régions aux caractères naturels très différents peuvent être isolées : nous distinguerons, du nord au sud, le Haut-Vivarais, les Boutières, le Coiron, les Cévennes et le Bas-Vivarais calcaire, encadrés à l’ouest par la Montagne (aussi appelée usuellement le Plateau) et à l’est par le talus rhodanien.
) Les éléments géographiques présentés dans les pages qui suivent sont pour l’essentiel issus de Bozon (P.) : La vie rurale en Vivarais : études géographiques, op. cit. ; Bozon (P.) : L’Ardèche, la terre et les hommes du Vivarais, op. cit. ; Blanchard (R.) : « Esquisse géographique du Vivarais », art. cité.
Cf. infra, carte géographique générale du Vivarais.